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La Serbie vit, en ce printemps 2025, un mouvement de contestation historique. Une révolte lancée par la jeunesse contre le régime autoritaire du président Aleksander Vučić, accusé de corruption. À l’origine de cette colère, l’effondrement du auvent de la gare de Novi Sad, la deuxième ville du pays, en novembre dernier. Un drame qui a causé la mort de 16 personnes. 
Depuis six mois, le mouvement ne faiblit pas. Sur les murs des universités occupées, dans les cortèges hebdomadaires, la jeunesse est en première ligne. Rejoints par des cadres, des ouvriers, des paysans, des vétérans, les jeunes demandent des mesures fortes contre les malversations. 

Pendant un mois, nos journalistes ont parcouru le pays afin de comprendre les raisons profondes de cette colère. En dormant dans les universités occupées, en marchant aux côtés d’étudiant·es partis convaincre les habitant·es des campagnes et en racontant la lutte contre la désinformation.
C’est un bras de fer entre le régime et une grande partie de la société serbe que les étudiant·es de la spécialisation télé du CUEJ vous racontent.

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