Par Robin Schmidt
En décembre 2022, le mouvement de contestation contre la réforme des retraites engagée par le gouvernement d’Elisabeth Borne prenait forme. Les syndicats de salariés annonçaient une journée de mobilisation en janvier. Treize autres suivront jusqu’en mars. Une séquence chargée politiquement, qui n’a pas manqué de galvaniser les milieux militants. Des milieux composé de ces « petites mains de la politique » : des femmes et des hommes qui constituent bénévolement la force d’action des partis politique, s’engagent et luttent pour une cause qui leur apparaît comme d’intérêt général. J’ai rencontré Nicolas, militant au Parti communiste depuis ses 21 ans. Pour lui, s’engager veut aussi dire s’entourer, pour faire face à un monde où tout est politique.