Dans les rues et immeubles strasbourgeois, rats et souris sont de plus en plus nombreux année après année. Attirés par nos déchets, grimpant dans les plinthes et parquets, ils profitent du réchauffement climatique pour proliférer. Avec le calme du confinement, cette tendance s'est accrue, à tel point qu'une mission d'information et d'évaluation a été mise en place début septembre par la municipalité de Strasbourg. Un début d'invasion qui fait néanmoins les affaires de certains : les dératisateurs. Cuej.info a suivi l'un d'entre-eux le temps d'une intervention.
"Bonjour, qu’est-ce-qu’on imagine aujourd’hui ?". Fred, chemise blanche éclatante, cravate et masque aux motifs irlandais, est le maître de maison. Il présente et prend le temps de raconter ses madeleines et thés, dont les noms, "Le Vent dans les arbres", "Thé des pluies", "Week-end à Manhattan" résonnent avec poésie dans cet antre. On ne peut qu'être fasciné par cette passion qui émane de lui. "C'est une madeleine aux parfums chers à la maison Guerlin", "celles-ci est aux trois caramels de Dinard à Saint-Malo", toutes les pâtisseries du monde envient ces mots attentionnés de leur maître.
Le salon, à l'arrière de la boutique, est aux couleurs automnales et de style british. Un jeune client s'y est installé pour réviser. Derrière lui, Oscar Wild trône dans un cadre doré. Les tables sont revêtues de nappes rouges et fleuries. Le grand rideau rouge et la musique d'opéra en fond sonore apaisent les moeurs. "N'est-ce-pas la meilleure ambiance pour travailler ?". L'étudiant acquiese. On se sent bien au Fond du Jardin.
"Bonjour, qu’est-ce-qu’on imagine aujourd’hui ?" Fred, chemise blanche éclatante, cravate et masque aux motifs irlandais, est le maître de maison. Laurent, lui est le magicien de la madeleine. C'est un pâtissier réservé, peu bavard. Leur passion mais aussi leur gagne-pain, c'est de réaliser des madeleines et penser les assemblages de thé. Leurs noms "Le Vent dans les arbres", "Thé des pluies", "Week-end à Manhattan" résonnent avec poésie dans cet havre. On ne peut qu'être fasciné par cette passion qui émane des deux hommes. "C'est une madeleine aux parfums chers à la maison Guerlin", "celles-ci est aux trois caramels de Dinard à Saint-Malo", les mots sont mesurés, précis.
Fred nous conduit au salon de thé, à l'arrière de la boutique, qui est aux couleurs automnales et de style british. Derrière un jeune étudiant, Oscar Wild dans un cadre doré. Les tables sont revêtues de nappes rouges et fleuries. Le grand rideau rouge et la musique d'opéra en fond sonore apaisent. "N'est-ce-pas la meilleure ambiance pour travailler ?". L'étudiant acquiese.