Mercredi 16 septembre avait lieu le vernissage de la fresque de street-art réalisée par l'artiste local Dan 23 devant le restaurant universitaire Paul Appell. L'occasion de renouer avec l'art pour les 150 spectateurs présents ce soir.
Ce soir, il présente une oeuvre pour sensibiliser à l'écologie. "C'est le rôle des artistes de mettre en lumière les dysfonctionnements de la société, puisqu'ils peuvent s'exprimer librement", considère-t-il. Il se dit content de sa réalisation, un colibri "grand, coloré, et bien placé".
Sensibiliser à l'environnement
Sur le colibri, installé devant le restaurant universitaire, la mention "Je fais ma part" évoque la légende de l'oiseau. "La légende dit que le plus petit oiseau du monde a porté une petite goutte d'eau sur lui pour tenter d'éteindre l'incendie d'une forêt. Le tatou s'est moqué de lui : “Tu penses que tu vas éteindre le feu avec ça ? - Non, mais je fais ma part”, lui a répondu le colibri. "L'écologie c'est ça, si chacun fait sa part, on peut changer les choses", explique l'artiste local aux spectateurs. Parmi eux, Hippolyte, 18 ans. "L'ambition derrière l'oeuvre a été à peine évoquée, je trouve que c'est un peu facile", regrette cet étudiant en éco-gestion. Alice et Marianne, étudiantes en design de mode sont séduites : "L'oeuvre est vraiment très belle, il y a plein de détails, une variation de couleurs mais c'est harmonieux. Et c'est très important de sensibiliser à l'environnement". Surtout, les deux étudiantes ont apprécié de pouvoir assister à un vernissage en plein air. "C'est vraiment cool vu le contexte actuel", précise Alice.
Cyrielle Thevenin
Dan 23 n'a lui pas été perturbé par les événements sanitaires, qui l'ont pourtant contraint à changer de projet. "Je devais faire une fresque à Haguenau avec des élèves qui devaient être incorporés dans la réalisation. Mais il y a eu le confinement. Beaucoup de mes projets sont tombés à l'eau, mais c'est le cas pour tout le monde donc ça ne m'a pas vraiment stressé", explique cet artiste engagé.
Après Edouard Philippe, Agnès Buzyn et Olivier Véran, c'est désormais au tour du Premier ministre Jean Castex de faire l'objet d'une plainte à la Cour de justice de la République (CJR). Déposée par l'association Victimes Coronavirus France, elle a pour objectif de "comprendre pourquoi la France échoue là où d’autres pays européens, à commencer par l’Italie, ont réussi à maîtriser la situation”.
Objectif : comprendre pourquoi la France échoue là où d’autres pays européens, à commencer par l’Italie, ont réussi à maîtriser la situation
Au total, 90 plaintes contre des ministres ont été adressées à la CJR et neuf d'entre elles ont été reçues. L'exécutif est visé par de nombreuses plaintes pour "mise en danger de la vie d'autrui" ou "homicide involontaire". Ce mercredi 16 septembre 2020, on recense 31.045 décès au total en France et 9.784 nouveaux cas de contaminations en 24h.
À savoir : la CJR est la seule instance habilitée à juger les membres du gouvernement dans l'exercice de leur fonction.