Euro 2005 : Antoine Rigaudeau assomme la Serbie-Monténégro (74-71)
Après une entame de compétition complètement ratée (1 victoire et 2 défaites), les hommes de Claude Bergeaud se retrouvent dos au mur. Ils sont dans l’obligation de gagner un match de barrage face à l’hôte de la compétition, la Serbie-Monténégro. Un obstacle annoncé comme insurmontable dans l'ambiance surchauffée de Novi Sad. Le jeune Tony Parker et l’expérimenté Antoine Rigaudeau réalisent le match parfait et permettent aux tricolores de l’emporter dans le money time. Les Bleus finiront troisième et glaneront la première médaille européenne du basket français depuis 1959.
Dans son nouveau film, sorti en salles ce mercredi 11 septembre, Cédric Klapisch s’attèle une nouvelle fois à retracer la vie sentimentale de jeunes adultes.
JO de Sydney en 2000 : Une finale inespérée après la victoire face à l'Australie (76-52)
Portés par les 16 points et 7 passes décisives de Laurent Sciarra, les Bleus écrasent l’Australie chez elle, en demi-finale des JO. L’équipe de France fonce alors vers sa première médaille du second millénaire. Certainement la plus surprenante tant cette équipe n’était pas attendue. En finale, les Bleus joueront à armes égales avec les USA jusqu’à quatre minutes de la fin avant de tomber de dix petits points. Plus que la victoire face aux Australiens, c’est l’ensemble du parcours qui fera entrer cette équipe dans la légende.
Cette situation, des effectifs trop faibles, un salaire qui ne prenait pas en compte les risques, la violence … La Strasbourgeoise travaille désormais au service de réanimation. La soignante cumule aussi la vie d’infirmière volontaire pour les pompiers et de syndicaliste pour Force ouvrière. Preuve que son enthousiasme est toujours aussi présent qu’il y a sept ans. « De toute façon c’est un métier passion ! », rit-elle. Dynamique, elle retrouve au service de réanimation ce qui lui plaisait lors de ses débuts aux urgences : le temps de se consacrer à ses patients.
Judith Barbe
La jeune femme n’en veut pour autant pas aux patients, assure-t-elle, qui subissent autant qu’elle la situation actuelle des urgences. Et notamment le temps d’attente : « Il y a des fermetures de lits, donc ça impacte forcément. Et les premiers à qui les malades peuvent s’adresser, c’est nous. Ils patientent depuis dix, vingt-quatre heures qu’on les prenne en charge, personne n’a eu le temps de leur expliquer pourquoi ils attendent. On a des situations où certains sont perdus ou oubliés dans un coin » Les infirmiers sont les seuls qu’ils peuvent interpeller. « Ils deviennent agressifs, c’est humain. » Les urgences de Strasbourg avait été épinglées pour cette raison par la Cour des Comptes en février dernier. L’attente médiane pouvait atteindre 4 h 15, contre 2 h au niveau national.
Un système entier s’enraye. Le temps d’attente et l’insuffisance de lit mènent à un manque de brancards et fragilisent tout le fonctionnement des secours, comme le décrit Manon :