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Dans un contexte de crise des Gilets Jaunes, beaucoup de manifestants écologistes tiennent à lier la cause sociale à la cause écologique. / Photo Pauline Boutin

De plus, tout n’est pas si sombre dans les logements de la Tour Danube, comme le glissent les souriants Estelle et Frank, qui habitent depuis plus d’un an au 14e étage et n’ont jamais rencontré le moindre ennui. Présent mercredi 11 septembre à la réunion de l’éco quartier Danube, organisée dans le cœur social du 16e étage, le couple profite de la vue imprenable sur la ville. « C’est quand même unique ! », souligne la femme, enchantée, alors que le soleil pose ses derniers rayons sur Strasbourg. Ce panorama, pour lequel plusieurs personnes se sont introduites dans la tour les premiers mois, appartient aux habitants de la tour d’argent. Un rappel de la singularité de leur logement, où la vie poursuit son cours derrière les murs couverts de panneaux photovoltaïques.

* Tous les prénoms ont été modifiés.

Jérôme Flury

Réunion de travail à 50 mètres de hauteur pour les habitants de l'écoquartier Danube./ Photo Jérôme Flury

Une existence perturbée par des visites

La mauvaise notation du bâtiment n’a cependant pas freiné les visiteurs de curieux et d’amateurs d’architecture. « Un jour, je descendais en robe de chambre chercher mon courrier, je suis tombé sur une quarantaine de personnes qui observaient le rez-de-chaussée », glisse Arthur. Au cœur des couloirs propres et lumineux, des tensions ont commencé à émerger. « Le manque de communication du bailleur était problématique, le lien social s’est dégradé. » Valérie aussi témoigne d’un problème latent de communication avec les gestionnaires de l’édifice, dont le bailleur. Une réunion d’urgence s’est tenue le 4 septembre entre les habitants, la société Gest’Hom et les dirigeants d’Elithis. La rencontre a permis « aux parties de s’entendre », résume Valérie qui y voit un bon signe. L’habitante est confiante pour la suite, alors que lundi 16 septembre, Gest’home a prévu de recevoir des membres du collectif, quatre jours avant la tenue d’une soirée entre voisins. Ce dernier regroupement témoigne d’un renforcement des liens entre les locataires d’un lieu peu ordinaire.

La Fédération française de volley tente de sauver la face en retweetant cet article d'Eurosport. Quelques jours plus tôt, le leader français avait violement critiqué l'institution. 

La balle de match exceptionnelle de Earvin Ngapeth qui permet à la France de remporter les championnats d'Europe 2015.

Six mois ont passé depuis que l’adolescente et militante écologiste suédoise, Greta Thunberg, a appelé les jeunes du monde entier à quitter les bancs de l’école, chaque vendredi. Objectif :  interpeller leurs gouvernements sur la question du changement climatique. Dans son sillage, ils étaient des millions à quitter leurs salles de classe et à défiler dans les rues à l’occasion d’un appel à la grève mondial, le vendredi 15 mars 2019.

Six mois ont passé, mais lycéens et étudiants n’ont pas baissé les bras, et continuent à vouloir faire entendre leur voix, notamment à Strasbourg et dans toute l’Alsace. La suédoise de 16 ans a réitéré son appel à une grève mondiale, les vendredis 20 et 27 septembre prochains. Cette fois, tout le monde est appelé à rejoindre le mouvement : adolescents comme adultes, étudiants comme travailleurs. « Nous sommes tous dans le même bateau », pointe Greta Thunberg dans son appel.

5 000 manifestants à Strasbourg

Dans sa ligne de mire : les responsables politiques du monde entier, sur lesquels elle compte bien faire pression. D’autant plus que ceux-ci se réuniront le 23 septembre au siège de l’ONU, à New-York, pour un sommet sur le climat, organisé à l’initiative du secrétaire général de l’organisation, António Guterres. Une marche aura également lieu le samedi 21 septembre.

A Strasbourg, les différentes mobilisations pour le climat ont tout de suite rencontré du succès. Certains jours, la manifestation atteignait jusqu’à 5 000 personnes. Rien ne permet de dire si les appels des 20 et 21 septembre rencontreront le même succès. Cependant, sur les événements Facebook, 3 000 personnes se sont dites intéressées pour la grève du vendredi, 7 000 pour la marche du samedi.

Sarah Chopin

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