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La nouvelle présidente du parti conservateur allemand CDU, Annegret Kramp-Karrenbauer, a remis en cause le siège du Parlement européen à Strasbourg. Entretien avec Anne Sander, eurodéputée française, membre des chrétiens démocrates du PPE et fervente défenseuse du siège alsacien.
En réponse à la lettre d’Emmanuel Macron sur l’Europe, Annegret Kramp-Karrenbauer a fait publier une tribune dans le quotidien allemand Die Welt, dénonçant « l'anachronisme » du siège strasbourgeois du Parlement. Comment avez-vous réagi ?
C’est une déception, car Annegret Kramp-Karrenbauer est très engagée dans l’amitié franco-allemande. Pour moi qui suis Alsacienne, le siège a tout son sens à Strasbourg. C’est d’abord symbolique, puisqu’il représente la réconciliation franco-allemande. Je pense qu’il faut aussi se projeter dans l’avenir, car les citoyens sont de plus en plus critiques vis-à-vis de l’Union européenne. Strasbourg, c’est une Europe proche du peuple. Et c’est le rayonnement de la France à l’international.
Les pro-Bruxelles avancent un argument économique. Le siège à Strasbourg coûte cher ?
C’est un mauvais argument. Plutôt que de déménager à Bruxelles, misons sur Strasbourg, optimisons l’infrastructure. On ne demande qu’à accueillir plus d’activités ! Que les députés se déplacent à Bruxelles ou à Strasbourg, le coût financier n’est pas tellement différent. En revanche, en numérisant davantage les documents, on pourrait réduire le coût environnemental lié aux déplacements réguliers.
Avez-vous l’impression que de nombreux députés défendent le siège bruxellois ?
Cela fait des années que l’on fait ce constat. Mais le siège du Parlement est inscrit dans des traités. Seuls les 28 chefs d’État et de gouvernement peuvent les changer, en votant à l’unanimité. Emmanuel Macron doit rester ferme et défendre le siège strasbourgeois.
Propos recueillis par Laurie Correia
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