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Une question d’emploi du temps
Difficile de joindre les grands noms français de YouTube qui vivent de leurs vidéos. Visages familiers, ils sont la vitrine de la plateforme, vivant des revenus publicitaires ainsi que des placements de produits ou des activités annexes (livre, tournée). Privé de leur numéro de téléphone, vous êtes contraints de les contacter via les réseaux sociaux ou par mail. Comme Le Bled’Art, LaSalle ou Amixem qui n’ont pas répondu. Abreuvés de milliers de messages, une demande d’interview passe si facilement inaperçue. Et quand, par miracle, vous arrivez à entrer en contact avec eux ou un proche, ils refusent de vous laisser les suivre, ce qui explique leur absence dans le podcast. Raison invoquée : l’emploi du temps surchargé.
Pour les youtubeurs moins connus, il convient de distinguer ceux qui aimeraient se lancer dans l’aventure et ceux qui souhaitant faire des vidéos pour le divertissement. Par exemple, Captain Grochat qui fait « des tests créatifs de produits high-tech et gadgets pour geek », reconnaît que « YouTube est un passe-temps ». Pour les aspirants à YouTube, n’allons pas croire que leur emploi du temps permette plus facilement un travail journalistique. A l’instar de Code MU, la plupart doivent associer une activité professionnelle classique, plus rémunératrice, à leurs vidéos sur YouTube. La plateforme devient une source de revenu complémentaire, plus ou moins importante. Une somme Comme pour les plus connus, cette somme peut associer des revenus publicitaires, des placements de produits et des dons des internautes sur des plateformes de financement participatif, comme Tipeee.
YouTube, le mastodonte de la vidéo, en chiffres
Interview Fast Good Cuisine
« Il y a une vraie professionnalisation sur YouTube »
Sur YouTube, 110 vidéastes français dépassent le million d’abonnés aujourd’hui. Parmi eux, Charles Gilles-Compagnon, youtubeur strasbourgeois, se spécialise dans des tutoriels culinaires sur sa chaîne Fast Good Cuisine suivie par plus de deux millions d’abonnés. Entretien avec un passionné des fourneaux et des vidéos.
La priorité donnée à la croissance dégrade l'environnement. Les efforts de préservation restent timides. Les chiffres flatteurs de la croissance économique et les attraits touristiques du Vietnam masquent une dégradation rapide de l'environnement. La prise de conscience des effets pervers du progrès commence à peine et les efforts de préservation restent timides tandis que le réchauffement climatique fait sentir ses effets.
De la frontière chinoise au golfe du Tonkin, le Fleuve rouge rythme la vie du nord du Vietnam, et son delta est l’un des plus densément peuplés au monde.
Il profite d’une croissance économique exceptionnelle qui concentre de nouveaux défis : comment répondre à l’explosion urbaine, l’industrialisation rapide, les besoins en énergie? Comment faire face au changement climatique qui engendre des catastrophes naturelles aggravées par l’homme?
Il y a urgence. La terre est essorée. Les taux de pollution de l’air et de l’eau sont alarmants.
Mais des solutions émergent. Sous la pression, parfois, de la société civile qui s’empare des enjeux de l'environnement.
Tout au long de sept épisodes, Chi, 23 ans, étudiante en français à l’université de Hanoi nous présente son Vietnam. Voyage au pays de la démesure, des hauts plateaux où pousse le café, aux rizières du delta du Mékong menacées par le changement climatique en passant par Hanoï la ville qui réduit la campagne.