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Les négociations d’un nouveau plan d’aide entre la Grèce et ses créanciers sont toujours au point mort. À cinq jours d’une réunion des ministres des Finances de la zone euro (Eurogroupe), le Parlement européen se saisit du sujet afin de peser sur les décisions à venir.

 

Pierre Moscovici, le commissaire européen aux Affaires économiques, est attendu à Athènes ce mercredi 15 février. L'objectif de son voyage est de débloquer les discussions sur un nouveau plan d'aide économique pour la Grèce. Depuis 2010, aucune banque privée ne veut plus prêter au pays dont la situation budgétaire est catastrophique. En 2014, sa dette publique a atteint 174,5% du PIB, soit 321,7 milliards d’euros. Aujourd’hui le poids des intérêts de la dette sur le budget grec est tel que le Fonds monétaire international (FMI) propose d’en effacer une partie pour relancer l'économie nationale. Une possibilité fermement rejetée par l’Eurogroupe (réunion des ministres des Finances de la zone euro) et particulièrement par l’Allemagne, principale puissance économique de l’Union européenne.

 

LE PARLEMENT CONSCIENT DES EFFORTS GRECS

 

Mardi 14 février, le Parlement européen s’est emparé du sujet, en organisant un débat en séance plénière. La grande majorité des eurodéputés a réclamé un allègement des ajustements économiques, qui forcent la Grèce à de nombreux sacrifices. 

Un deuxième plan d’aide en suspens 

D'ici le mois de juillet, la Grèce doit rembourser 7 milliards d'euros à ses créanciers, essentiellement la Banque centrale européenne (BCE) et le Mécanisme européen de stabilité (MES). Pour faire face à cette obligation et éviter le défaut, le gouvernement grec a besoin d'une nouvelle restructuration de sa dette. Or, au sein de la Troïka (Commission européenne, Banque centrale européenne et FMI) et de l'Eurogroupe, certains veulent conditionner un nouveau prêt à la Grèce à l'adoption de nouvelles réformes structurelles, notamment en matière budgétaire et de marché du travail. Mais Alexis Tsípras n'est pas disposé à céder aux exigences de ses créanciers institutionnel. Le Premier ministre grec a déjà affirmé qu’il refuserait d'imposer de nouvelles mesures d’austérité à son peuple.

Mauvaise surprise pour les habitués des berges de l'Ill à Mulhouse : trente arbres ont été abattus… au lieu des quinze initialement prévus. Le Syndicat mixte, qui gère le terrain, évoque un gros malentendu avec le prestataire. Les naturalistes mulhousiens, eux, sont en colère.

Julia Gnann, Nina Gottloeber

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