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Léa Picard

Anna Manceron

Chaque mardi soir, l'association Nova Geracao Capoeira anime des cours de capoeira au centre socio-culturel l'Albatros à Lingolsheim. Enfants et adultes viennent ici pour apprendre ce mélange d'art de combat et de danse.

LEGENDE

Crédit photos: Léa Picard

Le mardi soir, la musique brésilienne résonne dans les murs du centre socio-culturel de l'Albatros. L'antenne strasbourgeoise de l'association Nova Geracao Capoeira y organise des cours de capoeira, cet art martial acrobatique très populaire au Brésil. Le cours adultes a commencé l'année dernière et celui pour enfants en septembre. Mardi 4 octobre, six adultes se sont réunis autour de leur professeur Sylvain Roch, 36 ans, qui pratique la capoeira depuis 14 ans. Originaires de toute l'agglomération strasbourgeoise, ils ont des niveaux différents. Entre acrobaties, combats et chants, découverte de ce sport complet.

«On a besoin de symboles,
de valeurs républicaines»

Youness El Hassnaoui est comptable au lycée Jean-Monnet de Strasbourg. Il est membre du Mouvement des jeunes diplômés du Neuhof. Il intervient dans les collèges et lycées pour aider les adolescents à démarrer leur parcours professionnel.

Crédit: Cuej/Fanny Guiné et Guilhem Dubernet

Fanny Guiné et Guilhem Dubernet

«On nous dit jamais:
"il faut qu'on vous intègre"»

Ahmed Arejdal est responsable marketing dans un club sportif. Comme les lycéens du documentaire, il connaît Montréal, au Québec, mais lui y a vécu 5 mois. Ses différents voyages lui ont fait découvrir d'autres conceptions de l'identité.

Crédit: Cuej/Fanny Guiné et Guilhem Dubernet

Le public a discuté d'intégration, d'origines et d'identité nationale, après la diffusion du documentaire "En quête d'indentité(s)", à la salle Django Reinhardt.

Comme attendu, le film a fait réagir. Lundi 3 octobre, l'association Déclic avait organisé la projection du documentaire «En quête d'indentité(s)» à l'espace culturel du quartier.

Dans la salle, la question de l'identité française soulève le débat : comment se sentir français quand on nous rappelle constamment que nos parents ne l'étaient pas ?

Selon les diplômes, les voyages, l'activité professionnelle, les opinions divergent sur les causes et solutions à ces questions d'intégration.

«Les jeunes sont fiers de leurs origines,
beaucoup plus que d'être Français»

Ahlame Boubazine, 27 ans, travaille au centre socioculturel du Neuhof. Elle revendique à la fois sa nationalité française et ses origines maghrébines.

Crédit: Cuej/Fanny Guiné et Guilhem Dubernet

Installée au centre socio-culturel de l'Albatros, Razynn Peyi veut également promouvoir d'autres aspects de cette culture et pas uniquement ce qui a trait au folklore. L'histoire, la langue, la littérature sont autant de trésors que l'association souhaite faire découvrir. Ouverte sur les autres, Razynn Peyi revisite des recettes ou des chants traditionnels d'Alsace pour créer des ponts entre les deux cultures, tout en gardant une identité bien créole, teintée de bonne humeur. Composée de 36 membres, l'association se réunit deux fois par semaine à Lingolsheim et se comporte un peu comme une grande famille. D'ailleurs, quatre générations s'y côtoient.

France-Lise Aigle, trésorière et manager de l'association Razynn Peyi.

Guillaume Reuge

Razynn Peyi, en créole « les racines du pays », est une jeune association née il y a 3 ans en Alsace pour promouvoir la culture créole au sens large : des Caraïbes à l'océan indien. Danse, chant, musique, culture culinaire sont au programme de l'association qui n'hésite pas à voyager à Paris, en Allemagne, dans les petits villages alsaciens pour faire découvrir la richesse de la culture créole.

Mélanie Gotte, vice-présidente de l'association Yoyo Bilingo. Crédit photo : Anna Manceron

La prochaine occasion de réunir familles bilingues et monolingues sera fournie par la fête de la Saint Martin, annonce Mélanie Gotte. Suivant la tradition allemande, enfants et parents se retrouveront le 10 novembre au soir pour un défilé aux lampions à travers la ville de Lingolsheim, qui se terminera autour de boissons chaudes et de « mannele ».

Anna Manceron

Chantal, professeur d'allemand, qui anime l'atelier de pâtisserie. Crédit photo : Anna Manceron

L’année dernière, l’association comptait entre 55 et 60 familles membres, pour la plupart francophones. Vice-présidente de Yoyo Bilingo, Mélanie Gotte souhaite ouvrir plus largement l'accès aux familles ne parlant pas allemand.

Jean-Christophe et Sylvie, membres de Yoyo Bilingo. Crédit photo : Anna Manceron

Pour éveiller chez les enfants la curiosité et l’enthousiasme pour l’allemand, les parents bénévoles organiseront d’octobre à mai une série de lectures bilingues dans les médiathèques de Lingolsheim et Holtzheim. Plus originaux : un atelier de pâtisserie, une initiation à l’escrime en allemand ou une sortie au carnaval de Bâle le 8 mars 2017.

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