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Le vin géorgien, le plus ancien du monde, est un produit éminemment géopolitique qui illustre la position délicate du pays. Si depuis la chute de l'URSS la Géorgie est indépendante, elle reste pourtant sous influence politique et économique de la Russie. Le Kremlin est le premier consommateur des crus géorgiens et compte bien garder le voisin caucasien sous sa coupe. Pourtant en Géorgie, une vague de producteurs rompt avec le passé soviétique. Ils décident d’exporter leur vin uniquement vers l’Europe. Se tourner vers l’Ouest, un choix politique pour ces jeunes vignerons. Reportage en Iméréthie et en Kakhétie.
Pierre-Mickaël Carniel, Lisa Ducazaux et Théo Renault
En 1993, 250 000 Géorgiens sont chassés d’Abkhazie. La conséquence d’un conflit entre l’armée régulière géorgienne et les séparatistes de la région, située au Nord-Ouest du pays. Soutenus par l’armée russe, les séparatistes l’emportent et déclarent leur indépendance. Pour les reloger, le gouvernement géorgien met à disposition toute sorte de bâtiments publics : écoles, hôtels, sanatoriums… Une solution présentée comme provisoire. Pourtant, 30 ans plus tard, les déplacés sont toujours là, dans des conditions de vie délabrées. Reportage à Bagebi, ancienne cité universitaire de l’Ouest de Tbilissi.
Alexia Avril, Leo Bagage, Astrid Jurquet et Khélian Yousfi
Sur les rives de la mer Noire, Batoumi est devenu en quelques années le Las Vegas du Caucase. Mais, depuis le haut de ses buildings à peine sortis de terre, une décharge de 30 hectares gâche le paysage. La plus grande et la plus toxique décharge en Géorgie. Depuis 70 ans, elle ne fait que grandir, polluant les sols, l’air et l’eau. Et les solutions tardent à venir.
Émilie Autin, Louison Fourment, Vincent Le Goff, Caroline Schneider et Léna Sévaux
La Géorgie, petit pays de 3,5 millions d’habitants, est traversée par l’unique route commerciale reliant le Caucase à la Russie. Véritable artère économique pour la région, elle est primordiale pour la Russie en plein embargo européen. Chaque jour, des centaines de camions empruntent les 139 kilomètres qui relient Tbilissi, la capitale, jusqu’au poste-frontière Lars. Certains sont suspectés de transporter des produits interdits par les sanctions européennes. Le gouvernement reste silencieux sur la question. Le long de la route, cette opacité et la proximité avec la Russie ravivent le souvenir douloureux de la guerre de 2008. Personne n’a oublié que 20% du territoire est désormais occupé par les Russes. Mais ils savent également que leur économie dépend de ce voisin envahissant. Une route symbole d’une relation ambiguë entre la Géorgie et la Russie.
Jules Beaucamp, Suzie Bernard-Meneguz, Liza Foesser-Eckert et Anaëlle Forveille
Au sud de la Géorgie, à la frontière avec l’Arménie, une communauté arménienne vit dans la région de Javakheti depuis des centaines d’années. Ils représentent plus de 90 % de la population locale, et ne parlent qu’arménien. La majorité des habitants travaillent en Russie ou en Arménie. Pour beaucoup, franchir la barrière de la langue et apprendre le géorgien, c’est l’espoir d’une meilleure vie.
Marleen Beisheim, Tifenn Lerich, Victor Topenot et Lorenzo Vergari Morelli
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