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Les fédéralistes européens se mobilisent pour la réforme des institutions

« Federazione europea ! », le slogan résonne dans les mégaphones. « Passons des paroles aux actes ! », le slogan se lit sur les banderoles. Une quarantaine de membres du Mouvement des fédéralistes européens, majoritairement des Italiens, se sont regroupés le mardi 9 mai devant le Parlement européen. À l’occasion de la journée de l’Europe, ils se sont mobilisés pour réformer les traités et les institutions de l’Union européenne.

Parmi eux, Luisa Trumellini, vice-présidente du Mouvement des fédéralistes. Drapeau vert et blanc en main, cette Italienne engagée depuis les années 80 veut croire en la démocratie européenne. Elle se réfère aux engagements pris lors de la Conférence sur l’avenir de l’Europe (CoFoE). Cette consultation, qui a rassemblé 800 citoyens, a débouché sur des mesures qui nécessitent une révision des traités européens.

« Les ministres et les gouvernements nationaux tentent de bloquer et de décourager l'idée d'engager une réforme de l'Union européenne », explique Luisa Trumellini. De ce fait, le Mouvement des fédéralistes européens a mis en place une pétition dans le but de « rappeler au Parlement qu’il a pris des engagements envers ses citoyens européens ». Celui-ci, avec le soutien de la Commission, s’est engagé à y réfléchir.

Pour la liberté de la presse en Algérie

 

Le Parlement européen se positionne sur la crise au Soudan

«Nous déplorons avec force les pertes de vies et les violations du droit international ». C'est avec ces mots que le vice-président de la Commission européenne, Olivier Varhelyi, ouvre le débat dans l'hémicycle sur les combats qui font rage au Soudan. Depuis le 15 avril, les autorités soudanaises dénombrent 750 morts et 5000 blessés. Le vice-président de l'exécutif européen s'est également félicité de « la coordination sans faille des pays membres » dans l’évacuation des ressortissants européens présents dans le pays. 

Les eurodéputés ont rappelé, d’une voix unanime, l'importance d’envoyer de l’aide humanitaire pour plus de 20 millions de Soudanais aujourd’hui concernés. Avant même le début du conflit opposant l’armée régulière et les paramilitaires, 16 millions de Soudanais dépendaient déjà de l’aide humanitaire pour satisfaire leurs besoins vitaux.

Les eurodéputés appellent également à la construction d’un régime démocratique pour endiguer la crise politique actuelle. Željana Zovko défend au nom du groupe du PPE (droite) la nécessité d’un travail conjoint « de la communauté internationale pour trouver une solution durable et soutenir la transition du Soudan vers une démocratie”. Une position également partagée par le groupe S&D (socialiste).

L’Europe veut contrôler l’intelligence artificielle

 

Après le Brexit, de nouvelles solutions pour l’Irlande du Nord

Le Brexit a refait son apparition au Parlement européen le mardi 9 mai. L’enjeu : mettre en œuvre l'accord commercial conclu le 27 février sur les échanges commerciaux et les contrôles douaniers entre l’Irlande du Nord et la Grande-Bretagne.

Les eurodéputés ont donc adopté trois propositions législatives. Elles concernent la fin des taxes sur certains produits sidérurgiques et la simplification de l’importation de certaines marchandises agricoles (de végétaux destinés à la plantation, de plants de pommes de terre, de machines agricoles etc…). Les médicaments qui ne sont pas autorisés par l’Union européenne, mais qui le sont par le Royaume-Uni, pourront dorénavant l’être en Irlande du Nord.

Pour l'adoption définitive, il faudra encore attendre l'accord du Conseil européen.

250 pages de rapport. C’est ce qu’a présenté la commission d’enquête du Parlement européen au sujet du logiciel espion Pegasus, lundi 8 mai. Et ce «  malgré l’absence de coopération des États membres et des institutions  », indique Jeroen Lenaers (PPE, droite).

Il y a deux ans, un consortium de médias internationaux a dévoilé le scandale Pegasus. Ce logiciel israélien a permis d’espionner journalistes, personnalités politiques, avocats et militants. Installé sur leur téléphone portable, il donnait accès à toutes leurs photos, vidéos, sons, contacts et géo-localisation.

Après plus d’un an de travaux, les eurodéputés ont attesté d’abus de la part d’États membres. Cinq pays européens, parmi lesquels la Hongrie et la Pologne, auraient acheté le logiciel espion avec l’objectif de l’utiliser à des fins illégales. «  Il reste encore beaucoup à découvrir », martèle Sophie In’t’veld (Renew, libéraux).

Pegasus : des États membres mis en cause 

Dans une vidéo publiée sur Twitter le lundi 8 mai, l’eurodéputée luxembourgeoise Monica Semedo (Renew, libéraux), tout sourire, se félicite de l’adoption d’un texte par la commission qu’elle préside. Une résolution qui vise à améliorer la qualité des stages dans l’Union européenne.

Paradoxal, quand on sait que l’élue a été sanctionnée en avril dernier à Bruxelles pour harcèlement moral envers l’un de ses assistants parlementaires. Avec comme conséquences immédiates, une suspension et une privation de son indemnité parlementaire pendant dix jours. Et fait relativement rare au Parlement, c’est la seconde fois que Monica Semedo est sanctionnée pour harcèlement. La première date de 2021, à la suite de la démission conjointe de ses trois assistants.

Étonnamment, cette affaire n’a fait que peu réagir les eurodéputés. En particulier du côté des élus Renew (libéraux), groupe de Monica Semedo, qui gardent soigneusement le silence sur cette affaire embarrassante pour le parti. Pour autant, certains s’inquiètent de la politique anti-harcèlement de l’institution : les co-présidents écologistes (Verts/ALE, DE) ont envoyé ce samedi 6 mai une lettre à la présidente du Parlement Roberta Metsola :« Aujourd'hui encore, différentes formes de harcèlement constituent une menace pour le personnel de notre institution ». Ils proposent notamment une véritable formation de prévention pour tout le personnel, ou encore un audit externe régulier sur le sujet.

Harcèlement, omerta au Parlement 

 

Le président du Portugal appelle l'UE à ne pas rester passive

Mercredi 10 mai, le président du Portugal Marcelo Rebelo de Sousa s’est exprimé face aux députés du Parlement européen, à Strasbourg. Un discours concis, empreint d’un optimisme européen indéniable et articulé autour d’un seul impératif : ne pas attendre pour agir. Sans surprise, le premier sujet abordé a été celui de la guerre en Ukraine, qui constitue la « question la plus urgente ». « Nous devons nous assurer que la guerre qui martyrise le peuple ukrainien puisse déboucher sur une paix juste, légale et morale [...], a affirmé le président, prévenant la survenue d’autres guerres. » 

Il a ensuite exposé sept enjeux auxquels l’Union européenne (UE) devra répondre au cours de la prochaine législature, comme le rôle de l’UE sur la scène internationale, son élargissement à de nouveaux États, ou encore sa capacité à rester pionnière en matière scientifique et sur la transition écologique. Sur tous ces sujets, le président appelle à ne pas rester passif. « Il ne faut pas repousser la définition de ces lignes de force, si nous remettons cela à demain tout deviendra plus lourd, et plus compliqué à régler », a-t-il martelé au sujet du redressement économique des États membres. 

Il a également incité à rester attentifs à la jeunesse européenne, sans quoi des « vides » seront créés. « Ces vides seront remplis par des populismes, ce qui serait de notre faute [...] car nous n’aurions pas fait ce que nous aurions dû, avant qu’il ne soit trop tard. »

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