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Pour remédier à ce problème, ils veulent faire en sorte que les montants du revenu dépassent ce seuil, qui varie au sein de l’Union entre 2 300 et 21 000 euros bruts par an (voir carte). Cette aide sociale permettrait par la suite aux citoyens les plus pauvres d’accéder à des services essentiels tels que les soins de santé et l’éducation.
À Strasbourg, les eurodéputés veulent inciter les pays européens à moderniser le revenu minimum pour les personnes les plus défavorisées. Mais la tâche s’annonce longue et ardue.
Autre problème, soulevé par un porte-parole de l’ONG Transports et Environnement, « la technologie n’est pas du tout mature alors que l’électrique est en plein développement ». Ces carburants présenteraient également un coût élevé pour les consommateurs. Une étude réalisée par l’ONG en 2021 montrait qu’utiliser une voiture avec des carburants synthétiques pendant cinq ans allait coûter à son conducteur 10 000 euros de plus que s’il possédait une voiture électrique, tout compris.
95,4 millions de personnes dans l’Union, soit 21,7% de la population, étaient menacées de pauvreté et d’exclusion sociale en 2021. Avec la pandémie et l’inflation (+10% dans l’Union européenne en janvier dernier), ce chiffre pourrait encore augmenter et avoir un impact sur cette population fragile. La situation témoigne d’une réelle urgence pour les députés européens. « Comment votre doigt peut-il trembler quand il s’agit d’apporter la protection aux plus vulnérables ? », a lancé Mounir Satouri (Les Verts, écologistes), vindicatif. Ils ont appelé dans l'hémicycle à mettre en place un revenu minimum adéquat dans chaque État-membre, c’est-à-dire au-dessus du seuil de pauvreté.
Audrey Burla et Yohan Glemarec
À gauche comme à droite, un argument fait mouche : de l’énergie économisée c’est un pas en plus pour « isoler l’empire russe agressif » tonne le bulgare Radan Kanev (PPE, droite). Dans un contexte de crise de l’énergie suite à la guerre en Ukraine, l’Europe pousse pour retrouver une plus grande indépendance énergétique. Les eurodéputés espèrent, par ce texte, économiser 50 milliards de mètres cubes de gaz, soit l’équivalent de la consommation de 35 millions de foyers européens.
Ce projet de loi sera prochainement discuté entre les institutions européennes, notamment les États membres, pour trouver un accord final. Alors que les gouvernements français et allemand regrettent un manque d’ambition, l’Italie et la Pologne ont déjà annoncé leur réticence face à la directive. Des négociations qui s’annoncent délicates.
Une volonté d’indépendance énergétique