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Le Parlement a récidivé ce jeudi en adoptant à une très large majorité un rapport présenté par l’eurodéputée Gwendoline Delbos-Corfield (EELV). Le texte dresse une liste de 12 domaines au sein desquels les libertés sont en recul en Hongrie. Dans le viseur des rapporteurs, on trouve notamment la liberté d’expression, l’indépendance de la justice, l’autonomie des universités et, comme l’a prouvé le gouvernement Orbán jeudi, les droits des femmes et des personnes LGBTQI+.

Signé de la main du ministre de l’Intérieur Sándor Pintér, qui a déclaré que « près des deux tiers des Hongrois associent le début de la vie d’un enfant au premier battement de cœur », ce décret traduit en termes juridiques l’idéologie réactionnaire de Viktor Orbán et de son parti, le Fidesz. Selon eux, toute liberté « contraire » aux valeurs traditionnelles, familiales ou chrétiennes doit être supprimée. Le droit à l’avortement, pourtant garanti par la Constitution hongroise (jusqu’à 12 semaines de grossesse), fait donc partie, à leurs yeux, de ces libertés indésirables et sur lesquelles il faut revenir.

État de droit en péril

Les condamnations n’ont pas tardé. En Hongrie, l’organisation féministe Patent a démenti les affirmations de Sándor Pintér, affirmant qu’au contraire « l’avortement est largement accepté dans la société. Statistiquement, deux tiers des Hongrois ne souhaitent pas voir de nouvelles restrictions à l’avortement ». Amnesty International a renchéri, soulignant qu’aucune consultation n’avait été menée par le gouvernement hongrois, et déclarant, par la bouche de son porte-parole Áron Demeter, que ce décret n’a comme objectif que de « rendre plus ardu l’accès à l’avortement » et « traumatisera davantage de femmes déjà en situation difficile ».

L’Union européenne n’est pas en reste. Depuis deux ans déjà, les Vingt-Sept observent avec inquiétude la dérive autoritaire à l’œuvre en Hongrie. En octobre 2021, le Parlement européen, excédé, avait saisi la Cour de justice de l’UE (CJUE) pour forcer la Commission européenne à réagir aux atteintes répétées à l’État de droit par ce pays-membre, comme nous l’avions rapporté sur Cuej.Info.

Des soignants non vaccinés suspendus depuis septembre 2021 ont manifesté ce jeudi 15 septembre à Strasbourg. Ils demandent une décision : le licenciement ou la réintégration. Photo Cuej.info / Clémence Blanche

En France, l'accident du travail occupe une place importante. En 2019, la direction générale de la Commission européenne chargée de l'information statistique à l'échelle communautaire Eurostat, a dévoilé ses chiffres. Le résultat est sans appel. Le site statistique a comptabilité près de 800 000 accidents du travail en France, avec près de 800 accidents mortels soit deux par jours en moyenne. 

Corentin Chabot-Agnesina

Édité par Luca Salvatore

La Nasa est elle aussi allée dans ce sens. Sans cacher son excitation, l’agence spatiale américaine a confirmé que ces découvertes ne sont pas obligatoirement synonymes de la présence d’une vie sur Mars. Seule une analyse sur Terre pourrait permettre de s’en assurer. Récupérer ces échantillons ne sera pas une tâche facile. En 2028, une mission décollera en direction de Mars avec à son bord une mini-fusée dans laquelle Perseverance placera les précieuses découvertes. Si tout se passe bien, il faudra patienter jusqu’en 2033 pour voir leur retour sur Terre.

Le médiateur scientifique Pierre Henriquet, plus connu sur Twitter sous le pseudo « Astropierre », a tenu à mettre en garde ses 66 000 abonnés sur ces découvertes : « Ça ne signifie pas qu’on a trouvé de la vie sur Mars », pointe-t-il.

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