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Le procès s'est déroulé au tribunal judiciaire de Strasbourg © Creative Commons 

L'efficacité de l'ivermectine contre la Covid-19 n'a pas encore été avérée. ©jarmoluk (libre pour usage)

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Des rencontres spontanées

Dans la joyeuse cohue qui résonne dans les appartements vides, Antoni sait que son poste d’informaticien est temporaire. « Tu viens de rentrer dans notre équipe, mais elle va disparaître », lui a-t-on dit. Le jeune Mulhousien s’est trouvé ce soir deux camarades de vie, Abdul et Emin, réfugiés de Turquie et du Moyen-Orient. « On a un métier en commun, l’informatique. Forcément ça aide. » Mais la spontanéité des rencontres peut parfois interpeller, « Abdul, il est venu vers moi, il m’a dit ‘viens, on discute’. J’étais pas prêt ! ». Le trio partira en visite avec l’association la semaine prochaine, et espère poser ses valises rue Watteau dans la foulée.

Très vite, les groupes s’échangent des numéros de téléphone et s’inscrivent sur la liste des rendez-vous. Dans une ambiance de marché, on brade des horaires de visite pour s’assurer une place parmi les douze chanceux. « Revenez nous parler plus tard, là on essaie d’avoir un rendez-vous et ça part vite », balaie une quinquagénaire visiblement pressée de conclure son affaire. Une autre triade a obtenu le précieux sésame. Parmi leurs rires, Ophélie s’exclame : « C’est pas une coloc, c’est une famille ! ». Cette grande blonde souhaite loger avec deux garçons, dont un réfugié. « Tu peux m’appeler petite sœur », lui confie-t-elle. Mission aussi accomplie pour Cécile, qui voit l’appartement se désemplir : « Je crois que j’ai mes quatre groupes ». En espérant que l’osmose ne dure pas qu’une soirée.  

Alina Metz et Félicien Rondel

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