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Un atelier de danse était organisé ce 26 septembre sur le campus de l'université de Strasbourg. L’objectif : préparer une battle de danse participative ayant lieu dans le courant de l’après-midi. Dix-sept amateurs étaient présents pour se laisser envahir par la danse en compagnie de Léonore Zurflüh et Louis Gillard, chorégraphes et danseurs professionnels.

C’est sa première audition devant la commission des Finances de l’Assemblée nationale, après en avoir été membre lorsqu’il était encore député Renaissance. Le nouveau ministre du Budget, Laurent Saint-Martin annonce qu’il tiendra “un discours de vérité et de méthode”. Et aborde très vite le sujet qui l’inquiète : “Le déficit public risque de dépasser les 6 % du PIB.” Une situation qualifiée de “grave”, que le ministre explique par des recettes fiscales moins importantes que prévu et “l’attentisme des acteurs économiques depuis quelques mois”. 

Un déficit budgétaire, qu’est-ce que c’est ? C’est la différence entre les recettes et les dépenses de l’État : s’il dépense plus qu’il ne reçoit, on dit qu’il enregistre un déficit, calculé à l’année et en pourcentage du PIB. Pour combler ce “trou” dans le budget, l’État peut décider d’emprunter, ce qui augmente la dette du pays, qui est d’environ 3 100 milliards d’euros, soit 110,6 % du PIB en 2023 selon les chiffres de l’Insee. À noter : ce n’est pas la seule solution possible, on peut aussi accroître les recettes (créer de nouveaux impôts) ou diminuer les dépenses. Ce sont d’ailleurs ces solutions que Laurent Saint-Martin a évoqué devant les députés.

Si l’État emprunte, il crée de la dette. Et l’argent investi pour rembourser cette dette peut représenter une charge pour le budget. Le remboursement de la dette est aujourd’hui le quatrième poste de dépenses de la France : c’est ce qui inquiète le ministre. Mais le déficit de la France est-il vraiment si exceptionnel ? Non, comme le montre ce graphique réalisé par Webex.

Hagard, les yeux plongés dans le vide, vêtu d’un t-shirt terne Chicago Bulls, Olivier L., 53 ans, attend dans le box son jugement. Alors qu’il était attendu au centre de semi-liberté de Souffelweyersheim lundi 23 septembre à 16 h, il n’est rentré que le lendemain à 00 h 45.

Condamné en 2017 pour vol avec destruction et dégradation, il avait écopé d’une peine de prison avec sursis qui avait été révoquée. Il s’est vu accorder par le juge des libertés et de la détention un régime de semi-liberté en juin dernier, l’autorisant à sortir entre 9 h et 16 h.

Des circonstances floues

Ce lundi 23 septembre, "je suis allé voir mon médecin et j'ai pris quelques Lexomil", avance Olivier L. comme première explication à la présidente, Isabelle Karolak. Il se serait alors endormi et ne se souviendrait de rien d’autre. "Je suis un traitement", ajoute-t-il, tête baissée, admettant qu’il est addict au Subutex. Un médicament habituellement utilisé dans le cadre du sevrage des drogues dures.

"Ce qui m’étonne, c’est que vous n’avez pas du tout parlé de votre père", lance la présidente, qui tente tant bien que mal d’éclaircir l’affaire à l’aide des déclarations faites en garde à vue. "Ah oui, c’est vrai". L’air d’avoir oublié, le prévenu précise qu’entre le passage chez le médecin et la prise de sept Lexomil, il est allé voir son père de 94 ans duquel il s’est rapproché depuis le décès de sa mère. "On n’était pas trop aimé de la famille, mon père et moi. Il m’a ouvert la porte". Le dossier reste flou. L’avocate d’Olivier L., Me Victoria Fontaine, confirme que son client s’est bien rendu chez son médecin lundi 23 septembre.

De cette affaire, le procureur de la République Gilles Bourdier retient la fébrilité du prévenu, ses excuses réitérées à plusieurs reprises et sa situation difficile. Il est atteint d'une maladie cardiaque, sans domicile fixe, il ne travaille plus depuis 25 ans et survit grâce au RSA. Son casier judiciaire fait aussi état de deux courtes peines, pour des faits de vols. Le procureur de la République le prévient quand même : "C’est exceptionnel de pouvoir sortir" dans le cadre d’une peine.

Le tribunal a finalement décidé de le condamner à trois mois de prison avec sursis probatoire pendant 24 mois, avec obligation de soins. Il devra se rendre à un premier contrôle au service pénitentiaire d'insertion et de probation le 18 octobre.

Kenza Lalouni

Édité par Élodie Niclass

Le rappeur est accusé d'avoir abusé de femmes grâce à sa notoriété pendant des décennies. Photo : David Shankbone

Le 26 septembre au tribunal de Strasbourg, un homme de 53 ans a été condamné à trois mois de sursis probatoire pour avoir enfreint les règles de sa peine en semi-liberté.

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Le tribunal de Strasbourg jugeait ce 26 septembre un homme qui n'a pas respecté les conditions de sa semi-liberté. Photo : Fanny Lardillier

Le nouveau ministre du Budget, Laurent Saint-Martin a annoncé ce jeudi un “nouveau dérapage du budget de l’État” : le déficit annuel devrait atteindre - 6 % en 2024. Alors, grave ou pas grave ? Webex fait le point.

Une file d'étudiants attend une distribution alimentaire de l'Afges en avril 2020. Photo : Rue89 Strasbourg

18h : Les affrontements entre le Hezbollah et Israël ont fait 1 540 morts en près d’un an

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