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Le village de Douris, situé dans l'est du Liban, a été touché par des frappes israëliennes dans la nuit de mercredi à jeudi. Photo : AFP.

11h30 : Nouvelles frappes en cours

L’armée israélienne annonce mener de nouvelles frappes contre le Hezbollah. “Détail à suivre”, déclare l’armée dans un communiqué. De son côté, le mouvement islamiste libanais affirme avoir tiré des roquettes sur des sites d’industrie de défense du groupe d’armement public Rafael, près de la ville de Haïfa, dans le nord d’Israël. 

[ Plein écran ]

Shizuoka, la ville où a été acquitté Iwao Hakamada. Photo : 江戸村のとくぞう

Le département teste un "revenu d'émancipation jeunes" auprès de jeunes de 16 à 25 ans, sous certaines conditions.

11h39 :  "Il n’y aura pas de cessez-le-feu dans le nord" du Liban, annonce le ministre des affaires étrangères israëlien, Israël Katz

La ministre israélien a balayé la proposition de cessez-le-feu émise par la France et les Etats-Unis dans la nuit de mercredi à jeudi. “Nous continuerons de lutter contre l’organisation terroriste du Hezbollah avec toute notre force jusqu’à la victoire et le retour en sécurité des habitants du nord dans leurs foyers”, écrit Israël Katz dans une publication sur le réseau social X.

Au Japon, un ancien boxeur de 88 ans condamné à mort a été déclaré innocent après quatre décennies derrière les barreaux. Un message fort pour les opposants à la peine de mort dans l’archipel.

Iwao Hakamada, un Japonais de 88 ans, a été déclaré innocent le 26 septembre 2024 du quadruple meurtre pour lequel il avait été condamné à mort en 1968. Ancien boxeur devenu employé dans une entreprise de fabrication de miso, il était accusé d'avoir assassiné en 1966 son patron et trois membres de la famille de ce dernier. Quelques minutes seulement après le verdict de ce procès en révision, le vieil homme était filmé par les médias japonais en train de sortir de chez lui. Affaibli physiquement et mentalement, le détenu qui est resté le plus longtemps dans le couloir de la mort n'a pas assisté à l'audience qui avait lieu à Shizuoka, près de chez lui.

Mise en cause des enquêteurs

Les conclusions du juge ont gravement mis en cause l’intégrité de l’enquête. "Le tribunal a déterminé que trois éléments de preuve suggérant que l'accusé était l'auteur du crime avaient été fabriqués. Les autres éléments à charge ne suffisent pas à établir qu'il est l'auteur", a précisé le magistrat. Il a également qualifié les techniques d'interrogatoire "d'inhumaines" car elles visaient à infliger une "douleur physique et mentale" et à "contraindre à faire des déclarations". Une thèse que ses avocats ont toujours défendue. Au moment des faits, il avait d'abord avoué être l'auteur de ces meurtres avant de se rétracter, dénonçant les sévices subis. Sa condamnation à mort avait cependant été confirmée en 1980 par la Cour suprême japonaise.

En 2014, un tribunal avait admis des doutes sur sa culpabilité après que des tests ont montré que l'ADN retrouvé sur des vêtements ensanglantés ne correspondait pas au sien. Après cet épisode, M. Hakamada avait été relâché. Mais le chemin pour obtenir ce procès en révision a été particulièrement long et douloureux. Sur appel du parquet, la Haute Cour de Tokyo a remis en question en 2018 la fiabilité des tests ADN et annulé la décision de 2014, sans pour autant renvoyer M. Hakamada en prison. En 2020, nouveau rebondissement : la Cour suprême a cassé la décision qui empêchait M. Hakamada d'être rejugé. Et c'est donc le verdict de ce procès en révision qu'attendaient Hakamada, ses proches, dont sa sœur de 91 ans Hideko, et ses soutiens.

La crainte d'un appel

"Le jugement était celui que nous attendions. C'est un très long combat. Notre prochaine action est d'exiger que les procureurs ne fassent pas appel, a déclaré Akiko Abe, une Japonaise de 64 ans. Il y a des gens qui souffrent de fausses accusations parce que la police essaie de tirer des conclusions hâtives. Je pense qu'il y a de nombreux cas dans lesquels nous ne pouvons pas vraiment faire confiance à la police."

Selon ses proches, M. Hakamada souffre d'importantes séquelles psychologiques après avoir passé 46 ans où chaque jour pouvait être son dernier, comme le prévoit la loi japonaise. Les condamnés à mort sont souvent avertis au tout dernier moment qu'ils vont être pendus quelques heures plus tard, la pendaison étant la seule méthode admise dans l'archipel, qui compte un peu plus de 100 condamnés à la peine capitale dans ses prisons. Cette affaire est un symbole pour les partisans de l'abolition de la peine de mort au Japon, moins nombreux dans l'archipel, selon les sondages, que ceux qui y sont favorables.

Athénaïs Cornette avec AFP

 

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