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Installée au centre socio-culturel de l'Albatros, Razynn Peyi veut également promouvoir d'autres aspects de cette culture et pas uniquement ce qui a trait au folklore. L'histoire, la langue, la littérature sont autant de trésors que l'association souhaite faire découvrir. Ouverte sur les autres, Razynn Peyi revisite des recettes ou des chants traditionnels d'Alsace pour créer des ponts entre les deux cultures, tout en gardant une identité bien créole, teintée de bonne humeur. Composée de 36 membres, l'association se réunit deux fois par semaine à Lingolsheim et se comporte un peu comme une grande famille. D'ailleurs, quatre générations s'y côtoient.

France-Lise Aigle, trésorière et manager de l'association Razynn Peyi.

Guillaume Reuge

Razynn Peyi, en créole « les racines du pays », est une jeune association née il y a 3 ans en Alsace pour promouvoir la culture créole au sens large : des Caraïbes à l'océan indien. Danse, chant, musique, culture culinaire sont au programme de l'association qui n'hésite pas à voyager à Paris, en Allemagne, dans les petits villages alsaciens pour faire découvrir la richesse de la culture créole.

Mélanie Gotte, vice-présidente de l'association Yoyo Bilingo. Crédit photo : Anna Manceron

La prochaine occasion de réunir familles bilingues et monolingues sera fournie par la fête de la Saint Martin, annonce Mélanie Gotte. Suivant la tradition allemande, enfants et parents se retrouveront le 10 novembre au soir pour un défilé aux lampions à travers la ville de Lingolsheim, qui se terminera autour de boissons chaudes et de « mannele ».

Anna Manceron

Chantal, professeur d'allemand, qui anime l'atelier de pâtisserie. Crédit photo : Anna Manceron

L’année dernière, l’association comptait entre 55 et 60 familles membres, pour la plupart francophones. Vice-présidente de Yoyo Bilingo, Mélanie Gotte souhaite ouvrir plus largement l'accès aux familles ne parlant pas allemand.

Jean-Christophe et Sylvie, membres de Yoyo Bilingo. Crédit photo : Anna Manceron

Pour éveiller chez les enfants la curiosité et l’enthousiasme pour l’allemand, les parents bénévoles organiseront d’octobre à mai une série de lectures bilingues dans les médiathèques de Lingolsheim et Holtzheim. Plus originaux : un atelier de pâtisserie, une initiation à l’escrime en allemand ou une sortie au carnaval de Bâle le 8 mars 2017.

Dimanche 2 octobre, 30 personnes ont participé à une sortie familiale dans une mine d’argent en Allemagne, organisée par Yoyo Bilingo. Cette association de Lingolsheim entend promouvoir le bilinguisme au travers d'activités en allemand proposées hors du cadre scolaire.

LEGENDE

Crédit photos : Anna Manceron

Imaginer la vie des mineurs au Moyen Âge et réviser l’allemand à quelques centaines de mètres sous terre : pour les membres de l’association Yoyo Bilingo, crée en 2000 par des parents d’enfants suivant le cycle bilingue à Lingolsheim, c’était l’occasion de montrer aux enfants que la maîtrise de l’allemand peut servir à communiquer en dehors du contexte scolaire. Ils étaient ainsi 30, dont 16 enfants, à participer dimanche 2 octobre à la visite d'une ancienne mine d'argent au Münstertal, à 25 km de Fribourg-en-Brisgau.

Le deuxième Festival des oiseaux s’est tenu dimanche 2 octobre dans le Parc des oiseaux, à Schiltigheim. La fête était organisée par « Côté rue Côté voisins ». Jardins partagés, distribution de vin chaud en hiver… Cela fait plus de dix ans que l’association s’investit pour la solidarité dans ce quartier.  

Simone Ahrweiler

Un jeu vidéo avec Hautepierre pour décor ? Le pari est lancé, des jeunes apprennent à créer leur propre jeu, chaque jeudi soir, au centre socioculturel de Hautepierre. Il s'agit du projet Fabriquer, inventer et partager à l'heure du numérique, créé il y a un an, en partenariat avec l'association Horizome et le Shadok. Une cinquantaine d'enfants y ont déjà participé.

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Timothée, un des trois intervenants, enseigne les bases du code aux enfants de l'atelier. Photo: Sarah Bos

Les yeux rivés sur son écran et les oreilles attentives aux conseils de l'intervenant du jour, Aissar, 13 ans l'assure : plus tard, il deviendra codeur. Comme une cinquantaine d'enfants, ce jeune de Hautepierre participe à l'atelier de création de jeu vidéo, organisé dans le cadre du projet Fabriquer, inventer et partager à l'heure du numérique (FIP), lancé par Horizome et le Shadok.

Ouverte à tous les jeunes de Hautepierre, cette expérience vise à réaliser un jeu vidéo commun dont le décor est la maille Karine. « Ce sont les enfants qui ont choisi le lieu, parce que c'est de là qu'ils viennent en majorité, explique Grégoire Zabé, chef de projet. L'idée est qu'ils se réapproprient leur propre quartier. » 

« Le rendu final devrait prendre la forme du jeu GTA (un monde ouvert peuplé de gansters, interdit aux moins de 18 ans), précise Matar, intervenant spécialisé dans le graphisme. Quand on a fait la tournée des mailles pour questionner les enfants sur le type de jeu qu'ils voulaient créer, c'est le titre qui est revenu le plus souvent. » Mais il ne sera pas question d'en reprendre les codes transgressifs : pas de violence, ni de mission à accomplir. « Il s'agit avant tout de créer un espace virtuel que les jeunes pourront parcourir et découvrir », précise Grégoire Zabé.

 

La cathédrale à Hautepierre

Avant d'en arriver là, l'équipe a d'abord sillonné le quartier pour faire des prises de vues réelles des immeubles où vivent les participants,afin de les modéliser au sein du jeu. Si certains en ont profité pour modifier leurs lieux de vie, en ajoutant une terrasse à leur appartement ou des escalators à leurs immeubles, d'autres ont imaginé tout leur quartier différemment. Une forêt peuplée d'animaux sauvages a ainsi poussé en plein centre de Hautepierre.

« Ces jeunes n'apportent pas de réponses urbaines pratiques. Ils s'inspirent de l'imaginaire d'autres jeux, analyse Grégoire Zabé. Mais tout cela raconte quelque chose sur leur envie de s'approprier leur quartier. L'un d'entre eux a posé la cathédrale de Strasbourg sur la place Jean-Giono. Cela dit peut-être quelque chose de l'importance de cette place dans Hautepierre.»

Une trentaine de personnages représentant les participants ont été créés. La dernière étape a débuté en septembre : il s'agit maintenant de mettre en place des interactions entre les différents personnages virtuels, qui pourront alors raconter leurs histoires. Cet atelier devrait se terminer en décembre, avec une restitution prévue fin janvier au Shadok.

Sarah Bos et Maxime Maréchal

La Maison des arts de Lingolsheim a lancé sa saison culturelle dimanche 2 octobre avec "La tente d'Edgar", un spectacle de magie pour petits et grands, mené tambour battant par Stéphane Amos.

LEGENDE

Crédit photos: Léa Picard.

Une étrange cabane à hublots attend les quelques 150 personnes qui s'installent sur le parvis de la Maison des arts de Lingolsheim. Venus ce dimanche pour assister au lancement de la saison culturelle de Lingolsheim avec le spectacle "La tente d'Edgar", elles laissent échapper quelques cris de surprise lorsque deux trompettes apparaissent au bout de bras téléscopiques, sur quelques notes de musique. Puis, Stéphane Amos, costume trop large et grandes savates aux pieds, surgit de la tente et alpague la foule.

Un spectacle poétique et moqueur

Le ton est donné d'emblée: "Vous savez qui a créé cette tente? C'était ma tante, tenancière de maison close et tricheuse au poker. Depuis, elle est morte, c'est quelque chose qui arrive à tout le monde, il faut se préparer." Car si l'acteur-musicien présente un spectacle pour enfants, son ton grinçant fait très vite rire tout le public. Quand la tente s'ouvre, elle révèle un vrai bric-à-brac: chouette empaillée, bougie, horloge, cintre... Tous ces accessoires sont utilisés dans des tours d'illusionistes qui se succèdent sans répit.

20161003-LP imgp2410.jpgStéphane Amos présente le spectacle depuis cinq ans. Crédit photo: Léa Picard.

Une saison culturelle pensée pour les enfants

Stéphane Amos, 38 ans, présente "La tente d'Edgar" depuis août 2011. "C'est la 301e représentation du spectacle aujourd'hui, explique le comédien, qui travaille avec la compagnie La trappe à ressorts, basée à Schwindratzheim (Bas-Rhin). On a imaginé un spectacle de magie avec beaucoup d'accessoires et bricolé d'un peu partout." Boite à thé, ballons, cordes, raton laveur empaillé... tout est bon pour émerveiller les enfants, qui se prennent au jeu et participent.

A la fin du spectacle d'une heure, les applaudissements sont nourris, et les enfants se précipitent vers le magicien pour lui demander ses secrets. "La tente d'Edgar" ouvre une saison culturelle 2016-2017 qui aura pour thèmes les contes, la musique et le cinéma. Le prochain spectacle, "Loupiote Pelote" par Catherine Petit, est prévu pour le lundi 24 octobre et sera accessible à partir de trois ans.

Léa Picard

 

Née en mars 2015 à Lingolsheim, la Lingomobile est un service de transport à la demande. Elle fonctionne toute l'année, sauf les week-ends, grâce à un roulement de 18 bénévoles. Ouverte à tous, la Lingomobile est surtout occupée par des retraités et des personnes à mobilité réduite qui veulent se rendre au supermarché ou chez le médecin. Peu fréquenté à son lancement, le service compte aujourd'hui 58 habitués. Le prix abordable, deux euros par trajet, et la bonhomie des bénévoles y sont pour beaucoup dans ce succès. Rencontre avec Alain Clemmer, jeune retraité de la métallurgie et chauffeur du jour.

Guillaume Reuge

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