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Installée au centre socio-culturel de l'Albatros, Razynn Peyi veut également promouvoir d'autres aspects de cette culture et pas uniquement ce qui a trait au folklore. L'histoire, la langue, la littérature sont autant de trésors que l'association souhaite faire découvrir. Ouverte sur les autres, Razynn Peyi revisite des recettes ou des chants traditionnels d'Alsace pour créer des ponts entre les deux cultures, tout en gardant une identité bien créole, teintée de bonne humeur. Composée de 36 membres, l'association se réunit deux fois par semaine à Lingolsheim et se comporte un peu comme une grande famille. D'ailleurs, quatre générations s'y côtoient.
France-Lise Aigle, trésorière et manager de l'association Razynn Peyi.
Guillaume Reuge
Razynn Peyi, en créole « les racines du pays », est une jeune association née il y a 3 ans en Alsace pour promouvoir la culture créole au sens large : des Caraïbes à l'océan indien. Danse, chant, musique, culture culinaire sont au programme de l'association qui n'hésite pas à voyager à Paris, en Allemagne, dans les petits villages alsaciens pour faire découvrir la richesse de la culture créole.
Le deuxième Festival des oiseaux s’est tenu dimanche 2 octobre dans le Parc des oiseaux, à Schiltigheim. La fête était organisée par « Côté rue Côté voisins ». Jardins partagés, distribution de vin chaud en hiver… Cela fait plus de dix ans que l’association s’investit pour la solidarité dans ce quartier.
Simone Ahrweiler
Un jeu vidéo avec Hautepierre pour décor ? Le pari est lancé, des jeunes apprennent à créer leur propre jeu, chaque jeudi soir, au centre socioculturel de Hautepierre. Il s'agit du projet Fabriquer, inventer et partager à l'heure du numérique, créé il y a un an, en partenariat avec l'association Horizome et le Shadok. Une cinquantaine d'enfants y ont déjà participé.
Timothée, un des trois intervenants, enseigne les bases du code aux enfants de l'atelier. Photo: Sarah Bos
Les yeux rivés sur son écran et les oreilles attentives aux conseils de l'intervenant du jour, Aissar, 13 ans l'assure : plus tard, il deviendra codeur. Comme une cinquantaine d'enfants, ce jeune de Hautepierre participe à l'atelier de création de jeu vidéo, organisé dans le cadre du projet Fabriquer, inventer et partager à l'heure du numérique (FIP), lancé par Horizome et le Shadok.
Ouverte à tous les jeunes de Hautepierre, cette expérience vise à réaliser un jeu vidéo commun dont le décor est la maille Karine. « Ce sont les enfants qui ont choisi le lieu, parce que c'est de là qu'ils viennent en majorité, explique Grégoire Zabé, chef de projet. L'idée est qu'ils se réapproprient leur propre quartier. »
« Le rendu final devrait prendre la forme du jeu GTA (un monde ouvert peuplé de gansters, interdit aux moins de 18 ans), précise Matar, intervenant spécialisé dans le graphisme. Quand on a fait la tournée des mailles pour questionner les enfants sur le type de jeu qu'ils voulaient créer, c'est le titre qui est revenu le plus souvent. » Mais il ne sera pas question d'en reprendre les codes transgressifs : pas de violence, ni de mission à accomplir. « Il s'agit avant tout de créer un espace virtuel que les jeunes pourront parcourir et découvrir », précise Grégoire Zabé.
La cathédrale à Hautepierre
Avant d'en arriver là, l'équipe a d'abord sillonné le quartier pour faire des prises de vues réelles des immeubles où vivent les participants,afin de les modéliser au sein du jeu. Si certains en ont profité pour modifier leurs lieux de vie, en ajoutant une terrasse à leur appartement ou des escalators à leurs immeubles, d'autres ont imaginé tout leur quartier différemment. Une forêt peuplée d'animaux sauvages a ainsi poussé en plein centre de Hautepierre.
« Ces jeunes n'apportent pas de réponses urbaines pratiques. Ils s'inspirent de l'imaginaire d'autres jeux, analyse Grégoire Zabé. Mais tout cela raconte quelque chose sur leur envie de s'approprier leur quartier. L'un d'entre eux a posé la cathédrale de Strasbourg sur la place Jean-Giono. Cela dit peut-être quelque chose de l'importance de cette place dans Hautepierre.»
Une trentaine de personnages représentant les participants ont été créés. La dernière étape a débuté en septembre : il s'agit maintenant de mettre en place des interactions entre les différents personnages virtuels, qui pourront alors raconter leurs histoires. Cet atelier devrait se terminer en décembre, avec une restitution prévue fin janvier au Shadok.
Sarah Bos et Maxime Maréchal
Née en mars 2015 à Lingolsheim, la Lingomobile est un service de transport à la demande. Elle fonctionne toute l'année, sauf les week-ends, grâce à un roulement de 18 bénévoles. Ouverte à tous, la Lingomobile est surtout occupée par des retraités et des personnes à mobilité réduite qui veulent se rendre au supermarché ou chez le médecin. Peu fréquenté à son lancement, le service compte aujourd'hui 58 habitués. Le prix abordable, deux euros par trajet, et la bonhomie des bénévoles y sont pour beaucoup dans ce succès. Rencontre avec Alain Clemmer, jeune retraité de la métallurgie et chauffeur du jour.
Guillaume Reuge