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Déjà ouvert pour les adultes, le centre socioculturel de l'Elsau a mis en place à la rentrée un atelier d'échecs pour les enfants. C'est Louise Roos, chargée de mission au CSC et fille de Jean-Luc Roos, maître international, qui anime cette session tous les mardis de 17h à 18h. A terme, le CSC souhaite créer un club à l'Elsau pour participer à des compétitions.
Concentration, mémoire, raisonnement... Le jeu d'échecs est très formateur pour les enfants.
Romain Boulho et Estelle Pattée
Donner l'envie et les moyens aux femmes du quartier de créer leur activité : c'est l'objectif de Studiobjet. Cet incubateur à projets leur propose depuis la mi-septembre des ateliers d'apprentissage, autour de la couture, du bois, ou encore du métal.
Depuis le 14 septembre, Studiobjet, incubateur à projets implanté au Neuhof, fait un nouveau pari. Celui d’aller chercher des femmes, le plus souvent issues de l’immigration, et de faire naître en elles une fibre entrepreneuriale. Ainsi, jusqu’au 18 décembre, dix groupes de dix femmes vont profiter du dispositif techniques et matières nouvelles pour les femmes, proposé gratuitement. Après une découverte des techniques de couture, les semaines suivantes seront consacrées à d’autres matières comme le bois ou le métal.
Une initiative qui repose sur deux constats. « Traditionnellement dans nos statistiques on avait, parmi les gens qui venaient en tant que postulants à la création d’entreprise, un ratio de 40 % de femmes et 60 % d’hommes. L’an dernier, le pourcentage des femmes est tombé à 18 % sans que l’on ait d’explication. On s’est alors dit que nous allions relever le défi et que nous allions mettre des actions spécifiques en direction du public féminin », explique Henry Beillet, le gérant de cet incubateur technique implanté à l'arrière du campus de l'Association pour la formation professionnelle des adultes (AFPA). Un public féminin qui « s’autocensure » selon Anouk Terrier, chef de projet. « Même si elles étaient d’excellentes couturières dans leurs pays, elles vont souvent se contenter ici de faire de la retouche ».
Retraitées fan de couture et quadra sortie d'un burn-out
Ce mercredi matin, elles sont sept à s’affairer autour des machines à coudre. Se déplacant de poste en poste, Bada Aguilar, la formatrice, multiplie les conseils, les retouches. Cette semaine, elles travaillent sur des bâches de récupération, initialement utilisées à des fins publicitaires par les villes de la CUS, afin de les transformer en sacs à main et autres accessoires pour vélos. Parmi elles, deux retraitées passionnées de couture, Cécilia et Rosa, et Caroline* une ancienne cadre sortant tout juste d’un burn-out, venue parce qu'elle n'a pas droit aux formations Pôle emploi. Pas vraiment les profils de futurs entrepreneurs. Une diversité des profils qu’assument les responsables. « On sait qu’elles ne vont pas toutes créer leur activité en sortant, concède Anouk Terrier. Quant aux retraitées, elles peuvent devenir des portes paroles dans les familles et dans le quartier, et donner des idées aux autres. » L’objectif est donc surtout de mettre en place une dynamique. « On peut aussi faire découvrir d’autres matières, donner des idées. En plus, on est à l’AFPA, elles peuvent avoir envie de bénéficier d’autres formations », conclut Henry Beillet, qui pense déjà à élargir et améliorer le dispositif. « Courant décembre, une mission parallèle se mettra en place. Une plateforme “Techstyle“. L’idée est de monter un outil matériel commun autour duquel rassembler des couturières isolées, créer une sorte de coopérative.»
Parmi les trente projets passés par l’incubateur, filière de Starthop, société de conseil en création d’entreprise implantée dans le Neuhof, neuf se sont concrétisés.
*Le prénom a été modifié à sa demande.
Bada Aguilar, la formatrice, raconte son parcours.
Audrey Altimare et Antoine Terrel
Mardi soir, le centre nautique de Schiltigheim accueillait près de 350 enfants pour la rentrée du club de natation Léo Lagrange. Une rentrée un peu particulière, puisque les licenciés retrouvaient leur piscine, fermée pendant quatorze mois pour des travaux.
Jérémy Bruno, Benjamin Hourticq et Elodie Troadec
Heide Hilzinger apprend l’allemand aux réfugiés. Un travail qui n’est pas toujours facile.
Photos : Anna Riva (image à gauche) / DR (image à droite)
Comment et pourquoi avez-vous commencé à travailler avec les migrants ?
Les personnes qui doivent fuir de leur patrie ont besoin d’aide. C’est cette conviction qui m’a poussée à m’engager – et la rencontre avec Erich Jais, le responsable de Flüchtlingshilfe Kehl, a fait le reste. Le février dernier, j’ai commencé à donner des leçons d’allemand à deux familles du Kosovo, une fois par semaine.
Quelles sont les principales difficultés de cette activité ?
La langue est un obstacle important. Chaque réfugié a un niveau de scolarisation différent, une femme est analphabète, une autre n’a été à l’école que pour deux ans. Ainsi, la capacité d’assimilation et la concentration varient beaucoup de personne à personne. J’essaie de m’adapter aux besoins particuliers de chacun : cela n’est pas toujours simple. Un autre problème : les réfugiés restent pour la plupart du temps entre eux, ce qui les empêche d’améliorer leur niveau d’allemand.
Comment vous sentez-vous après les cours ?
C’est une sensation ambivalente. D’un côté, je suis contente, parce que les échanges sont toujours très vivants et riches. Mais d’autre part, chaque réfugié apporte avec soi son passé, un passé souvent pas facile. Je ne demande jamais d’en parler, mais il y a des personnes qui prennent l’initiative et racontent. Cela ne me laisse pas indifférente. J’y pense toute la journée d’après. C’est seulement après en avoir parlé avec quelqu’un de proche que je retrouve ma tranquillité.
Anna Riva, Nicolas Serve
Heide Hilzinger apprend l’allemand aux réfugiés. Un travail qui n’est pas toujours facile.
Comment et pourquoi avez-vous commencé à travailler avec les migrants ?
Les personnes qui doivent fuir de leur patrie ont besoin d’aide. C’est cette conviction qui m’a poussée à m’engager – et la rencontre avec Erich Jais, le responsable de Flüchtlingshilfe Kehl, a fait le reste. Le février dernier, j’ai commencé à donner des leçons d’allemand à deux familles du Kosovo, une fois par semaine.
Quelles sont les principales difficultés de cette activité ?
La langue est un obstacle important. Chaque réfugié a un niveau de scolarisation différent, une femme est analphabète, une autre n’a été à l’école que pour deux ans. Ainsi, la capacité d’assimilation et la concentration varient beaucoup de personne à personne. J’essaie de m’adapter aux besoins particuliers de chacun : cela n’est pas toujours simple. Un autre problème : les réfugiés restent pour la plupart du temps entre eux, ce qui les empêche d’améliorer leur niveau d’allemand.
Comment vous sentez-vous après les cours ?
C’est une sensation ambivalente. D’un côté, je suis contente, parce que les échanges sont toujours très vivants et riches. Mais d’autre part, chaque réfugié apporte avec soi son passé, un passé souvent pas facile. Je ne demande jamais d’en parler, mais il y a des personnes qui prennent l’initiative et racontent. Cela ne me laisse pas indifférente. J’y pense toute la journée d’après. C’est seulement après en avoir parlé avec quelqu’un de proche que je retrouve ma tranquillité.
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Heide Hilzinger apprend l’allemand aux réfugiés. Un travail qui n’est pas toujours facile.
Comment et pourquoi avez-vous commencé à travailler avec les migrants ?
Les personnes qui doivent fuir de leur patrie ont besoin d’aide. C’est cette conviction qui m’a poussée à m’engager – et la rencontre avec Erich Jais, le responsable de Flüchtlingshilfe Kehl, a fait le reste. Le février dernier, j’ai commencé à donner des leçons d’allemand à deux familles du Kosovo, une fois par semaine.
Quelles sont les principales difficultés de cette activité ?
La langue est un obstacle important. Chaque réfugié a un niveau de scolarisation différent, une femme est analphabète, une autre n’a été à l’école que pour deux ans. Ainsi, la capacité d’assimilation et la concentration varient beaucoup de personne à personne. J’essaie de m’adapter aux besoins particuliers de chacun : cela n’est pas toujours simple. Un autre problème : les réfugiés restent pour la plupart du temps entre eux, ce qui les empêche d’améliorer leur niveau d’allemand.
Comment vous sentez-vous après les cours ?
C’est une sensation ambivalente. D’un côté, je suis contente, parce que les échanges sont toujours très vivants et riches. Mais d’autre part, chaque réfugié apporte avec soi son passé, un passé souvent pas facile. Je ne demande jamais d’en parler, mais il y a des personnes qui prennent l’initiative et racontent. Cela ne me laisse pas indifférente. J’y pense toute la journée d’après. C’est seulement après en avoir parlé avec quelqu’un de proche que je retrouve ma tranquillité.
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Heide Hilzinger apprend l’allemand aux réfugiés. Un travail qui n’est pas toujours facile.
Comment et pourquoi avez-vous commencé à travailler avec les migrants ?
Les personnes qui doivent fuir de leur patrie ont besoin d’aide. C’est cette conviction qui m’a poussée à m’engager – et la rencontre avec Erich Jais, le responsable de Flüchtlingshilfe Kehl, a fait le reste. Le février dernier, j’ai commencé à donner des leçons d’allemand à deux familles du Kosovo, une fois par semaine.
Quelles sont les principales difficultés de cette activité ?
La langue est un obstacle important. Chaque réfugié a un niveau de scolarisation différent, une femme est analphabète, une autre n’a été à l’école que pour deux ans. Ainsi, la capacité d’assimilation et la concentration varient beaucoup de personne à personne. J’essaie de m’adapter aux besoins particuliers de chacun : cela n’est pas toujours simple. Un autre problème : les réfugiés restent pour la plupart du temps entre eux, ce qui les empêche d’améliorer leur niveau d’allemand.
Comment vous sentez-vous après les cours ?
C’est une sensation ambivalente. D’un côté, je suis contente, parce que les échanges sont toujours très vivants et riches. Mais d’autre part, chaque réfugié apporte avec soi son passé, un passé souvent pas facile. Je ne demande jamais d’en parler, mais il y a des personnes qui prennent l’initiative et racontent. Cela ne me laisse pas indifférente. J’y pense toute la journée d’après. C’est seulement après en avoir parlé avec quelqu’un de proche que je retrouve ma tranquillité.
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Croissants, pains au chocolat, kouglofs et autres viennoiseries. Recruteurs et demandeurs d'emplois se sont retrouvés mardi 22 septembre pour un Café-contact emploi, autour d'un petit-déjeuner au centre médico-social de la Montagne-Verte.
Ils étaient une petite centaine de demandeurs d'emploi et une dizaine de recruteurs à participer ce mardi au Café-contact emploi organisé au centre médico-social. La manifestation se veut moins formelle que les habituels salons et autres forums de l'emploi. Mais qu'est-ce qui attire les recruteurs à cette rencontre ? Qu'est-ce que cela apporte de plus que les circuits d'embauche « classiques » ? Eléments de réponse à travers le portrait de trois recruteurs présents lors de l'événement.
Alexandre Rousset et Aurélie Sipos
Contrairement à ce que son nom indique, le street workout peut aussi se pratiquer en salle. Faute de mieux, une cinquantaine de jeunes de Strasbourg s'entraîne trois fois par semaine à cette discipline de "musculation de rue" dans une salle de gymnastique du centresocioculturel de l'Elsau. Devant le succès grandissant, Badr Yahyaoui, animateur et responsable jeunesse, a le projet de créer un parc urbain entièrement dédié à cette pratique.
Loup Espargillière et Estelle Pattée
Infos pratiques
Hall du théâtre de Hautepierre. 13, place André Maurois, 67200 Strasbourg. Tram A, arrêt Cervantès. Réservations : 06 20 06 62 12 ou par mail ci.tableetculture@live.fr. Ouvert tous les midis et les soirs de spectacle, 7,50 € entrée-plat ou plat-dessert, 10 € le menu complet.
Christelle Pravixay, Clément Grégoire