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  1. Le légendaire Strand Hotel a traversé le temps. Construit en 1901, au temps de la domination britannique, l’hôtel a vu défiler les dignitaires de l’Empire des Indes.
  2. L’écrivain George Orwell, officier de police entre 1922 et 1927, avait ses habitudes dans la cafétéria de l’hôtel lorsqu’il se rendait à Rangoun.
  3. Lors de leur occupation du pays de 1941 à 1944, les Japonais ont investi le Strand,  transformant le bar en écurie pour les officiers.
  4. Nationalisé en 1963 par l’armée, le Strand est tombé en décrépitude jusqu’en 1990, quand un investisseur privé décide de remettre en état l’hôtel.
  5. Faisant face à l’ambassade de Russie, le Pegu Club, construit en 1882, est à l’abandon mais présente un état de conservation remarquable.
  6. Club le plus sélect des colons britanniques. En 1910, 350 membres s’y pressent pour le billard, les cartes ou le whisky. Durant la Seconde Guerre mondiale, les Japonais y installent leur club privé et font venir des geishas.
  7. Aujourd’hui, le site appartient à l’armée birmane. Des familles de militaires vivent toujours autour des bâtiments de l’ancien fleuron du Raj.
  8. La rumeur veut que le Pegu Club soit aménagé en hôtel. En attendant, il ne figure pas sur les cartes touristiques.
  9. Sur sept hectares de verdure, au centre-ville, s’élèvent les tours et les ailes en brique rouge du Secrétariat, également appelé le Ministère. Il est fermé aux visiteurs.
  10. Ce complexe était l’épicentre du pouvoir britannique en Birmanie : on y gérait notamment la finance, la police, la justice, la marine et le commerce.
  11. Le lieu est aussi célèbre pour avoir été le théâtre de l’assassinat du général Aung San le 19 juillet 1947. 
  12. Des négociations sont en cours entre le gouvernement et un collectif d’artistes pour le transformer en partie en site culturel.
  13. Du 58 au 62 de la Pansodan Street s’élève le Soafer’s building, construit en 1906 sur les plans de l’architecte Thomas Swales. Il abritait des activités de négoce.
  14. Depuis 1971, la Lokanat Gallery occupe une partie du premier étage. C’est aussi sous ce nom que l’immeuble est connu aujourd’hui.
  15. Une quarantaine de propriétaires détiennent cet immeuble, sur quatre niveaux de logements, administrations, tea shops ou maisons d’hôtes.
  16. Un restaurant japonais a ouvert ses portes en avril 2014. Une aubaine pour attirer le regard sur ce patrimoine, d’après le Yangon Heritage Trust.

 

Photos Guillaume Jacquot : 1-6, 8-10, 13-16

Photos Loïc Bécart : 7, 11, 12

  1. Un million d’habitants vivent sur une surface équivalente à 70 fois Paris vit, pour la plupart des fonctionnaires et des militaires.
  2. De grandes artères quadrillent les 700 kilomètres carrés de Nay Pyi Taw. Très bien entretenues, elles ne sont empruntées que par de rares voitures.
  3. Chaque rond-point monumental est orné d’une fleur en béton.
  4. Tous les espaces publics sont soigneusement jardinés.
  5. Les zones résidentielles semblent désertes. La couleur des toits des maisons indique le lieu de travail des habitants : vert, par exemple, pour les employés du ministère de l’Agriculture.
  6. Le Parlement est le site le plus somptueux de Nay Pyi Taw. Deux ponts suspendus mènent au portail d’entrée.
  7. Le complexe compte 31 bâtiments, répartis sur 814 hectares.
  8. De longs couloirs traversent le bâtiment central. Hors des sessions parlementaires, il n’y a presque personne. 
  9. Les zones urbanisées forment un archipel composé d’îlots éloignés les uns des autres. Ils sont cernés de chemins en terre brute.
  10. Des vaches et des buffles paissent sur des terrains inoccupés.
  11. Nay Pyi Taw n’est pas une destination touristique. En dehors des grands événements comme le sommet de l’Asean, les nombreux hôtels de la ville restent souvent vides. 

Les Birmans font l'apprentissage de la démocratie. Les changements sont visibles dans la vie quotidienne, mais les partis doivent préparer la relève, réinventer la démocratie locale et construire la paix, les journalistes apprendre un nouveau métier et le clergé bouddhiste trouver de nouvelles marques dans une société en pleine évolution.

 

Génération Rangoun

LEGENDE

Crédit photos : Violetta Kuhn et Sarah Ennemoser 

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La jeunesse de Birmanie a soif. Soif d'apprendre et d'entreprendre, soif de liberté après un demi siècle de dictature militaire. 
A Rangoun, la capitale économique qui s'éveille, les 20-30 ans, grandis à la campagne ou formés à l'étranger viennent tenter leur chance, espérant s'inventer un autre avenir que celui de leurs parents. Engagés et impatients, inquiets et généreux, les jeunes se cherchent une place dans un pays meurtri qui s'ouvre tout juste au monde.

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La guerre civile qui ronge encore aujourd’hui la Birmanie est le fruit complexe de violences et de trahisons sans cesse renouvelées entre factions communistes, groupes ethniques armés et pouvoir central depuis plus de soixante ans. 

Caroline Anfossi, Clémence Lesacq

Le marché automobile birman reste fortement régulé par le gouvernement. Les décisions prises en matière de licences d'importations ou de baisse de taxes se répercutent immédiatement sur le nombre de voitures enregistrées dans le pays.

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