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Le 26 novembre prochain, le C(h)oeur des femmes recevra officiellement son prix à Paris, au théâtre des Trois Baudets. Une fierté pour ces femmes du Neuhof.
Maxime Mainguet
Plafonds hauts et vitraux apporteront une lumière vive aux collections du premier étage, tandis qu'au deuxième, les anciennes cuves d'eau laissées apparentes et l'étroitesse des fenêtres rendront sûrement l'atmosphère plus mystérieuse.
Pour l'instant, les ouvriers occupent encore le château d'eau. Les travaux ont débuté en février 2013 et l'ouverture est prévue le 29 novembre prochain. D'ici là, le musée ne respectera pas les normes en vigueur et ne pourra ouvrir normalement au public. Chaque visiteur devra d'abord s'inscrire sur internet et adhérer à l'association du musée avant d'acheter son billet d'entrée.
Au total, il faudra dépenser environ 10 euros, adhésion comprise, pour une première visite. La direction espère régler ce problème d'ici mars 2014, et ainsi ouvrir ses portes à un large public, avec des vrais horaires de musée.
À l'Est de Neudorf, 2 rue du Vieil Armand, la résidence les Cattleyas se reconnaît à sa façade vieillotte. Des jeunes sur le parvis fument leur cigarette. A l'intérieur, des parties communes et des studios propres un peu usés par le temps.
C'est au cinquième étage de cet immeuble du CROUS que vit Hugo. À 19 ans, cet étudiant en première année de sociologie, boursier, occupe un studio de 19 m2 qu'il loue 400 euros. Avec les APL, il en est de 200 euros de sa poche. Même s'il se sent à l'aise ici, il a quelques problèmes. Notamment avec la connexion internet qui est capricieuse ou le chauffage qui refuse de s'éteindre. Il aimerait, au cours de ses études, vivre dans son propre appartement où il serait libre de faire ce qu'il veut. Peut-être en colocation.
Par Violetta Kuhn/CUEJ
Délaissé depuis 1955, l'ancien château d'eau de la SNCF, rue de Koenigshoffen, accueillera dès le 29 novembre un musée consacré au culte vodou.
C'est une des plus importantes collections d'art vodou en Europe. Plus de mille objets issus de ce culte d'Afrique de l'Ouest seront bientôt proposés aux Strasbourgeois. Statuettes en bois, masques géants, mais aussi des fétiches moins épurés, faits de cordes, de plumes, d'alcool et de sang d'animal. Marc Arbogast, ancien PDG des brasseries Fischer et propriétaire du château d'eau, a voulu partager sa collection personnelle dans un musée. Durant toute sa carrière il a multiplié les visites sur le continent africain et rapporté de nombreuses œuvres de ses voyages.
L'ancien brasseur a investi plus d'un million d'euros dans la rénovation des 600 m² du château d'eau. Des fonds personnels qui lui ont aussi permis de recruter une équipe de spécialistes. Nanette Jacomijn Snoep, conservatrice au musée du quai Branly, s'occupera de l'exposition permanente. Bernard Müller, chercheur indépendant et professeur d'anthropologie à l'EHESS (Ecole des hautes études en sciences sociales), sera le directeur artistique du musée. Pour lui, cette exposition sera l'occasion de sortir des poncifs habituels sur le vodou. " On veut montrer le contemporain du vodou, c'est une pratique en constante évolution qui est loin de l'imaginaire collectif. "
Là aussi la résidence est nouvelle. C'est le groupe d'assurance MACSF, spécialisée dans le domaine médical, qui gère cette résidence privée ouverte depuis le mois de septembre. Les 280 studios et appartements sont d'ores et déjà occupé à 80 %. Une salle de sport, un foyer et des salles de révision au rez-de-chaussée rendent l'endroit attractif. Les loyers sont plus chers que dans les résidences du Crous. Ce qui n'a pas dissuadé Xavier d'emménager ici pour sa première année à l'université.
Par Anthime Verdier/CUEJ
« Ce n'est pas le même type d'histoires, par rapport aux spectacles d'impro avec les adultes. C'est plus visuel, on privilégie les univers imaginaires, on surjoue plus mais on ne veut pas bêtifier », explique Flavien Reppert, fondateur de la compagnie il y a dix ans. Le conte est une forme de leçon, et les acteurs ne manquent pas d'y glisser parfois de petits messages pédagogiques durant leurs improvisations. Par exemple, le renard, à manger trop de bonbons, finit par y perdre ses dents.
A l'issue des 45 minutes, l'examen du jour est réussi : applaudissements et chanson reprise en choeur comme preuves de leur succès. « Les enfants étaient à fond, ils sont bien rentrés dans le spectacle », se satisfait Flavien Reppert. Ils reviendront dans quelques mois à la Robertsau, avec juste une guitare, et leurs imaginations en bandoulière.
François Delencre
Au 130 de l'avenue du Rhin, le Crous a ouvert en septembre une nouvelle résidence. À 20 ans, Jules est un des heureux locataires. Il profite d'un immeuble flambant neuf. Les loyers sont un peu plus élevés, certes, mais le confort est au rendez-vous.
Anthime VERDIER/CUEJ