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Le Pacte vert, voté en 2019, peut être menacé par cette nouvelle réglementation. © Celia Moebs

Le Parlement européen a donné cette semaine son avis sur le futur budget à long terme 2028-2034. Ce qui a provoqué de nombreux débats autour de la question des ressources propres et d’un nouvel emprunt commun.

Alors que Donald Trump menace plus que jamais l’économie européenne, les eurodéputés cherchent la juste manière de réagir. Entre solutions à court et long terme, le Parlement envisage tous les scénarios pour parer à l’imprévisibilité du président américain.

L’adhésion de la Turquie à l’Union européenne est gelée, une fois de plus, par le Parlement européen. © Axel Guillou

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À l’heure de grands bouleversements géopolitiques, l’intégration de la Turquie dans l’UE est donc plus incertaine que jamais.

Matis Biller-Goeffers et Axel Guillou

En effet, le statut officiel de candidat accorde à la Turquie un financement de l’UE, baptisé Instrument d’Aide de Pré-adhésion. Depuis 2007, Ankara a bénéficié de plus de 9 milliards d’euros d’aide pour s’adapter aux normes européennes et mener des réformes en vue de son intégration. Au moment où le budget de l’Union est débattu pour les prochaines années et que la tendance est aux économies, beaucoup d’eurodéputés s’interrogent sur la légitimité de cette aide au régime turc. Jordan Bardella (Patriots for Europe, extrême-droite) appelle, notamment, à “fermer le robinet des subventions”.

Avec le Français Christophe Gomart (Parti populaire européen, droite), le Chypriote Costas Mavrides a défendu un amendement, rejeté, qui proposait l’arrêt complet de la procédure d’intégration turque. Selon lui, ce statut de candidat donne à la Turquie un pouvoir géopolitique, qu’elle utilise pour poursuivre une “politique d’expansion néo-ottomane”. Il critique le “deux poids, deux mesures” de l’UE avec ce pays, qu’il juge dangereux par rapport à la Russie, qui fait, elle, l’objet de sanctions fermes. L’Union a des “armes économiques”, comme les sanctions, qu’elle devrait, selon Costas Mavrides, utiliser.

Une révision des quotas d’émissions automobiles de CO₂ sur les chapeaux de roue

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