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Ce mercredi 27 septembre, six jeunes Portugais confrontent 32 États devant la Cour européenne des droits de l'Homme, à Strasbourg. Accusés d'inaction climatique, ceux-ci vont tenter de convaincre les juges que la requête des plaignants est irrecevable.
Voici notre direct pour suivre les débats de la journée.
Pour tout comprendre de cette affaire, vous pouvez consulter notre analyse.
11 h 02 : La présidente du Parlement européen pousse pour l'adhésion de l'Ukraine et de la Moldavie à l'Union européenne
Dans un entretien avec European Newsroom, un groupe d'agences de presse européenne, la présidente du Parlement européen, Roberta Metsola a déclaré, mardi 26 septembre, que "si l'Ukraine et la Biélorussie sont prêtes les négociations d'adhésion devraient pouvoir commencer d'ici la fin 2023". Pour rappel, l'UE avait accordé en juin 2022, le statut de candidat à l'adhésion à l'Ukraine et la Moldavie. Un rapport doit être rendu à la fin octobre sur l'état des progrès réalisés par les deux pays.
10h30 : "La Cour devrait donc détourner les yeux ?", demande Alison Macdonald, l'une des avocates des plaignants.
"La Convention (des droits de l'Homme) n'offre aucune protection aux jeunes face au changement climatique. Le problème serait trop compliqué, trop global, trop mondial... La Cour devrait donc détourner les yeux ?", a questionné Alison Macdonald, une des avocates des plaignants portugais.
Pour répondre à la défense, qui affirmait que les plaignants n'avaient pas encore épuisé les voies de recours internes, c'est-à-dire dans chaque pays concerné (condition pour pouvoir saisir la CEDH), l'avocate pointe "un manque d'effectivité dans les voies de recours internes pertinentes". "Intenter 32 procès simultanément serait extrêmement difficile, un véritable fardeau. Cela transformerait les droits des requérants en une illusion. Cette cour est mieux placée pour statuer sur les questions internationales relatives au changement climatique", a-t-elle avancé.
Au sujet de la qualité de victimes des requérants, point attaqué par le représentant du Portugal : "Les preuves catastrophiques des scientifiques montrent que les dommages vont s'aggraver. Les plaignants devront faire face à des préjudices non négligeables. Ils seront pires quand nous dépasseront les 1,5° C de réchauffement."
"Le fait que ces risques concernent d'autres personnes ne fait pas moins d'eux des victimes. Le fait que certains de ces risques ne soient pas encore présents ne les prive pas non plus de leur statut de victime", a conclu Alison Macdonald.