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En France, un accident du travail, pour être reconnu comme tel, doit être un incident « soudain et imprévu » (à la différence d’une maladie professionnelle) survenu sur le lieu de travail ou dans le cadre de la profession exercée. Les conséquences s’étendent alors de la simple brûlure au malaise cardiaque. Depuis dix ans, malgré les campagnes de prévention qui se multiplient, le nombre d’accidents du travail en France connaît une hausse progressive, selon les chiffres d'Eurostat.

En 2014, la hausse est à nuancer puisqu’elle s’explique davantage par un élargissement de la prise en compte des accidents que par une réelle explosion des cas. En 2020, c’est la crise du Covid-19 et le confinement qui ont largement fait baisser les chiffres, bien que les secteurs les plus touchés par les accidents du travail ont, pour beaucoup, continué leur activité.

Connu des Strasbourgeois et Strasbourgeoises, le festival Opération quartiers populaires (O.Q.P) revient sur scène cette année pour une huitième édition. Ce projet, qui voit le jour en 2016, est lancé par la compagnie Mémoires vives qui explore les quartiers populaires de France pour y construire, avec les habitants, des projets culturels et artistiques qui portent la voix de pratiques émergentes et invisibilisées. Également présent à Marseille, le festival O.Q.P souhaite proposer « une autre perspective des quartiers dans un contexte politique extrêmement délétère envers les quartiers populaires. O.Q.P, c’est une réponse citoyenne à la stigmatisation, la caricature et les clichés » assure Yan Gilg, le directeur artistique du festival.

Les quartiers au féminin

Encensée au festival d’Avignon cet été, Royaume, dernière création du chorégraphe Hamid Ben Mahi ouvre le festival ce mardi 26 septembre 2023, à 19 h 30, à l’espace culturel Le Point d’Eau, à Ostwald. À la frontière entre théâtre et chorégraphie, cette pièce présente des récits intimes et collectifs de femmes qui portent leur voix pour dénoncer le système patriarcal.

Samedi 30 septembre, à partir de 19 h 30, les compagnies Mira et Racines en mouvement invitent les Strasbourgeois.es pour une carte blanche au féminin. Je m’appelle Désirée, Et mon cœur se mit à danser, Sois belle et t’es toi : sur la scène du Point d’Eau, ces trois spectacles mettent à l’honneur les femmes des quartiers et interrogent l’héritage laissé à leurs filles.

Brel et Barbara à la sauce 2023

Vendredi 29 septembre, à 20 heures, le Point d’Eau accueillera la dernière création de la compagnie La rage de dire : « De Brel à nous ». Comme un hommage du rap à la chanson française, rappeurs et rappeuses réinterpréteront les titres les plus emblématiques de Charles Aznavour, Jacques Brel, Barbara ou encore Georges Brassens.

Le duo de comédiens Spotlight proposera jeudi 28 septembre 2023 un remix de Roméo et Juliette version Enzo et Virginie : la rencontre entre un comédien et une femme de ménage. Rendez-vous à 20 heures au théâtre du Point d’Eau.

Pour clôturer la semaine, O.Q.P. invite danseurs professionnels, amateurs ou néophytes de tout âge à s’affronter à l’occasion d’un Battle de Breakdance au théâtre du Point d’Eau, à partir de 15 heures.

 

Laura Baudoin

Au Palais de Justice de Strasbourg, deux hommes originaire de Pologne viennent d'être condamnés pour association de malfaiteurs dans le but de commettre un vol de Porsche. Crédit : Alexia Lamblé. 

Un reproche que semblent partager les activistes et associations environnementales au sujet de la planification écologique menée par le gouvernement.

Une sortie du charbon repoussée 

Parmi les annonces du chef de l’État les plus décriées, la sortie du charbon d’ici à la fin de son quinquennat. Pour Nicolas Nace, chargé de campagne Transition énergétique à Greenpeace France, « cette sortie du charbon en 2027 est un aveu d’échec pour Emmanuel Macron, qui tente de la déguiser en progrès. La France aurait dû sortir du charbon il y a des années. » Interrogée par l’AFP, Andreas Rüdinger, spécialiste de l’énergie à l’Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI) regrette de son côté « une annonce en trompe-l'œil », alors qu’elle était « initialement prévue en 2022 ». Parmi les autres objectifs énoncés par Emmanuel Macron, celui d’une baisse de 55 % des émissions à effet de serre à l’horizon 2030 par rapport à 1990. Pour l'atteindre, il mise sur le volet des transports avec une enveloppe gouvernementale de 700 millions d’euros afin de bâtir 13 RER métropolitains. Il a aussi rappelé hier son objectif d’un million de voitures électriques produites en France d’ici 2027. Autre ambition phare évoquée, produire « un million de pompes à chaleur d'ici à la fin de son quinquennat ». 

« L’obsession technologique du président »

Ces deux derniers objectifs confirment « l’obsession technologique du président de la République », selon Greenpeace. « Si ces derniers outils sont indispensables pour réduire les émissions de gaz à effet de serre françaises, les utiliser massivement sans les associer à des politiques de sobriété et d’efficacité énergétiques ne permettra pas d’atteindre nos objectifs climatiques et aura des conséquences négatives sur le pouvoir d’achat des plus précaires. »

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