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L'acheminement d’aide humanitaire est particulièrement difficile dans cette région ravagée par des années de conflit. L’unique point de passage entre la Turquie et la Syrie a été bloqué pendant quatre jours suite aux séismes. Lundi 13 février, le président syrien Bachar El-Assad a accepté d’ouvrir deux nouveaux points de passage transfrontaliers. Le président d’Alsace-Syrie espère que d’autres couloirs vont être mis en place : « C’est urgent. Là-bas, les gens n’ont plus rien. Ils dorment par terre. »
Denrées non périssables, produits d'hygiène, couvertures...
À quelques quartiers du local, devant l’entrée du Auchan de Haute-Pierre, des bénévoles français et syriens s’activent pour récolter des dons : « Bonjour madame ! Pour les Syriens touchés par le séisme », « On collecte de la nourriture pour aider en Syrie », « Un petit geste ? » Ils sont six à arpenter le centre commercial ce vendredi matin.
Parmi les volontaires, Mohammad, 26 ans, a fait appel à son « réseau », sur Instagram, pour soutenir son pays d’origine. Sa copine Zoé, 25 ans, a ramené son frère Félix et son collègue Florent, tous deux vingtenaires. Pour leur première collecte, les deux jeunes hommes peuvent compter sur l’aide de Samir, 21 ans, et Amir, 19 ans, membres de l’association Alsace-Syrie, qui n’en sont pas à leur coup d’essai.
L'association recueille des denrées alimentaires non périssables, des produits d'hygiène, des couvertures, et des tentes, mais pas de vêtements. Les dons peuvent être déposés au local de l'association Alsace-Syrie, 217 route de Schirmek à Strasbourg.
Audrey Senecal
Édité par Baptiste Candas
« Il y a un élan de générosité incroyable. La Turquie reçoit beaucoup d’aide. Et tant mieux ! Mais il n’y a rien pour les Syriens », regrette Nazih Kussaibi, président de l’association Alsace-Syrie.
Alors que le bilan des séismes a dépassé les 41.000 morts, les Nations unies lançaient jeudi 16 février un appel à l’aide internationale afin de récolter un milliard de dollars pour la Turquie. Côté Syrie, où 3 688 personnes ont perdu la vie, tout est plus compliqué.
Aux mains des rebelles, la zone sinistrée est « encerclée » entre la Turquie et les territoires du sud contrôlés par le régime de Bachar El-Assad. « Les gens n’ont nulle part où aller », déplore Nazih Kussaibi, qui connaît bien la situation dans le nord-ouest de la Syrie, avec qui il est en contact régulièrement.
Trois containers envoyés en Syrie le week-end prochain
Dans le local de l’association, à Strasbourg, des cartons remplis de nourriture et de médicaments s’entassent jusqu’au plafond. « Nous allons envoyer trois containers vers la Syrie le week-end prochain, assure le président. Il va nous falloir des mois de mobilisation. J’espère que la générosité va continuer.»
« Mashallah » – Dieu soit loué, se réjouit-t-il lorsqu’une voiture entre dans la cour. Sa conductrice apporte du riz et des boîtes de conserve. Ces denrées devraient être distribuées dans la région sinistrée d’ici le mois de mars. « On suit les containers à chaque étape et on partage tout sur Facebook pour que les gens voient où vont leurs dons », explique Nazih Kussaibi.
Le plan industriel s'insère dans le pacte vert ayant pour objectif zéro émission de gaz à effet de serre pour 2050 © Image d'illustration de Midjourney (programme d'intelligence artificielle)
La septième édition du salon multi-pêche accueille ce week-end au Zénith de Strasbourg les experts du moulinet. Des adeptes de plus en plus jeunes qui se tournent vers les nouvelles pratiques du domaine.
De gigantesques feux sont en train de détruire les forêts chiliennes. Les températures extrêmes, la sécheresse et le vent les propagent très rapidement. Mais c'est aussi la structure des forêts qui les rend vulnérables aux flammes.
Ce passionné de technologie travaille chez Navicom, distributeur national de moteurs électriques réduisant le bruit des bateaux, ou encore des sondeurs GPS permettant de représenter les reliefs rocheux d’une étendue d’eau jusqu’à 200 mètres de large.
30 000 pêcheurs dans le Bas-Rhin
Pour Michael Teterycz, la pêche est devenue aujourd’hui « un loisir fun », à l’image du « street fishing ». Une pratique urbaine développée il y a quelques années, dans laquelle le pêcheur se déplace sur un maximum de coins de pêche en une session. Un exercice qui a généralisé une pratique plus soucieuse des espèces : « On pratique presque tous avec les poissons le "catch and release" [NDLR : attraper et relâcher] désormais, même les plus anciens », note le président de l’association.
Et même si la crise sanitaire a fragilisé de nombreux distributeurs de produits de la pêche, et a suspendu pendant deux ans l’organisation du salon, les espérances des commerçants sont élevées. Le public est attendu en masse dans le Bas-Rhin, département connu pour abriter plus de 30 000 pêcheurs sur son territoire.
Quentin Celet
Édité par Louise Llavori