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Du 4 au 6 février se tiennent les élections centrales à l’Université de Strasbourg. Sur le terrain, les listes étudiantes se battent pour obtenir des électeurs, alors que la participation atteignait péniblement les 15 % lors du dernier scrutin.
12h16 : "Ce budget n'est pas une fin en soi, c'est un commencement", estime la porte-parole du gouvernement, Sophie Primas
"Si les censures ne sont pas votées, nous devrions avoir un budget adopté mi-février et promulgué d'ici à la fin du mois de février", a déclaré la porte-parole du gouvernement, Sophie Primas, à l'issu du Conseil des ministres. "La fin du débat sur le budget permettra au gouvernement de poursuivre son action. (...) Ce budget ce n'est pas une fin en soi, c'est un commencement", a-t-elle poursuivi.
11h11 : Jean-Luc Mélenchon "n'est pas propriétaire du NFP" rappelle le député socialiste Boris Vallaud
"Je dois dire qu’il n’appartient pas à Jean-Luc Mélenchon de délivrer des brevets aux uns et aux autres. Il n’est pas propriétaire du Nouveau Front populaire et nous n’avons pas changé d’alliance", a réagi le chef de file des députés socialistes, aux déclarations de Jean-Luc Mélenchon estimant que le Nouveau Front populaire était "réduit d’un parti" après que le PS a annoncé ne pas voter la censure.
10h57 : Le vice-président du RN Sébastien Chenu veut de la "stabilité" jusqu'à la prochaine "possibilité" de dissolution
Sébastien Chenu a laissé entendre que son parti, le Rassemblement national, ne voterait pas la motion de censure insoumise, appelant de ses voeux une "stabilité" gouvernementale jusqu'à une éventuelle dissolution de l'Assemblée nationale à partir de l'été prochain. "On a besoin d'un budget (...) on a besoin de cette stabilité", a souligné l'élu du Nord, invité de BFMTV/RMC, qui considère que le texte "n'est pas à la hauteur".
10h15 : Le député LFI Eric Coquerel appelle les députés socialistes "à ne pas écouter les consignes de leur parti"
"Ceux qui ne votent pas la censure trahissent leurs engagements" vis-à-vis du Nouveau Front populaire, estime le président de la commission des finances et député LFI de Seine-Saint-Denis, visant directement les députés socialises dont la consigne de groupe est de ne pas voter la censure du gouvernement, au nom de "l'intérêt général". Eric Coquerel "espère encore" que la censure passe.
10h02 : Bonjour et bienvenue dans ce direct du mercredi 5 février consacré à l'examen des deux motions de censure du gouvernement Bayrou déposées par la France insoumise.
Live animé par Paul Ripert et Ismérie Vergne
Les points essentiels :
Le nombre de personnes sans-abri atteint un chiffre record en 2025 selon le dernier rapport de la Fondation pour le Logement des Défavorisés (ex Fondation Abbé Pierre), publié le 4 février 2025. Dans le Grand Est, région où l'offre d'hébergement d’urgence est pourtant la plus large en France derrière l'Ile de France, les structures d’accueil sont saturées.
"On n’a même pas de boulangerie"
"On attendait ça depuis longtemps", s’enthousiasme Monia Hammerchmidt, 44 ans, qui habite le quartier depuis sa naissance. "C’est ce que la Ville a trouvé pour créer un marché tout court", estime, ironique, Céline Hentz qui habite le quartier depuis 2021. "On manque de produits frais. Pour vous dire on n’a même pas de boulangerie", déplore la trentenaire. Malgré la présence d’un carrefour city en face de la place de l’Hippodrome, elle se dit contrainte d’aller faire ses courses à Kehl, en Allemagne, le week-end ou de faire des détours en rentrant de son travail la semaine. Des habitudes partagées par l’ensemble des habitants du quartier estime Anne-Véronique Auzet, membre du Conseil citoyen du Port-du-Rhin.
Un quartier en expansion
Cette habitante l’a vu évoluer depuis les années 1960, période à laquelle ses grands-parents avaient acheté dans le secteur. "Avant, il y avait des épiceries, deux ou trois boulangeries…", énumère cette ancienne professeur d’université. Mais le quartier s’est beaucoup développé en une dizaine d’années. Depuis 2017 et la construction d’une station du tram D, qui relie Strasbourg à Kehl, en Allemagne, ce quartier historiquement populaire a vu les projets immobiliers fleurir. "On est passé de 1 500 au début du siècle à 3 000 habitants", estime Gérard Schann.
Ce ne sera pas le seul marché hybride à Strasbourg. Le quartier de Cronenbourg devrait voir émerger le sien le 21 mars et Koenigshoffen en septembre prochain.
Adèle Pétret
Edité par Abel Berthomier
Réclamé depuis plus de dix ans par les habitants du Port-du-Rhin à Strasbourg, un marché devrait s’installer au printemps sur la place de l’Hippodrome. Un projet pour répondre au manque de commerces et créer du lien alors que le quartier connaît une croissance importante de sa population.
350 000, c'est le nombre de personnes qui ont passé au moins une nuit dans la rue en France en 2024, selon les données avancées par l’ex-Fondation Abbé Pierre dans son nouveau rapport sur l'état du mal logement en France, publié le 4 février 2025. Un chiffre en hausse constante depuis plus de dix ans. Crise du logement, difficultés d'accès au logement social, hausse des expulsions, les raisons qui poussent un nombre toujours plus important de personnes à la rue sont nombreuses.
Le Grand Est, et en particulier le Bas-Rhin, n'échappent pas à cette tendance : le Service Intégré d’Accueil et d’Orientation du Bas-Rhin (SIAO 67), une association d'aide aux sans abri financée par les collectivités locales, note une augmentation du nombre de personnes à la rue depuis 2022. Selon l'association, l’année 2023 a été marquée par des niveaux exceptionnellement hauts d’appels au 115, la barre des 10 000 appels par semaine dans le Bas-Rhin ayant été dépassée. Parmi les raisons possibles : une augmentation des arrivées sur le territoire (la demande d’asile ayant augmenté de 13%), les effets à retardement de la crise économique, qui fragilise les ménages et entraîne la perte d’un logement, ou encore des personnes déboutées de la demande d’asile. Le nombre de demandes d’hébergement auprès du SIAO 67 a ainsi augmenté de 21% en 2023, soit une moyenne de 2045 demandes par semaine1, majoritairement des adultes sans enfants2 ayant entre 25 et 59 ans et qui restent moins de huit jours. Les familles qui ont besoin d’un hébergement sont quant à elles le plus souvent hébergées à l’hôtel.
Des centres d’hébergement constamment saturés
Selon l'INSEE, le Grand Est est la région qui possède la plus grande capacité d’accueil après l’Île-de-France. Le nombre de places d’hébergement généraliste proposées aux adultes et aux familles en difficulté sociale, en hausse depuis 2019, atteint 18 500, dont les trois quarts sont destinées à l’urgence. Le Bas-Rhin et la Moselle font partie des départements de France où l’offre est la plus élevée.
Problème : le nombre de personnes sans-abri augmente plus vite que le nombre d'ouvertures de places d'hébergement. Dans le Bas-Rhin, élus locaux, ONG et associations caritatives pointent régulièrement du doigt la saturation des centres d’hébergement. "L’équipe 115 a eu beau fournir tous les efforts possibles et décrocher tendanciellement plus d’appels que par le passé, l’augmentation est tellement rapide qu'il est impossible de répondre à toutes les sollicitations", déplore l'association. En moyenne, seules 18% des demandes sont pourvues, laissant un grand nombre de personnes sans solution d'hébergement. Si le recours aux hôtels permet d’augmenter les capacités d’accueil pour les familles, "certains ménages peuvent attendre pendant plus d’un an une orientation vers une place en centre d'hébergement et de réinsertion sociale", précise le rapport annuel 2023 du SIAO.
"Cette réalité reflétée par les chiffres est également régulièrement remontée par la maraude et les partenaires qui la constatent au quotidien dans la rue", soulignant la très nette augmentation du nombre de familles avec enfants mineurs à la rue ou des personnes souffrant de pathologies avancées, comme une détresse psychique ou avec des troubles psychiatriques non diagnostiqués. La construction d’un nouveau centre d’hébergement d’urgence provisoire sur une friche de 2 000 mètres carrés dans le quartier de Montagne-Verte à Strasbourg promet d’accueillir 50 personnes de plus d’ici la fin de l’année.
(1) Contre 1852 en 2022
(2) 88 % en 2019 selon l’INSEE
Lilou Bourgeois