En 2012, les internautes ont signalé à l'Association française des fournisseurs d'accès à Internet (AFA) plus de 3000 sites à contenu pédopornographique. Un chiffre légèrement en hausse par rapport à 2011, où elle avait reçu un peu plus de 2800 signalements.
L'AFA – via le service « point de contact » - est ensuite chargée de faire le tri entre les contenus, et de juger s'ils sont licites ou non au regard de la loi. S'ils le sont, ils restent en ligne. Dans le cas contraire, l'AFA peut soit les supprimer directement, soit en référer à l'Office central de la lutte contre la criminalité liée aux technologies de l'information et de la communication (OCLCTIC), un service spécialisé de la Police Judiciaire.
Sur les 3000 sites signalés, l'AFA en a supprimé à la source plus de 600, contre un peu plus de 300 l'année d'avant. Un chiffre qui a donc plus que doublé.
Si les sites sont hébergés à l'étranger, l'AFA transmet les dossiers à l'INHOPE, une association européenne de fournisseurs d'accès.
Les internautes peuvent également signaler des contenus qu'ils trouvent choquants sur la plateforme « Pharos » du Ministère de l'Intérieur.
Chiffres détaillés publiés par l'Afa
Vincent Di Grande et Julie Lardon