© Amandine Poncet
Si la disparition progressive des zones industrielles du secteur a permis une diminution de la pollution atmosphérique, la norme européenne continue d'être dépassée. Pour encourager les automobilistes à adopter une conduite écoresponsable, la mairie a pris en juin 2020 un arrêté abaissant la vitesse de circulation à 30 km/h. Elle s’est également engagée à développer les zones 30 dans toute la commune. Le 1er janvier 2021 débutera la transformation de l’A35 en “boulevard urbain” (NDLR : axe aménagé de façon à réduire le trafic et les nuisances). “Ce changement est incontournable pour faire de la route de Bischwiller un axe moins pollué et dédié aux riverains”, explique Patrick Maciejewski, premier adjoint en charge de l’écologie, de l’urbanisme et des mobilités. Mais la mairie souhaite aussi favoriser des modes de transport alternatifs à la voiture.
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De 7h à 9h, la plate-forme multimodale voit passer des centaines de voyageurs venus de tout le département du Bas-Rhin.
Passé 9h, la gare s’endort et le calme reprend ses droits. Plus que l’ombre d’elle-même, il faut attendre 17h pour qu’elle se réveille de nouveau.
Elia Ducoulombier et Emma Steven
Le dioxyde d’azote (NO2) se forme dans l'atmosphère à partir du monoxyde d’azote produit lors de la combustion d’énergies fossiles, notamment par les véhicules diesel. Dans l’Eurométropole, le transport routier produit 65% des émissions de NO2. Au contact de la pluie et de la vapeur d'eau atmosphérique, le dioxyde d'azote se transforme en acide nitrique qui, en retombant au sol, participe à l’acidification des milieux naturels. Enfin, selon l'Organisation mondiale de la santé, le NO2 rentré en contact avec des rayons ultraviolets se décompose en produisant de l'ozone, hautement toxique. En se liant avec d’autres molécules présentes dans l’air, le dioxyde d'azote peut également former des particules fines particulièrement cancérigènes. Quarante fois plus toxique que le monoxyde de carbone**, le dioxyde d’azote favorise les problèmes respiratoires (bronchites, inflammations pulmonaires et insuffisances respiratoires) et jouerait un rôle dans le développement de maladies cardiovasculaires.
**Chiffre de l’Agence de la transition écologique.
Pour en savoir plus :
8h57. Quelques rares travailleurs en horaires décalés occupent les arrêts de bus. Sandra Hunsinger transite deux fois par jour par Hoenheim Gare. Tôt le matin, la femme de ménage prend un bus de la ligne 6 à l’arrêt Poincaré à Bischheim pour rejoindre le hub, situé proche des bureaux dans lesquels elle travaille. Juste avant 9h, elle reprend le bus pour se rendre à Souffelweyersheim. “Je n’ai pas de voiture. Cette ligne me permet de cumuler deux emplois. Mais avec le confinement, mes horaires ont changé et à partir de 9h il y a moins de bus…”, déplore la quadragénaire.
Elia Ducoulombier et Emma Steven