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La ligne 201 est la seule ligne de la Compagnie des transports du Bas-Rhin à passer par Hoenheim Gare. Elle dessert également la zone industrielle de la ville et la gare de Brumath. © Elia Ducoulombier. 

Le contrôle de l’armée allemande n’empêche pas les voyageurs d’emprunter les lignes de tram. Elles deviennent même très utiles aux Strasbourgeois qui vont s’approvisionner à la campagne en raison des pénuries. Appelée Hamsterfahrt, cette pratique est pourtant prohibée. En 1918, le réseau de tramways géré par la CTS atteint 105 km.
Photo prise entre 1914 et 1918 à l’actuel 158, route de Bischwiller (Schiltigheim).
© Strasbourg-Tramway © Emma Steven

 

Chronologie des friches de Schiltigheim-Sud

À Schiltigheim, les cyclistes dénoncent l'insécurité qui règne sur la route de Bischwiller. Élus locaux et associations pro-vélo s’accordent sur la nécessité de nouveaux aménagements cyclables, mais divergent sur les objectifs et la façon de les concrétiser.

“J’évite le plus possible de prendre cette route à vélo avec les enfants, c’est tellement dangereux que si je l’emprunte je préfère monter sur les trottoirs…”, confie Maud Trabin, une mère de famille schilikoise à propos de la route de Bischwiller. Absence de pistes cyclables, route étroite et trafic automobile important, cet axe est redouté des cyclistes. Une nécessité d’aménagement reconnue par la municipalité et par les associations pro-vélo.

Pour la nouvelle municipalité écologiste, au pouvoir depuis 2018 et réélue en juin 2020, l’enjeu est de taille. “Notre objectif est d’apaiser la circulation sur la route de Bischwiller grâce à une politique de mobilités douces. L’un de nos projets est de prolonger la piste cyclable sud de l’ancienne brasserie Fischer jusqu’à la médiathèque”, expose le premier adjoint Patrick Maciejewski, chargé des mobilités. 

“Il faut faire de la place aux vélos et instaurer un maillage cycliste sécurisé”, revendique Benoît Ecosse, du mouvement Vélorution. “Entre la mairie qui a été pro-voiture pendant vingt ans et la présidence de Robert Herrmann (2014-2020) à l’Eurométropole qui a mis beaucoup de bâtons dans les roues concernant les aménagements cyclables, Schiltigheim doit rattraper son retard”, déclare Dominique Montero, co-présidente de Cadr67, association partenaire de l’Eurométropole et de Schiltigheim.

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Chaque jour de semaine pendant la période de confinement, une soixantaine de voyageurs descendent du train Lauterbourg-Strasbourg arrivant à la station “Hoenheim-Tram” à 7h59. © Emma Steven

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En 2018, 75 157 voyageurs ont fréquenté la halte ferroviaire “Hoenheim-Tram”, selon la SNCF. Un chiffre en augmentation de 6% par rapport à 2016. © Emma Steven

Pendant la Première Guerre mondiale (1914-1918), les tramways sont placés sous le contrôle de l’autorité militaire. L’entretien du matériel est fortement dégradé par le manque de main-d'œuvre et la pénurie de matière première. Quatorze motrices sont réquisitionnées par l’armée allemande pour transporter des blessés. À partir de 1915, 260 femmes sont employées par la CTS pour pallier le manque de personnel masculin.
Photo prise entre 1914 et 1918 à l'actuel croisement entre la route de Bischwiller et de l’avenue de Périgueux (Bischheim).
© Strasbourg-Tramway © Loïc Gorgibus

 

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Les parkings relais permettent de garer sa voiture et d’obtenir un ticket aller-retour en transports en commun pour 4,20 euros la journée pour tous les passagers d’un même véhicule. © Elia Ducoulombier 

De 1877 à 1910, la Straßburger Pferde-Eisenbahn-Gesellschaft (ancien nom de la CTS) est chargée par la Ville de Strasbourg de créer sept lignes de tramway. En 1878, la ligne joignant la place d’Austerlitz à la place du Faubourg-de-Pierre est prolongée jusqu’à Hoenheim par la route de Bischwiller. Elle fonctionne d’abord grâce à la vapeur, mais la compagnie électrifie son réseau à partir de 1894.
Photo prise entre 1908 et 1914, à l’actuel 120, route de Bischwiller, devant la mairie de Schiltigheim. 
© Strasbourg-Tramway © Laura Remoué

 

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Mise en service en septembre 2000, la plateforme multimodale a été complétée en 2002 par une halte ferroviaire. © Emma Steven

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