Vous êtes ici

Un réseau d'acteurs (associations, entreprises, organismes publics) accompagne quotidiennement des jeunes isolés. Un travail au long cours qui vise à insérer ce public socialement et professionnellement.

[ Plein écran ]

Guy Eberhardt vit désormais seul avec sa femme dans 250 m². © David Darloy et Julien Lecot

[ Plein écran ]

Les salariés sont chargés de démarcher,  de conseiller mais aussi prévenir les clients en cas de produit manquant. © Amélie Rigo

"Nouvel appart, nouveau départ ! Ça fait 15 ans que j’habite ici et ça fait 15 ans que je ne veux plus habiter ici !", s’exclame Sukran Kandemir, le sourire aux lèvres. Pour cette jeune femme d’origine turque et sa famille, la destruction de la tour située au n°12 de la rue Kepler, officiellement programmée pour 2021, est porteuse d’espoir. Un constat partagé par quelques habitants. Pour eux, c’est l’opportunité d’enfin pouvoir quitter la cité. D’autant plus que les conditions de vie se sont nettement détériorées depuis le début des opérations de relogement en 2015.

[ Plein écran ]

Les commandes sont empilées avant d'être chargées dans les camions puis livrées. © Killian Moreau

La Rotonde, nouvelle cité-dortoir

13 novembre 2019

La Rotonde, nouvelle cité-dortoir

Début 2018, plus de 800 personnes se sont installées à la Rotonde, un ensemble immobilier prévu pour favoriser la mixité sociale.

[ Plein écran ]

Les employés remplissent les camions pour la livraison. © Killian Moreau

Fondée en 1938 à Marseille, la Compagnie Fruitière est une entreprise familiale spécialisée dans la culture et la distribution de fruits et légumes.

[ Plein écran ]

Du jeudi au samedi, l'étalage de poissonnerie est installé dans la boutique de Soprolux. © Killian Moreau

Noëlle a emménagé le vendredi 13 juin 1969 : "Ce jour-là, je m’en souviens, c’était mon anniversaire." L’octogénaire n’a depuis jamais habité ailleurs. Trois de ses quatre enfants sont partis. Seule sa fille Isabelle est revenue y vivre. A deux, elles partagent un logement social de 96m2. Cinq pièces, quatre chambres pour une famille de six personnes. C’était la règle à l’époque. Noëlle ne correspond plus aujourd’hui aux critères d’attribution d’un logement de cette taille, mais elle n’est pas pour autant menacée d’expulsion. La sous-occupation, "ce n’est pas un problème pour nous, assure Paul Strassel, coordinateur de l’antenne du bailleur social Ophéa (ex-CUS Habitat) à Cronenbourg. On peut rester dans un logement tant que le loyer est payé. Ce sont souvent des gens entrés il y a longtemps. S’ils y sont bien, pas de souci, qu’ils y restent". Ses enfants lui ont conseillé le contraire : "Quand mon mari est mort, ma fille m’a dit maman, il faut trouver un appartement plus petit. Mais moi j’ai tous mes meubles ici. Si je me retrouve dans un truc plus petit, j’aurais l’impression d’étouffer."

Pages