Pour Céline Oppenhauser, il s’agit de promouvoir « un travail d'accompagnement » pour responsabiliser les compagnies : « Par la réglementation, on incite à optimiser les livraisons. »
Aucune de ces solutions ne tient compte de la réalité des livreurs. Reste la piste de l’utilisation du canal. Une idée séduisante pour Michel Blandin : « Le monsieur qui vend des légumes sur son bateau, c’est astucieux ! C‘est une ouverture potentielle pour avoir des produits frais. » Mais cette option est techniquement au point mort : les quais d’amarrage se trouvent du mauvais côté du canal. Une question de propriété se pose aussi, selon Jean-Baptiste Alberico : « Le canal appartient aux Voies Navigables de France et on n’a pas étudié cette piste. »
Marie Dedeban et Mado Oblin