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Directrice de la publication : Nicole Gauthier
Encadrement : Etienne Guidat, Raphaël Da Silva
Rédactrice en chef : Juliette Mariage
Chef d'édition : Camille Battinger
Réalisation : Vincent Ballester, Florian Bouhot, Augustin Campos, Thibaut Chéreau, Louise Claereboudt, Tifenn Clinkemaillé, Marie Dédéban, Lucie Duboua-Lorsch, Boris Granger, Martin Greenacre, Nicolas Grellier, Pierre Griner, Phoebé Humbertjean, Louay Kerdouss, Melina Lang, Stefanie Ludwig, Mathilde Obert, Corentin Parbaud, Clémentine Rigot, Emilie Sizarols,Tom Vergez, Juliette Vilrobe, Sophie Wlodarczak, Camille Wong
Encadrement technique : Guillaume Bardet
Plus de 16 millions de personnes ont obtenu une licence sportive en 2014. Autant de sportifs inégalement répartis dans les 120 fédérations enregistrées en France, avec des pratiques souvent très différentes les unes des autres.
Après tout, qu'est ce qu'un joueur de basket a à voir avec un gymnaste ? Et comment choisit-on de faire du golf plutôt que du taekwondo ? Le football est le sport qui compte le plus de licenciés, mais est-ce pour autant réellement le sport le plus adapté à une majorité de sportifs ?
Outre des motivations personnelles, des dynamiques socio-économiques se mettent en œuvre dans le choix d'une pratique sportive. Le football, sport fédérateur par excellence, qui a uni le pays dans une grande communion nationale lors de la victoire des Bleus pendant la Coupe du monde 2018, est un cas à part. Son aura médiatique et la facilité technique qui permet de le pratiquer expliquent en partie son attrait. Pour autant, tous les Français ne sont pas égaux devant le choix de ce sport.
On dénombre parmi les licenciés seulement 6% de femmes. Par choix, ou en vertu de stéréotypes qui voudraient que les petites filles pratiquent des sports plus « élégants » comme la danse ou la gymnastique, tandis que les petits garçons développeraient leur talent au service d'un collectif ?
La place du genre dans le choix d'une pratique sportive est l'un des quatre thèmes que nous traitons dans ce dossier. Âge, genre, environnement socio-économique et localisation géographique, autant de facteurs qui conduisent à opter pour un sport plutôt qu'un autre.
Les inégalités que nous avons identifiées persistent. L'accessibilité à une diversité d'activités est pourtant un enjeu important dans la construction des individus, pour que chacun puisse un jour être libre de pouvoir s'épanouir sans contrainte dans le sport qui lui correspondrait le mieux.
Juliette Mariage
Sources : sports.gouv.fr
Crédits photo : pixabay.com
Athlètes érigés en héros nationaux, événements ultra-médiatisés, exhortation quasi-permanente à la pratique : le sport est incontournable dans la vie des Français. Et sous toutes ses formes, avec 120 fédérations, pour autant de sports différents. Mais cette diversité n'est pas accessible à tous. Âge, genre ou situation géographique : le choix d'un sport dépend aussi de facteurs indépendants de notre volonté.
30 millions d'euros. C'est ce qui sera déduit en 2019 du budget du ministère des Sports, si l'on en croit l'annonce faite le 24 septembre. La nouvelle envoie un signal en demi-teinte au monde sportif amateur, car ce budget alloue des moyens aux fédérations sportives via les crédits sports.
Ces unions d'associations sportives sont indispensables pour organiser la pratique sportive en France. Mais après une hausse constante des dépenses publiques consacrées au sport dans la première décennie des années 2000, les sommes dédiées aux fédérations ne cessent de baisser depuis 2014.
« Pratiquez au moins 30 minutes d'activité physique, au moins cinq jours par semaine ! » Tout le monde a déjà entendu ces conseils qui émanent du ministère des Sports. Pas facile de suivre à la lettre ces consignes, surtout lorsque l'on est seul dans son coin. En revanche, le sport en groupe n'aurait que des avantages : rencontrer de nouvelles personnes, accroître ses compétences personnelles et collectives, développer un esprit de compétition, voire s'émanciper.
Les Français sont de plus en plus nombreux à s'inscrire chaque année dans une fédération sportive. Entre 2004 et 2014, on compte un million de détenteurs supplémentaires d'une licence dans au moins l'une d'entre elles.
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