Evolution de la Presqu'île Malraux © Coralie Haenel, Konstantin Manenkov, Juliette Mariage
Au 26 rue Thumenau, en bordure du Parc de l’Etoile, la résidence Equinoxe accueille 70 habitants répartis dans 34 logements. Du petit studio au six pièces avec vue sur la Cathédrale, visite guidée dans un immeuble où on grimpe les étages en même temps que l’échelle sociale.
Passez en mode plein écran, et baladez vous d'étage en étage !
La tour Elithis prévoit d’accueillir ses premiers habitants en janvier 2018. Il leur faudra débourser à minima 620 euros pour un 42m2, et jusqu’à 1134 euros pour un 90m2. L’éco-quartier, lui, commence à vivre : une boulangerie et un magasin vegan ont récemment ouvert leurs portes. Une dynamique positive, qui répond à la fierté que peuvent ressentir ceux qui, comme Maurice Barda, construisent la ville. Adolescent il se rêvait botaniste. Aujourd’hui il compte 25 années d’expérience dans le BTP. « A chaque fois que je passe avec mes enfants près d’un bâtiment que j’ai construit, je n’hésite pas à leur dire : voilà j’ai construit ça ! »
Louay Kerdouss et Marie Dédéban
Comme pour le centre ville, Rivetoile et la presqu'île Malraux sont avant tout des zones piétonnes. « À 11h les camions n’ont plus accès aux voiries, explique Céline Oppenhauser, on a restreint les horaires d’entrée pour que les livreurs soient obligés de s’organiser de manière vertueuse. » Les livraisons seront interdites au delà de 10h30 à partir de septembre 2018. « Mais les véhicules propres auront une heure de plus ». L’objectif est de supprimer les véhicules diesel du centre-ville d’ici 2021. Cette restriction a pour but « de pousser [les entreprises de transport] à développer les solutions qui existent. » Parmi elles, la ville a un temps expérimenté le projet Distripolis de Geopolis (filiale de la SNCF), qui consistait à créer des hubs urbains pour redistribuer les marchandises avec des véhicules électriques. Un concept qui n’a pas pris. L’Eurométropole table maintenant sur l’équipement des livreurs par des camions au gaz naturel comprimé, comme ceux utilisés à Lyon par le groupe Pomona. La flotte électrique de La Poste sert aussi d’exemple.