Les manifestations pour le climat, organisées depuis un an, ont trouvé un fort écho dans la capitale alsacienne. Deux nouvelles dates sont prévues les 20 et 21 septembre. Retour en dates sur ces mobilisations écologistes.
Dans un contexte de crise des Gilets Jaunes, beaucoup de manifestants écologistes tiennent à lier la cause sociale à la cause écologique. / Photo Pauline Boutin
Six mois ont passé depuis que l’adolescente et militante écologiste suédoise, Greta Thunberg, a appelé les jeunes du monde entier à quitter les bancs de l’école, chaque vendredi. Objectif : interpeller leurs gouvernements sur la question du changement climatique. Dans son sillage, ils étaient des millions à quitter leurs salles de classe et à défiler dans les rues à l’occasion d’un appel à la grève mondial, le vendredi 15 mars 2019.
Six mois ont passé, mais lycéens et étudiants n’ont pas baissé les bras, et continuent à vouloir faire entendre leur voix, notamment à Strasbourg et dans toute l’Alsace. La suédoise de 16 ans a réitéré son appel à une grève mondiale, les vendredis 20 et 27 septembre prochains. Cette fois, tout le monde est appelé à rejoindre le mouvement : adolescents comme adultes, étudiants comme travailleurs. « Nous sommes tous dans le même bateau », pointe Greta Thunberg dans son appel.
5 000 manifestants à Strasbourg
Dans sa ligne de mire : les responsables politiques du monde entier, sur lesquels elle compte bien faire pression. D’autant plus que ceux-ci se réuniront le 23 septembre au siège de l’ONU, à New-York, pour un sommet sur le climat, organisé à l’initiative du secrétaire général de l’organisation, António Guterres. Une marche aura également lieu le samedi 21 septembre.
A Strasbourg, les différentes mobilisations pour le climat ont tout de suite rencontré du succès. Certains jours, la manifestation atteignait jusqu’à 5 000 personnes. Rien ne permet de dire si les appels des 20 et 21 septembre rencontreront le même succès. Cependant, sur les événements Facebook, 3 000 personnes se sont dites intéressées pour la grève du vendredi, 7 000 pour la marche du samedi.
Sarah Chopin