La comédienne Véronique Genest, qui incarne la commissaire Julie Lescaut à la télévision, déclare être candidate suppléante sans étiquette pour la législative partielle des Français de l'étranger.
Véronique Genest veut représenter les Français de l'étranger dans la circonscription Europe du Sud. Capture d'écran vidéo Youtube
À 56 ans, Véronique Genest se dit proche du «centre droit» et affirme avoir «envie en fait de faire une autre politique, une politique un peu de vérité». La star de TF1 sera candidate comme suppléante du journaliste Jonathan-Simon Sellem, établi en Israël et directeur de rédaction du site JSSNews. Ils se présenteront sans étiquette lors de la prochaine législative partielle des Français de l'étranger, organisée à la suite de l'annulation par le Conseil constitutionnel de l'élection de la députée PS Daphna Poznanski-Benhamou, pour violation des règles sur le financement des campagnes électorales.
Sur le site JSSNews, Véronique Genest dit se présenter dans la circonscription Europe du Sud (Italie, Saint-Marin, Saint-Siège, Grèce, Turquie, Chypre, Malte et Israël) «pour l'Italie avec laquelle j'ai des attaches affectives fortes, la Grèce que j'adore, Israël, un pays formidable que j'ai découvert cet hiver».
«Ça fait un bon moment que je suis intéressée par la politique, ça me titille. Donc, c'était une manière de rentrer, de mettre un pied dedans», a ajouté lundi sur RTL celle qui incarne la commissaire Julie Lescaut depuis 1992 sur TF1. «En suppléante, ça n'oblige à rien finalement, c'est quand même un poste sans poste», a-t-elle ajouté. Jonathan-Simon Sellem «ne m'aurait probablement pas choisie si je n'étais pas médiatique», a-t-elle reconnu.
En septembre, Véronique Genest avait suscité un tollé après avoir affirmé: «Je suis islamophobe, et phobie veut dire peur. Donc oui, peut-être oui, probablement, je suis islamophobe comme beaucoup de Français. J'ai peur de l'islam comme on a peur d'une chose que l'on ne connaît pas.»
Par la suite, elle s'était expliquée : «J'ai lu le Coran. Je n'ai pas été plus rassurée. Ce que l'on voit autour de nous fait que la phobie existe car on voit des choses qui font peur (...) Ce n'est pas parce que j'ai peur que je déteste», avait-elle dit, précisant qu'elle ne visait que les extrémistes.
David Metreau avec AFP