Vous êtes ici

Le module est validé, il peut être inséré dans un article pour être consulté par les internautes.

“On nous avait parlé d’un héritage des Jeux, il aura vité été enterré”, écrit sèchement sur X le Collectif Handicaps qui regroupe 54 associations. Seize jours après la cérémonie de clôture des Jeux Paralympiques, le terme “handicap” disparaît de l’intitulé ministériel. Philippe Croizon, athlète amputé des quatres membres et figures de la lutte contre les discriminations, ressent “de la colère, de la tristesse et de l’incompréhension” et parle d'un “retour en arrière d’une violence totale”, en réaction à l’annonce du gouvernement par Michel Barnier. Si 80% des handicaps sont invisibles, tous risquent bel et bien de ne plus faire partie des préoccupations politiques. 

Près de 12 millions de personnes, soit 18 % de la population française, sont concernées. Fadila Khattabi était ministre déléguée chargée des personnes en situation de handicap dans le gouvernement précédent ? Désormais, la question est enfouie dans le portefeuille du ministère des Solidarités, de l’Autonomie et de l’Égalité entre les femmes et les hommes du député Horizon Paul Christophe. “J’ai toujours eu à cœur de défendre les droits fondamentaux des personnes handicapées et une société plus inclusive. Ce n’est pas demain que cela va changer ! Je m’y engage comme désormais ministre”, a-t-il tenté de rassurer. 

En Alsace, les associations temporisent mais restent pour le moins dubitatives. “Quand j’ai vu qu’il n’y avait pas de mention du handicap dans le nouveau gouvernement je me suis dit “Tiens, il y a un petit souci là”, raconte une responsable d’un centre d’accueil de l’APF France Handicap en Alsace. Après réflexion, elle ne voit pas ce qui va changer. Elle observe que son association existe depuis plus de 80 ans et qu’en dépit des variations politiques, les interlocuteurs existent toujours. “Forcément en tant qu’acteur du milieu, ça interroge, poursuit-elle. Nous avons des attentes fortes vis-à-vis du nouveau gouvernement, mais on attend de voir. Il est trop tôt pour juger.”

Tristan Vanuxem

Édité par Paul Ripert

Le sujet revient sur la table régulièrement, et s’invite à nouveau au rendez-vous annuel des chefs d’État, l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU). L’une des nombreuses mesures du “Pacte pour l’avenir” adopté par les États membres dimanche 22 septembre prévoit un élargissement du Conseil de sécurité de l’ONU, pour rendre l’organe “plus représentatif, plus inclusif et plus démocratique”.

Deux semaines plus tôt, les États-Unis avaient annoncé soutenir l’octroi de deux sièges permanents pour les pays africains, sans droit de veto. Comme l’Amérique latine, l’Afrique ne dispose pas de siège parmi les cinq permanents (la Chine, les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et la Russie). Cela pose la question de la représentativité de l’organe, “chargé du maintien de la paix et de la sécurité internationale”, qui compte au total quinze membres.

Alexandra Novosseloff est chercheuse associée au Centre Thucydide de l’université Paris-Panthéon-Assas et autrice de l’ouvrage Le Conseil de sécurité des Nations unies.

Samedi 21 septembre, Michel Barnier a annoncé la composition et les intitulés ministériels de son gouvernement. Le terme de “handicap” a disparu et sème le doute chez les acteurs du milieu.

[ Plein écran ]

Près de 12 millions de personnes, soit 18 % de la population française, sont concernées par le handicap. Photo : Pickpik

L’Assemblée générale des Nations unies s’est ouverte ce mardi. Un débat récurrent fait son retour : la réforme du Conseil de sécurité. La chercheuse Alexandra Novosseloff analyse pour nous la situation.

[ Plein écran ]

Le moustique-tigre est une espèce essentiellement urbaine. Photo : snowyowls

Le moustique-tigre, vecteur de maladies graves, envahit désormais les trois quarts du territoire français. Pour contrer la prolifération, l'Institut de biologie moléculaire et cellulaire de Strasbourg parie sur la modification génétique. 

Pages