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17 h 40 : Israël annonce une vague de frappes “massives” au Liban
Une nouvelle vague de frappes “massives” vise en ce moment des cibles du Hezbollah. “L’armée israélienne mène actuellement des frappes massives sur des cibles terroristes du Hezbollah au Liban”, affirme-t-elle dans un communiqué. Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a par ailleurs déclaré, dans une vidéo : “Nous continuerons à frapper le Hezbollah.”
Ils sont connus pour sucer le sang de l’Homme et perturber son sommeil. Les moustiques-tigres (Aedes albopictus) sont surtout de potentiels vecteurs de maladies graves, telles que le paludisme, la dengue ou le virus Zika. Depuis quelques années, l’Institut de biologie moléculaire et cellulaire (IBMC) de Strasbourg travaille sur des moyens de stopper leur expansion en France, où ils se sont installés depuis 2004. Vingt ans plus tard, ils étaient présents dans 78 des 96 départements de l’hexagone, selon l’Agence régionale de santé (ARS) du Grand Est. "On ne peut plus lutter contre les moustiques-tigres avec des insecticides, juge Eric Marois, chargé de recherche au sein de la structure alsacienne. Ce sont des mutants. Ils s’adaptent."
Empêcher la reproduction
Alors, dans leur laboratoire, les chercheurs de l’institut alsacien tentent de trouver d’autres solutions pour calmer les ardeurs du nuisible à l’échine noir et blanche. La première d’entre elles existe déjà. Il s’agit de la technique de l’insecte stérile. Elle consiste à stériliser des insectes indésirables à l’aide de rayons gamma ou de rayons X. Cette méthode peine pour le moment à s’appliquer sur les moustiques, "car on les estime trop fragiles", souligne Eric Marois.
Depuis quelques mois, L’IBMC de Strasbourg étudie une alternative, celle de la modification génétique. Le but est toujours de freiner la reproduction de l’espèce, en transformant les femelles en mâles, ou de garantir aux mâles une descendance masculine. Techniquement, la méthode consiste à introduire le gène de la masculinisation dans un œuf de moustique. La population de femelles, responsables des piqûres et donc de la transmission des virus, devrait en théorie diminuer.
Une absence de législation
Les tests effectués sont encore peu nombreux. Le Burkina Faso a essayé ce procédé en 2018, alors que le pays était déjà en proie au paludisme. Mais il n’existe toujours pas de certitude sur la capacité du gène de la masculinisation à se recopier efficacement sur les autres chromosomes chez les moustiques-tigres. Parmi les solutions avancées par les chercheurs, une autre technique de forçage génétique est donc envisagée. Cette fois, il s’agirait d’extraire les gènes de fertilité femelle aux filles des mâles, sans avoir besoin de les transformer.
"En principe, on pourrait utiliser une de ces clés. Mais les opérateurs (structures missionnées par l’ARS afin d’encadrer la présence des moustiques-tigres dans les départements touchés) n’ont pas encore choisi de le faire, indique Eric Morois. Il faut être équipé, et surtout, il n’y a pas encore de législation précise à ce sujet."
"Je n’ai pas envie d’imposer mes moustiques transgéniques"
La situation est pourtant alarmante. Dans le Bas-Rhin, les communes envahies par l’insecte originaire d’Asie s’additionnent. "L’été 2024 a été très chargé. La météo pluvieuse a poussé le moustique-tigre à investir les foyers", explique Laëtitia Delsemme, responsable technique du syndicat de lutte contre les moustiques (SLM67) dans le département. Pour elle, "le moustique-tigre va continuer à se répandre". Aujourd’hui, seules des démoustications ponctuelles et ciblée ainsi que des campagnes de sensibilisation sur l'eau stagnante, tempèrent le phénomène. "C’est tout ce qu’on a pour le moment", poursuit la membre SLM67.
Doit-on pour autant tout miser sur les moustiques modifiés génétiquement ? "Ça peut faire peur, reconnaît Eric Marois. Je n’ai pas envie d’imposer mes moustiques transgéniques. On travaille pour éviter chaque danger. Puis lorsque tout sera prêt, on en discutera avec la société." Les moustiques-tigres ont encore quelques belles années devant eux.
François Bertrand
Édité par Athénaïs Cornette
La capsule d’assistance au suicide "Sarco" permet de s’ôter soi-même la vie sans l’aide d’un médecin. Sauf que, d’après la conseillère fédérale en charge du ministère de l’Intérieur, elle n’est pas conforme au droit suisse. Plusieurs personnes ont été arrêtées ce mardi 24 septembre après l’utilisation, hier, de cette sorte de sarcophage découvert dans une cabane forestière près de la frontière allemande.
Le parquet du canton de Schaffhouse a ouvert une procédure pénale contre plusieurs personnes "pour incitation et aide au suicide". Elles ont été placées en garde à vue. "La capsule a été saisie et [le corps de la] personne décédée a été transporté (…) pour une autopsie", a précisé la police.
Une vive polémique en juillet
D’après les médias helvétiques, c’est la première fois que cette capsule est utilisée. L’association The Last Resort présente sa capsule de la façon suivante : la personne qui souhaite mettre fin à ses jours s’allonge, répond à une série de questions pour vérifier qu’elle est en capacité de faire un choix et appuie elle-même sur le bouton qui libère de l’azote. La perte de conscience arrive après quelques respirations et la mort au bout de quelques minutes.
Une Américaine d’une cinquantaine d’années devait être la première à utiliser la capsule, mais, face à la détérioration de son état psychique, elle avait été remplacée. L’annonce de cette première utilisation en Suisse avait déjà provoqué une polémique dans le pays, malgré la légalisation du suicide assisté avec l’accompagnement d’un médecin.
Lucie Campoy avec AFP