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Les Frères musulmans, vestige de la lutte contre l’URSS
Aux premières élections libres du pays, en 1956, la gauche fait une percée ; le pouvoir royal et les Etats-Unis craignent l’influence soviétique. Le parlement est dissous, la loi martiale est déclarée et les partis interdits. « Nous voulons que ce pays soit inaccessible à la propagande communiste et aux théories bolchéviques », déclare le roi dans un discours.
La Société des Frères musulmans apparaît alors comme un débouché acceptable à l’expression politique, pour contrer les organisations soutenues par l’URSS. Fondé en Égypte en 1928 et présent dans tous les pays arabes, le mouvement islamiste continue de gérer ses écoles et ses hôpitaux. Ils fournissent aussi de nombreux ministres de l’éducation.
Vient 1989, l’URSS n’est plus une menace pour la “stabilité régionale” et le pays connaît une forte contestation sur fond de mesures d’austérité. Le pouvoir décide de tenir des élections. Après trois décennies d’interdiction, les organisations de gauche n’ont plus que la peau sur les os. Ne restent que les islamistes.
Ils deviennent donc la principale force d’opposition. Les menaces de “déstabilisation” ne viennent plus de la gauche mais des religieux. Le pouvoir riposte avec une nouvelle loi électorale. Basée sur le système “un homme, une voix”, elle favorise les élus “indépendants”, acquis au pouvoir, élus le plus souvent par solidarité tribale.
Die Kunst vom Kampf der Frauen
Shahira, Rula und Rana leben in einer jordanischen Gesellschaft, geprägt von patriarchalischen Strukturen.
Doch die drei Frauen nutzten jede auf ihre Weise die Kunst, um die Mentalität der Menschen zu ändern und einige Tabus in der arabischen Welt zu brechen.
Shahira prangert mit ihren Kunstwerken Ehrenmorde an. Rana kämpft für die Akzeptanz von Hip-Hop-Tänzerinnen in Jordanien. Rula ihrerseits inszeniert mit dem Film "Inchallah ein Sohn", ein feministisches Drama, um sexistische Familienstrukturen zu bekämpfen. Ihre Produktion ist der erste jordanische Film, der für das Filmfestival in Cannes nominiert wurde.
Juliette Nichols, Anis Boukerna, Loïc Germain, Jumana Eldur, Dina Alwirr
Nous sommes allés à la rencontre des exilées palestiniennes qui résident dans les camps d’Amman. Poids des traditions, accès réduit à l’éducation mais aussi discrimination liée à leur statut, la grande majorité d’entre elles sont cantonnées au rôle de mère au foyer. Une situation difficile, dont certaines ont réussi à s'extraire. Des parcours de femmes qui se battent pour se rendre maîtresses de leur propre histoire.
Carla Génévrier, Mathilda Idri, France-Marie Nott Mas, Mathilde Lopinski, Coline Playoust, Guillaume Colleoni, Sara Omar Hweij
Shahira, Rula et Rana évoluent dans une société jordanienne marquée par le patriarcat. Chacune à sa manière utilise son art pour tenter de faire évoluer les mentalités et pour briser certains tabous du monde arabe.
Shahira dénonce les crimes d’honneur à travers ses peintures. Rana lutte pour l'acceptation des danseuses hip-hop en Jordanie. De son côté, avec le film "Inchallah un fils”, Rula met en scène un drame féministe pour combattre les violences sexistes. Sa production est le premier film jordanien nominé au festival de Cannes.
Juliette Nichols, Anis Boukerna, Loïc Germain, Jumana Eldur, Dina Alwirr
Warten auf die Rückkehr
In der Nacht vom 13. auf den 14. April flogen mehr als 300 iranische Drohnen über Jordanien in Richtung Israel. Der Luftraum wurde über Nacht gesperrt. Die Zahl der Touristen in Jordanien, einem der Hauptreiseziele der Region, ist seitdem drastisch zurückgegangen. Dabei repräsentiert der Tourismussektor des Landes mit seinen 58.000 Arbeitsplätzen 15 % des nationalen BIP. Um das Ausbleiben westlicher Touristen auszugleichen, sucht Jordanien nach Lösungen. Lokaler, religiöser oder medizinischer Tourismus, alte Strategien werden ausgebaut und der Tourismus neu definiert.
Guillaume Colleoni, Keziah Cretin, Taqwa Dwairi, Justine Le Pourhiet, Othman Mashawreh, Julia Paasch
Dans la nuit du 13 au 14 avril dernier, des dizaines de drones iraniens ont survolé le nord et le centre de la Jordanie en direction d’Israël. L’espace aérien a été fermé pendant cette nuit. Le Royaume hachémite, l’une des principales destinations de la région, a vu le nombre de ses touristes chuter drastiquement. Or, avec 58 000 emplois, ce secteur représente 15 % du PIB du pays. Pour pallier la désaffection des vacanciers occidentaux, la Jordanie cherche des solutions. Tourisme local, religieux ou médical, elle tente de développer ses atouts.
Guillaume Colleoni, Keziah Cretin, Taqwa Dwairi, Justine Le Pourhiet, Othman Mashawreh, Julia Paasch
photo © Coline Playoust
Frontière naturelle entre la Jordanie, Israël et la Cisjordanie, la mer Morte se retire en silence. Connue des touristes du monde entier pour sa forte teneur en sel, elle est à la fois peu alimentée au nord, surpompée au sud par des usines de potasse et victime du réchauffement climatique. La mer morte perd chaque année en moyenne un mètre vingt. En l'absence de volonté politique pour inverser cette tendance, sa disparition semble inéluctable. Les projections les plus alarmistes prédisent sa fin d’ici 2050.
Rémi Casalis, Julie Arbouin, Julie Revol, Rashed Abuarida, Reena Saadaldeen, Tameem Alzyoud, Coline Playoust, Loïc Germain
Avec moins de 150 m3 par an et par habitant, la Jordanie compte parmi les pays les plus pauvres en eau du monde. Premières victimes du réchauffement climatique, les agriculteurs souffrent des restrictions d’eau et de l’assèchement de leurs terres. À l’heure où l’agriculture utilise aujourd’hui près de la moitié des ressources hydriques de la Jordanie, certains commencent à se tourner vers un modèle agricole plus économe en eau. Reportage à Amman, Jerash et Madaba.
Erwan Drouillac, Martin Falaizeau, Franziska Mueller, Camille Perriaud, Abdallah Jarrah, Yazeed Barhouma