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Depuis le 7 octobre, la jeunesse jordanienne se mobilise pour Gaza. Un mouvement qui s’exprime lors de manifestations hebdomadaires mais surtout à travers le rejet des marques occidentales soupçonnées de financer Israël. Les appels au boycott lancés sur les réseaux sociaux ont été suivis par près de 90% des habitants. Cette mobilisation rassemble tous les Jordaniens, indépendamment des clivages politiques, dans un pays où plus de la moitié de la population est d’origine palestinienne.
Alice Caillau, Angelina Lenez, Yann Greff-Scheffer, Rashed Abu Arida, Ahmad Bazzeh
En Jordanie, le plat national, c’est le mansaf. Préparé traditionnellement avec des ingrédients issus de tout le pays, il a été créé à l’origine par le peuple bédouin.
Aujourd’hui, Palestiniens, Syriens mais aussi musulmans, chrétiens et derniers bédouins se réunissent autour de ce “grand plat” qu’ils ont transformé au fil du temps, influencés par leur propre culture.
Découvrir le mansaf, c’est partir à la rencontre de différentes traditions et d’histoires personnelles. Un voyage qui raconte la transformation d’une société jordanienne entre héritage et modernité. Reportage dans le Royaume hachémite, du Nord jusqu’au Sud.
Ahmad Alharasees, Yohan Glemarec, Louise Rondel-Le Ninan, Audrey Burla, Émie Stervinou
Face à l'annulation des vols ayant entraîné un important surcoût pour l'achat de nouveaux billets, l'équipe du CUEJ ainsi que l'ensemble de notre "promo Amman" tiennent chaleureusement à remercier les personnes ayant contribué à notre collecte de dons nous ayant permis une magnifique délocalisation :
Madame ARSEGUET Andrée, Madame BARRET Michèle, Monsieur BAZIN Pierre, Madame BERTHIAU Annelise, Madame BIRY-VICENTE Rafaela, Monsieur BLANC Arthur, Madame BOILLEY Aude, Madame BOULLOUD Corinne, Monsieur CARRIE Antoine, Monsieur CASALIS Olivier, Madame et Monsieur CHABANAS SAINT-PAUL Julie Et Olivier, Madame CICOLELLA Florence, Monsieur D'ERSU Laurent, Madame DAVID Hélène, Monsieur DECHARME Baptiste, Monsieur DELAGNEAU Bertrand, Madame DENIS Claire-Marie, Monsieur DENIS Philippe, Madame DUVAL Chloé, Madame FLETER Sophie, Monsieur GEOFFROY Romain, Madame GLEMAREC Isabelle, Monsieur GOLOMER Pascal, Monsieur GRANGER Boris, Madame GROSSI Valentina, Monsieur HABY Florian, Madame HEITZ Valentine, Monsieur HUSSER Antoine, Monsieur IMBERT Didier, Monsieur JILLI Anthony, Monsieur LACROIX Ivan, Monsieur LEROY Louison, Monsieur LETELLIER Francis, Monsieur MAGALLON Antoine, Monsieur MARTIN David, Monsieur MULLER Guillaume, Madame et Monsieur PAQUET Christiane & Eric, Monsieur PELTIER Lucas, Madame PETRET Emmanuelle, Monsieur PONTECAILLE Alain, Monsieur QUINIO Paul.
Syrie, lrak, Cisjordanie, Israël… entourée de voisins en ébullition, la Jordanie reste un point de stabilité au Moyen Orient. Mais pour combien de temps ?
Pour le trentième anniversaire de la délocalisation, les étudiants de la spécialisation télé du CUEJ en partenariat avec les étudiants jordaniens de l’Institut des Médias de Jordanie, Roya Académie et l’Université de Jordanie décryptent un pays traversé par des crises multiples.
Plus de deux millions d’exilés palestiniens soit le cinquième de la population vivent dans des camps transformés en villes. Mais c’est toute la population qui soutient les gazaouis et qui boycotte les produits d’un occident accusé de soutenir l’Etat d’Israël.
Dans un des pays les plus pauvres en eau de la planète, le réchauffement climatique et la mauvaise gestion des ressources menacent les écosystèmes et la population. La mer morte disparaît peu à peu dans l’indifférence générale. Et une agriculture trop gourmande en eau doit se réformer de toute urgence. Au risque de laisser les agriculteurs les plus précaires sur le carreau.
Dans une société traditionnelle et patriarcale, les femmes peinent à s’affranchir de la tutelle de leurs maris et à accéder à l’emploi. Couturières, peintres, danseuses ou cinéastes, les étudiants du CUEJ sont allés à la rencontre de femmes qui tentent de se libérer des normes sociales.
Et enfin, un voyage du nord au sud raconte d'où viennent les ingrédients du mansaf, le plat national. Un biais culinaire qui permet d’explorer une société tiraillée entre tradition et modernité.
Face à l'annulation des vols ayant entraîné un important surcoût pour l'achat de nouveaux billets, l'équipe du CUEJ ainsi que l'ensemble de notre "promo Amman" tiennent chaleureusement à remercier les personnes ayant contribué à notre collecte de dons nous ayant permis une magnifique délocalisation :
Madame ARSEGUET Andrée, Madame BARRET Michèle, Monsieur BAZIN Pierre, Madame BERTHIAU Annelise, Madame BIRY-VICENTE Rafaela, Monsieur BLANC Arthur, Madame BOILLEY Aude, Madame BOULLOUD Corinne, Monsieur CARRIE Antoine, Monsieur CASALIS Olivier, Madame et Monsieur CHABANAS SAINT-PAUL Julie Et Olivier, Madame CICOLELLA Florence, Monsieur D'ERSU Laurent, Madame DAVID Hélène, Monsieur DECHARME Baptiste, Monsieur DELAGNEAU Bertrand, Madame DENIS Claire-Marie, Monsieur DENIS Philippe, Madame DUVAL Chloé, Madame FLETER Sophie, Monsieur GEOFFROY Romain, Madame GLEMAREC Isabelle, Monsieur GOLOMER Pascal, Monsieur GRANGER Boris, Madame GROSSI Valentina, Monsieur HABY Florian, Madame HEITZ Valentine, Monsieur HUSSER Antoine, Monsieur IMBERT Didier, Monsieur JILLI Anthony, Monsieur LACROIX Ivan, Monsieur LEROY Louison, Monsieur LETELLIER Francis, Monsieur MAGALLON Antoine, Monsieur MARTIN David, Monsieur MULLER Guillaume, Madame et Monsieur PAQUET Christiane & Eric, Monsieur PELTIER Lucas, Madame PETRET Emmanuelle, Monsieur PONTECAILLE Alain, Monsieur QUINIO Paul.
Poissons de toutes les couleurs, tortues et oiseaux de mer vivent dans les 150 espèces de récifs coralliens le long du golfe d’Aqaba. Une biodiversité riche et « l’un des plus importants trésors de la mer Rouge », assure Mohammad Ahmad Wahsha du Centre de recherche marine de la ville. Ces coraux se distinguent par leur résilience aux effets du changement climatique, y compris le blanchiment et l’acidification des océans. « Ils peuvent être une solution pour les autres coraux du monde », souligne Mohammad Ahmad Wahsha. L’adaptation de ce corail est un signe d’espoir alors qu’un cinquième des récifs au monde ont disparu et plus de la moitié sont menacés. Mais l’impact humain reste « un cauchemar pour les écosystèmes marins s’ils ne sont pas contrôlés, explique le chercheur. C’est un vrai problème de voir beaucoup de mauvais comportements. Nous avons déjà perdu des coraux à cause de cela ».
Talal Abumahfouz partage ce constat. Il est plongeur à Aqaba et sensibilise les touristes qui viennent faire de la plongée avec lui : ne pas utiliser de crème solaire et ne surtout pas toucher les coraux. Quand il a lancé son centre de plongée Shark Bay Divers en 1999, il n’y en avait que cinq, aujourd’hui il y en a 44. « C’est sûr que cela a un impact. Les récifs coralliens étaient en meilleur état à l’époque », explique-t-il. Les déchets et les microplastiques sont les principaux problèmes. Avant la guerre, Talal Abumahfouz allait avec son équipe, une fois par mois, ramasser les déchets dans les coraux. Aujourd’hui, avec le manque de clientèle, il y va presque tous les jours. En une matinée seulement, il remplit le bateau d’au moins dix sacs de déchets.
Depuis l’année dernière, une partie des récifs d’Aqaba est protégée par l’Unesco. Les activités humaines, de pêche et de l’industrie sont contrôlées par l’Aseza. L’Autorité interdit à tour de rôle l’accès à certains récifs afin qu’ils se régénèrent. Elle a même créé un cimetière militaire artificiel sous l’eau afin de réhabiliter les récifs naturels de la zone en attirant les plongeurs vers des sites alternatifs.