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Lawrence d’Arabie, 1962, réalisé par David Lean, musique composée par Maurice Jarre

C'est à Amman, capitale de la Jordanie, que les étudiantes et étudiants de la spécialité Presse écrite et multimédia du CUEJ ont atterri pour le trentième anniversaire de la délocalisation, en mai 2024. Répercussions de la guerre à Gaza, rareté de l'eau, valorisation du patrimoine national... Plongez dans la vie de ce pays qui bouillonne à travers nos articles, photos et vidéos.

En Jordanie, la voiture est reine et les pistes cyclables sont inexistantes. Impossible alors de circuler à vélo dans les rues de la capitale ? Réponse en vidéo.

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Ihsan Khader encourage l'équipe d'Al-Wehdat, le club des Palestiniens de Jordanie. © Baptiste Huguet

En tant normal, le surtourisme participe à la destruction des coraux de la mer Rouge, pourtant très résilients face au changement climatique. Des initiatives se multiplient à Aqaba, dans le sud de la Jordanie, pour les protéger et leur permettre de se régénérer.

Dans les tribunes du stade international d’Amman, Ihsan encourage l'équipe d'Al-Wehdat, son club de foot favori, celui des Palestiniens de Jordanie. Réfugié à Amman depuis dix ans, sa vie a basculé le 25 novembre 2013. Ce jour-là, alors âgé de 22 ans et résident à Naplouse, le jeune homme rejoint ses amis dans la région de Bethléem pour une partie de cartes. Le calme règne lorsque leur petit paradis se déchire sous les balles de soldats israéliens : « Je me souviens seulement que j’avais une bouteille d’eau devant moi et que j’ai senti comme une boule de feu », se remémore Ihsan. Laissé pour mort, en train de se vider de son sang pendant quarante-cinq minutes, le jeune Palestinien dit se réveiller vingt-et-un jours plus tard en soins intensifs. Il apprend que son ami, activement recherché par les forces d’occupation israéliennes, a succombé aux tirs. L’autre a perdu l’usage d’un œil et d’une jambe.

Condamné à six mois de prison par contumace, Ihsan fuit en Jordanie. Si ce départ représente à ses yeux « une très grande chance », le trentenaire vit la précarité à Amman. Privé de sa famille et sans emploi, dans un pays au coût de la vie élevé, Ihsan rêve aujourd’hui d’un nouveau départ au Canada. En attente d’un visa, il espère rattraper ses « années perdues ».

Baptiste Huguet

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