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17 ans d'existence, 30 millions de jeux vendus, un titre officiel d' "héroïne humaine de jeux vidéo la plus couronnée de succès" (UK) et une dizaine de jeux vidéos à son effigie: Lara Croft, pilleuse de tombes, est la muse du jeu vidéo moderne. Des gamers les plus acharnés aux pourfendeurs des consoles de salon, l'héroïne fait l'unanimité. La sortie mondiale du dernier opus de ses aventures, éponyme, est l'occasion de revenir sur l'évolution de sa plastique, dont les courbes exacerbées ont longtemps fait débat. A la fois compagne érotique vintage pour adolescents et égérie girl power castratrice et solitaire, miss Croft est une dichotomie permanente, et la version 2013 de la poupée de pixels risque encore de faire parler d'elle.

Car ce Tomb Raider-là romp avec la veine testostéronée de ses prédécesseurs pour nous offrir une version édulcorée et rajeunie de l'aventurière, tout droit sortie des bancs de la fac...et ses attributs en prennent pour leur grade. Les formes perdent en générosité ce que le sex-symbol gagne en charme, la femme fatale s'efface pour nous laisser explorer sa genèse. Oui, toute l'aventure n'est qu'un calvaire permanent pour cette pauvre fille, tour à tour blessée, torturée, perdue, desespérée et trahie, donnée en sacrifice aux joueurs pour mieux pénétrer leur intimité. Pour mieux comprendre, aussi, comment une héroïne s'éveille à l'ombre d'une jeune fille en pleurs. Surprenant et trouble, ce Tomb Raider-là n'est pas là pour flatter l'icône.

 

Les chasseurs alsaciens se réunissaient hier soir, à Betschdorf, dans le Bas-Rhin, pour discuter de la répartition des indemnités à verser aux agriculteurs pour les dégâts causés sur leurs cultures par les sangliers. En effet, ce sont les chasseurs qui cotisent pour remplir les caisses du Fonds départemental d'indemnisations des dégâts de sangliers (FIDS) du Bas-Rhin. Un organisme qui existe depuis 2005 et dont le but est d’indemniser les exploitants agricoles pour les dégâts liés aux suidés. Il doit aussi mener des actions de prévention.

En Alsace, 2 574 hectares de prairies et de champs ont été ravagés l'an passé. Le FIDS a déboursé près de 3,5 millions d'euros pour dédommager les agriculteurs victimes des sangliers, soit une augmentation de 19 % par rapport à 2011.

Par endroits, les sangliers atteignent dix têtes pour une centaine d'hectares. Il faudrait en avoir deux fois moins pour trouver une forme d'équilibre. Les raisons de ce phénomène sont multiples. Parmi elles, d'importantes glandées (lien 1) plusieurs années de suite, qui offrent quantité de nourriture aux animaux, et la vaccination contre la peste porcine.

Chasseurs en plaine vs chasseurs en forêt

Lors de l'assemblée, les dissensions entre chasseurs en plaine et en forêt étaient sur le devant de la scène. La population de sangliers explose et les bêtes s'aventurent de plus en plus en dehors des bois, sur le territoire des chasseurs en plaine, habitués au petit gibier. Les dommages dans les exploitations agricoles sont en constante augmentation, et les deux secteurs de chasse doivent se partager les frais.

« Avec le système de mutualisation des dégâts tel que le FDIS l'a mis en place, les chasseurs qui "élevaient" du sanglier en forêt étaient à l'abri car seuls les chasseurs de plaine étaient inquiétés. Il faut mettre au pas les chasseurs défaillants », indique Léon Rapinat, président de la société de chasse de Betschdorf. Habitué à chasser du petit gibier en plaine, il a vu les sangliers remplacer peu à peu les perdrix.

Responsabiliser les chasseurs

M. Guyonnet chasse dans le secteur de Wissembourg. « Il faut responsabiliser les chasseurs, martèle-t-il. Dans notre zone, nous en avons pour 200 € de dégâts, mais nous devons payer plus de 4 000 € au titre de participation au FDIS ». Selon lui, trop de cultures subissent des dégâts à cause de la négligence des locataires de chasse, « qui élèvent du sanglier et ne font strictement rien pour limiter la casse ».

Mais agriculteurs et chasseurs soulèvent un autre problème, plus tabou : celui de la chasse commerciale. Si certains chasseurs nourrissent les bêtes en forêt, c'est pour avoir plus de gibier. « Quand on loue son terrain de chasse ou qu'on y amène des clients, il faut garantir du sanglier, sous peine de perdre des profits l'année suivante », explique Léon Rapinat.

Mais aucun remède n'a été trouvé à l'issue de la réunion pour régler ce problème. « Il n'y a pas de solution miracle », selon Pascal Perrotey, directeur du FIDS. Le débat est donc loin d'être clos.

Baptiste Cogitore et Maxime Meyer

Une Scop : késako ?

Les Scop, sociétés coopératives et participatives sont des SA ou SARL dont les salariés sont les actionnaires majoritaires. Ils détiennent 51 % du capital social et 65 % des droits de votes. (Tous les salariés ne sont pas forcément actionnaires, seulement ceux qui le veulent et le peuvent). Contrairement aux préjugés, une scop n'est pas une entreprise gérée par tous les employés à la fois, de manière anarchique. Il y a un dirigeant comme dans toute entreprise, sauf que celui-ci est élu par les salariés associés.

Loin des parachutes dorés, les Scop ne sont cependant pas opposées au profit, tant qu'il est partagé de manière équitable. Ainsi une entreprise Scop verse une part des bénéfices pour tous les salariés, sous forme de participation et d’intéressement, une part pour les réserves de l’entreprise et une part pour les salariés associés sous forme de dividendes.

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