Le module est validé, il peut être inséré dans un article pour être consulté par les internautes.
Théo Tschantz et Théo Buchy sont agriculteurs près de La Petite Pierre (67). Régulièrement, leurs champs et prairies sont visités par des sangliers qui retournent les sols jusqu'à 50 cm de profondeur. Excédés, ils en appellent aux chasseurs de leur secteur pour faire cesser ces visites nocturnes. Les dédommagements versés par le Fonds d'indemnisation des dégâts du sanglier (FIDS), auquel cotisent les chasseurs du département du Bas-Rhin ne suffisent plus, même si Théo Tschantz a été l'un des agriculteurs les plus dédommagés de l'année 2012 : il a touché 25 000 euros du FIDS en compensation des désagréments.
Crédits vidéo : Baptiste Cogitore et Maxime Meyer
Typologie de logos « bios »
Labels publics
Agriculture biologique, propriété de l'Etat via le ministère de l'Agriculture depuis 1985. Seuls six organismes certificateurs peuvent délivrer ce label. Il garantit 95% des composants du produit estampillé sont issus de l'agriculture biologique.
Labels privés
Nature et Progrès : label privé issu de la fédération international d'agriculture biologique, depuis 1986. Il est plus sévère que le label AB sur la présence de produits non-bios. Il est également decernés sur critères sociaux.
Bio cohérence : crée en 2009, ce label privé revendique 0% d'OGM dans ses cultures, et refuse la mixité (des plantes sans OGM près de plantes avec). Son cahier des charges insiste pour que chacun de ses membres appartiennent à une structure locale.
Demeter : Label de biodynamie. C'est une forme d'agriculture biologique qui suit un calendrier planétaire. La biodynamie pousse à considérer chaque exploitation « comme un être vivant », et veille au bien-être des animaux.
Attention aux faux-amis !
« Alsace bio », « Bio Sud-Ouest », « Interbio Bretagne » ne sont à proprement parler des labels d'agriculture biologique, ce sont des regroupements d'agriculteurs revendiquant une spécialité dans le bio, et une origine régionale.
Yves Common