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Porteur de la très controversée « loi anti-squat », le nouveau ministre délégué chargé du Logement ne laisse pas insensible. Sa nomination est perçue comme une provocation pour les acteurs de l’aide au logement et de la gauche face à une crise majeure.

Guillaume Kasbarian, nouveau ministre déléguée chargé du Logement, dans le jardin des Quatre colonnes du palais Bourbon, en 2017. © Jean-Luc Hauser/Wikicommons

Les nouveaux fonds européens arrivent à un moment clé, alors que l’Ukraine est engluée dans le conflit et que Volodymyr Zelensky multiplie les demandes de soutien. Le président ukrainien craint une lassitude des alliés et un détournement de l’attention des puissances occidentales vers de nouveaux conflits. Il a déjà perdu temporairement l’appui des Etats-Unis dont l’aide prévue est bloquée depuis plusieurs semaines par les Républicains au Congrès. 

Ainsi, l’Europe devient le principal soutien financier de Kiev et sa coopération est absolument indispensable : “On a la perspective de se retrouver seuls à gérer cette guerre avec la possible élection de Donald Trump le 5 novembre prochain” explique l’eurodéputé français Raphaël Glucksmann (S&D, sociaux-démocrates).

Des désaccords politiques 

Malgré le consensus général sur l’importance de cette aide, son montant fait débat parmi les eurodéputés. Certains critiquent sa faiblesse, tel le groupe libéral Renew Europe qui dénonce une enveloppe dérisoire par rapport au budget total de l’Union européenne : “On parle quand même de vies humaines [et] nous nous engageons à hauteur de 0,08% de notre PIB” a souligné la députée hongroise Katalin Cseh (Renew, libéraux).

À l’inverse, pour l’extrême droite, c’est déjà bien trop, surtout dans le contexte actuel de tensions liées à la situation des agriculteurs. D’après eux, la priorité ne devrait pas être donnée à un pays qui, en plus, devient un concurrent majeur dans ce domaine pour les exploitants français. “Pendant que les agriculteurs européens criaient leur colère, Emmanuel Macron et ses homologues les poignardaient dans le dos”, s’insurge l’eurodéputé français Jean-Lin Lacapelle (ID, extrême droite). 

D’autre part, la lenteur des délibérations suscite la colère des eurodéputés. La plupart d’entre eux critiquent le processus de négociation pour débloquer les fonds. Parmi les 27 représentants des Etats membres, il a suffi de l’opposition d’un seul homme, le Premier ministre hongrois Viktor Orban, pour que la mise à disposition des aides prenne 3 mois de retard. Le Parlement appelle à revoir les procédures pour plus d’efficacité. 

L’utilisation concrète des 50 milliards finalement accordés divise également. Si l’Union européenne s’est entendue sur un soutien essentiellement militaire, certains groupes politiques préféreraient investir dans la reconstruction. Martin Schirdewan, co-président du groupe d'extrême gauche (The Left), met en garde : “On dit toujours qu’il faut dépenser plus pour les armes, est-ce que vous êtes si naïfs ? Il faut investir dans la paix, pas dans la guerre”. 

Le soutien financier européen doit encore être validé définitivement lors de la prochaine session plénière du Parlement européen fin février. On célèbrera alors le deuxième anniversaire de l’invasion de l’Ukraine par Vladimir Poutine.

Angèle Bataller, Bastiane du Masle

Les eurodéputés ont donné leur accord pour une aide supplémentaire de 50 milliards d’euros pour l’Ukraine.

Une nouvelle génération de végétaux va faire son entrée sur le marché européen des semences. Le Parlement européen vient d’autoriser l'importation et la commercialisation des nouvelles techniques génomiques (NTG), jusqu'ici interdites dans l’Union européenne. À certaines conditions.

Le Président roumain affirme son attachement à la libre circulation

« L'élimination des contrôles aux frontières maritimes et aériennes doit être suivie naturellement dans les plus brefs délais de l’élimination des contrôles aux frontières terrestres ». Après le président bulgare en novembre dernier, le président roumain Klaus Iohannis était le 13e dirigeant européen en exercice à débattre sur l’avenir de l’Europe au Parlement européen. Il a profité de son intervention pour souligner son attachement au principe de libre circulation européen et son désir de voir la Roumanie pleinement intégrée à l'espace Schengen. À compter du 31 mars 2024, il n’y aura plus de contrôle aux frontières aériennes et maritimes roumaines. Pour autant, la Roumanie attend toujours la levée des contrôles aux frontières terrestres. 

La majorité des eurodéputés a soutenu cette déclaration et salué l’engagement de la Roumanie pour l'Union européenne, notamment envers l'Ukraine. Pays frontalier, la Roumanie accueille plus de 144 000 réfugiés ukrainiens.

Angèle Bataller

14 h 47 : C’est la fin de ce live. Pour plus d’infos sur la vie de cette figure politique, la nécrologie de Robert Badinter est disponible ici.

Merci de nous avoir suivis, à bientôt sur Cuej.info.

Célestin de Séguier et Jean Lebreton

Édité par Baptiste Huguet

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