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Une espionne au Parlement
Une nouvelle affaire secoue les institutions européennes. Elle concerne Tatjana Ždanoka, une eurodéputée lettone, ancienne membre du Parti communiste de l’Union soviétique qui siège au Parlement européen depuis 2004. Une enquête du média d’investigation «The Insider» l’accuse d’être une agente russe et d’avoir aidé à diffuser l’idéologie pro-Poutine en Europe entre 2004 et 2017.
Il y a deux semaines, le média a révélé que l’eurodéputée aurait fourni des informations aux services secrets russes (FSB). Des échanges réguliers d’e-mails attesteraient de rapports détaillés, de demandes de financements pour des événements politiques pro-russes, ou de contacts avec d’autres personnes reliées au FSB.
À quatre mois des élections européennes, l’ingérence russe dans les processus démocratiques européens est une menace prise au sérieux par le Parlement. Dernier scandale en date, une eurodéputée lettone aurait partagé des informations avec les services secrets russes pendant plus de vingt ans.
“C’est une étape importante pour le peuple ukrainien mais aussi pour l’Union européenne”. Iratxe García Pérez, la présidente du groupe des sociaux-démocrates (S&D), se félicite devant ses collègues réunis en plénière à Strasbourg, le 6 février, de la nouvelle aide européenne de 50 milliards d’euros débloquée en faveur de l'Ukraine. Décidée par les chefs de gouvernement la semaine précédente, cette enveloppe commune est composée de 33 milliards de prêts et de 17 milliards de dons pour les quatre prochaines années. Elle vient s’ajouter aux 35 milliards d’euros accordés depuis le début de l’invasion russe. Un premier versement est prévu dès le mois de mars.
La candidature de la Serbie à l'Union européenne remise en question
À la suite des élections législatives en Serbie le 17 décembre, le Parlement européen alerte sur la situation démocratique de ce pays candidat à l’Union européenne. « Il y avait des électeurs fantômes, des achats de voix, des reportages biaisés… » a observé l’eurodéputé Andreas Schieder (S&D, socialiste), présent sur place. Dans une résolution adoptée le 8 février, les eurodéputés condamnent ces irrégularités et l’absence de pluralisme médiatique en Serbie. Ils pressent l’Etat de réformer son système électoral. Ils poussent aussi la Commission à faire en sorte que les négociations d’adhésion du pays à l’UE soient effectivement conditionnées au respect des principes démocratique. « Tout citoyen de l’Union doit être assuré de voter à des élections libres et justes » a rappelé le Slovène Klemen Groselj (Renew, libéral).
Yanis Drouin