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Quart de finaliste de l’édition précédente, la SIG veut regoûter au parfum des soirées européennes. Pour ce faire, elle devra d’abord remporter le tournoi qualificatif d’Antalya, qui débute par un quart de finale déjà décisif contre la formation lituanienne de Jonava. Une entreprise périlleuse pour les joueurs de Massimo Cancellieri, contraints pour la première fois de leur histoire de passer par cette fameuse case du tour préliminaire, après avoir terminé huitième de la BetClic Elite la saison dernière.
Viser la victoire
Défaits ce week-end par Limoges (80-87), à l'occasion de la deuxième journée de championnat, sur leur parquet du Rhénus, les SIGmen doivent donc surmonter ce premier coup d'arrêt et viser une victoire lors de la grande finale du tournoi qui aura lieu samedi 1er octobre.
« Nous avons parlé tous ensemble dès dimanche à l'entraînement. Je n'ai pas critiqué, j'ai surtout alerté. Je les ai alertés sur les points qu'il faut qu'on améliore pour être une équipe », confiait Massimo Cancellieri, dans une courte interview publiée sur le site web de la SIG. « Il faut que l'on montre que l'on est plus costaud et qu'on joue avec plus d'énergie », pointait aussi le technicien italien, intronisé le 29 mai dernier.
Nakye Sanders encore incertain
Novice sur la scène continentale, le club de Jonava a accédé à la première division lituanienne pour la saison 2021-2022. Une progression remarquée, qui incitera les Strasbourgeois à la prudence, contre un adversaire capable de prendre feu s'il se met en confiance. « On sait quelle place a le basket dans des pays comme la Lituanie, la Lettonie ou encore l’Estonie. C’est le sport numéro 1. Face à ces pays, il est important d’avoir une approche très agressive. Il faut être prêt face à des joueurs qui sont capables de très bien lire chaque situation de jeu durant le match », insistait aussi Massimo Cancellieri.
Pour maximiser ses chances de succès, la SIG espèrera pouvoir compter sur son nouveau pivot américain, Nakye Sanders (2,04 m, 25 ans), toujours incertain en raison d'une cheville douloureuse.
Créée par la FIBA, la Ligue des Champions est considérée comme la deuxième voire la troisième grande compétition européenne derrière la grande Euroligue et l'EuroCoupe, gérées par la société privée Euroleague basketball. Une manière de reprendre en partie la main sur le basket européen.
En cas de qualification en demi-finale, le club alsacien rencontrerait le vainqueur du duel qui oppose les Finlandais de Karhu aux Israéliens de Ironi Nes Ziona.
Baptiste Huguet
Édité par Milan Derrien
11 h 46 : La Russie a frappé l’une des principales voies d’exportation de céréales ukrainiennes
L’attaque a été lancée dans la nuit de lundi à mardi avec 38 drones Shahed, elle a touché l’infrastructure du port d’Izmaïl, notamment des entrepôts et des camions. Selon le gouverneur régional Oleg Kiper, l’assaut a duré deux heures et deux chauffeurs de camion ont été blessés. L’un d’eux a été hospitalisé. La défense aérienne Ukrainienne a détruit 26 des 38 appareils de fabrication iranienne. Le port fluvial d’Izmaïl est situé sur le Danube, à la frontière avec la Roumanie, pays membre de l’Otan. C’est l’une des principales voies d’exportation des produits agricoles ukrainiens dans la mer Noire depuis la fin de l’accord qui leur permettait de transiter librement.
11 h 57 : Des drones ukrainiens frappent des installations électriques russes
Sept localités russes sont privées d’électricité dans la région de Koursk dans l’ouest de la Russie, suite à une attaque de drone ukrainien, a annoncé mardi sur Telegram, le gouverneur de la région Roman Starovoït. « Dans la matiné, un drone ukrainien a lâché un appareil explosif sur une station electrique dans le village de Snagost. Aucun habitant n’a été blessé », précise-t-il. Snagost est un village russe situé à 10 km de la frontière ukrainienne. « Nous constatons que la pratique des frappes de drone sur des infrastructures civiles continue », a réagit le porte parole du Kremlin Dimitri Peskov.
Pendant un mois, les étudiants spécialisés en TV du CUEJ ont posé leurs caméras à Tbilissi en Géorgie. Ils ont découvert un pays écartelé entre son désir d’Europe et sa dépendance économique à l’inquiétant voisin Russe. Ils sont montés dans les camions qui empruntent l’ancienne route militaire qui relie l’Arménie à la Russie. Ils ont découvert Batoumi, le Las Vegas du Caucase, ses buildings flambant neufs et sa décharge géante. Ils ont partagé le quotidien de minorités arméniennes oubliées par la capitale. Ils ont rencontré des réfugiés Abkhaze qui ont dû fuir leur région en 1991 suite à la guerre contre les séparatistes et la Russie. Et ils ont goûté au vin géorgien, le plus vieux du monde et rencontré des viticulteurs qui se tournent de plus en plus vers l’Europe pour exporter leur vin.
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Le vin géorgien, le plus ancien du monde, est un produit éminemment géopolitique qui illustre la position délicate du pays. Si depuis la chute de l'URSS la Géorgie est indépendante, elle reste pourtant sous influence politique et économique de la Russie. Le Kremlin est le premier consommateur des crus géorgiens et compte bien garder le voisin caucasien sous sa coupe. Pourtant en Géorgie, une vague de producteurs rompt avec le passé soviétique. Ils décident d’exporter leur vin uniquement vers l’Europe. Se tourner vers l’Ouest, un choix politique pour ces jeunes vignerons. Reportage en Iméréthie et en Kakhétie.
Pierre-Mickaël Carniel, Lisa Ducazaux et Théo Renault