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Pour monter à Rimbach-près-Guebwiller, suivre les panneaux. Pas de GPS, ici le réseau téléphonique se fait rare. Il est même quasi inexistant. Une habitante glisse : « Il y a un endroit à la sortie du village. Sur le côté de la route mais que pour les SMS, les appels ne passent pas. »

Niché dans une petite vallée à 600 mètres d'altitude, à une dizaine de kilomètres de Guebwiller, le village abrite 200 âmes. « En m’installant ici, je ne savais pas que ça existait encore en France des endroits sans couverture », raconte Florian, 30 ans, originaire de Mulhouse. Nouvel arrivant dans le village depuis un mois, il assure pourtant que le manque de réseau « ne l’a pas empêché de venir dans cette belle vallée ». Car Rimbach fait partie des trois communes du Haut-Rhin en zone blanche. Non en référence aux mottes de nuages blanches qui s'accrochent aux montagnes vosgiennes en hiver. Ici, les téléphones mobiles ne reçoivent rien.  

Alors que l’avenue des Vosges et l’avenue du Rhin apparaissent en rouge ou orange, la route des Romains et la route de Schirmeck apparaissent plutôt en jaune. Cyril Pallares, ingénieur chez Atmo, conclut : « Madame Trautmann dit la vérité, même si c’est un peu moins le cas pour la route des Romains ou la route de Schirmeck. »

Hombeline du Parc (RN) : « Les chiffres de la préfecture nous indiquent qu’il y a plus de 110 fichés S pour radicalisation islamiste à Strasbourg. »

C’est une information pour partie erronée. Les seuls chiffres disponibles ont été publiés par le Parisien en décembre 2018, après les attentats du marché de Noël. Le quotidien a obtenu ces données auprès de la préfecture du Bas-Rhin.

Le journal évoque bien 110 personnes fichées S, mais précise que ces signalements concernent tout le spectre du terrorisme, et pas uniquement « la radicalisation islamiste », dont parle Hombeline du Parc. 

À noter qu’à l’échelle du département, le nombre de personnes fichées S pour radicalisation est inférieur à la moyenne nationale : 13,2 pour 100 000 personnes, contre 15,6 en France. 

Kevin Loquais (LFI) : Au stade de la Meinau, « l’augmentation des places, ce sont des places VIP ».

C’est exagéré. Le nouveau stade de la Meinau, dont la livraison est prévue pour 2025, pourra accueillir 32 500 spectateurs, contre 26 000 actuellement. 

Parmi ces nouvelles places, une partie sera effectivement destinée aux VIP, réunies dans la tribune sud. La jauge passera de 1 400 places à 3 500 dans les « espaces à prestations », soit les loges et les salons. C’est environ un tiers du nombre de places supplémentaires. 

Judith Barbe et Sarah Chopin

Les candidats aux municipales de Schiltigheim promettent tous de faire la chasse aux promoteurs immobiliers, dans la seconde ville la plus densément peuplée de l’Eurométropole. La maire sortante a pourtant autorisé la conversion de certains sites en zones habitables.

À Cronenbourg, les abstentionnistes sont nombreux. A quelques jours du premier tour des municipales, les colistiers de la liste Egalité active tentent de convaincre les jeunes de voter, jusque dans les halls des cités HLM.

Jean-Philippe Vetter (LR) : « Le président de la région Grand Est a débloqué un budget de 25 millions pour aider les entreprises » qui pâtissent du coronavirus.

C’est vrai. Le vendredi 6 mars, dans un communiqué, le président de la région Grand Est, Jean Rottner, a annoncé sa décision de « mettre en place des dispositifs d’accompagnement qui permettront [aux entreprises] de faire face à la crise actuelle et de construire l’avenir ».

Parmi les mesures, la Région propose un « prêt rebond » aux entreprises qui subiraient une perte d'activité ou de chiffre d’affaires, liée à l’épidémie de coronavirus. Pour mettre en place cette mesure, elle prévoit bien un budget de 25 millions d’euros.

Catherine Trautmann (PS) : « Avenue du Rhin, avenue des Vosges, route des Romains et route de Schirmeck [sont] les axes les plus pollués de la ville. »

C’est plutôt vrai. Lorsqu’on observe la carte stratégique Air de l’Eurométropole de Strasbourg, publiée par Atmo Grand Est, les zones qui concentrent le plus de polluants apparaissent en rouge (elles dépassent les valeurs réglementaires), orange (elles dépassent parfois les valeurs réglementaires) ou jaune (elles dépassant les seuils fixés par l’OMS). 

Le like a-t-il remplacé l'amicale poignée de main ? Cette année plus que jamais, les candidats aux municipales s'investissent sur les réseaux sociaux pour faire campagne.

À quelques jours du premier tour des élections municipales, les principaux candidats strasbourgeois - les six qui font les plus hauts scores dans les sondages - ont participé à un débat retransmis en direct sur France 3 Alsace. 

L'usage de la voiture recule à Strasbourg, mais elle pourrait aussi faire son grand retour. Les uns veulent un centre-ville dépollué, les autres des commerçants heureux.

37%. C’est la part de la voiture dans les déplacements des Strasbourgeois, selon une étude de l’Adeus (Agence de Développement et d'Urbanisme de l'Agglomération Strasbourgeoise) réalisée au premier trimestre 2019. Un chiffre qui a baissé de neuf points en dix ans. Preuve de la volonté de l’Eurométropole de réduire drastiquement l’usage de la voiture en ville.

Au delà de l’intention de diminuer les émissions de gaz à effet de serre, certains élus ont pris conscience du désir des habitants de profiter d’un espace urbain apaisé, moins bruyant.

« La question de la qualité de l’air est un enjeu de santé publique mais on a aussi cette préoccupation de libérer de l’espace public », déclare Jeanne Barseghian. La candidate EELV préconise l’optimisation des parkings existants tout en développant des parkings relais à l’entrée de la ville. Des parkings « nouvelle génération » qui permettent de stationner sa voiture et de rejoindre le centre-ville via d’autres moyens de transports plus doux, tels que le vélo ou le tramway comme c’est le cas du côté de Rotonde. « Mon but n’est pas d’interdire les voitures, comme je l’entends parfois dans des discours un peu caricaturaux, mais plutôt d’accompagner le report vers d’autres modes de déplacement quand c’est possible », poursuit-elle. 

Une idée partagée par Catherine Trautmann et Alain Fontanel, lesquels se montrent néanmoins plus nuancés sur ce sujet. Les deux candidats plaident en faveur d’un retour à la gratuité du stationnement. Quotidiennement entre midi et 14 heures afin de « soutenir l’activité commerciale du centre-ville », pour l’actuel premier adjoint. Tous les premiers samedis de chaque mois, de 9 heures à 14 heures, auxquels Catherine Trautmann ajoute dix jours annuels de stationnement gratuit, fixés en concertation avec les commerçants. Ces derniers ont souffert de ce que Jean-Philippe Vetter qualifie de « politique anti-voiture », assure t-il. Lui porte le projet de création d’un nouveau parking souterrain rue du Vieux-Marché-aux-Poissons. Autant de propositions qui plaident pour des voitures dans le centre.

Et si Strasbourg s’inspirait du modèle d’Oslo ? Depuis le début d’année, le centre-ville de la capitale norvégienne, où la voiture a été totalement chassée, est réservé aux bus et aux vélos. Un concept qui a inspiré Chantal Cutajar. La tête de liste Citoyens engagés va plus loin que ses adversaires et entend créer des zones réservées aux piétons et aux cyclistes un peu partout dans la ville.

Une résidence pour personnes âgées de 250 logements doit encore voir le jour avant 2021. Photo Caroline Celle

Ce sont 610 logements qui doivent être construits sur la friche de l'ancienne brasserie Fischer. Photo Caroline Celle

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