La banque franco-belge Dexia, sauvée de la faillite par les pouvoirs publics durant la crise, a accepté mercredi 19 février sous la pression de Paris et Bruxelles de revoir à la baisse la rémunération de plusieurs de ses dirigeants.
Sans attendre la publication de ses résultats annuels pour 2013, prévue pour jeudi 20 février, Dexia a tenu à désamorcer la crise qui avait été déclenchée fin janvier par des révélations dans le Journal du dimanche sur des augmentations octroyées à plusieurs de ses hauts cadres. Dans un communiqué, la banque a annoncé une série de décisions prises par son conseil d'administration « après avoir entendu les fortes réserves formulées par la France et la Belgique sur les niveaux de rémunération ».
La principale de ces mesures est la réduction « à 420.000 euros au lieu de 450.000 euros précédemment, et de 600.000 euros pour son prédécesseur », de la rémunération annuelle du directeur financier, Pierre Vergnes. En outre, le comité de direction, qui devait être porté à six membres, restera composé de trois personnes, et les trois autres dirigeants, membres du comité exécutif de la banque, verront leur salaire baisser de 13% par rapport à ce qui avait été décidé en décembre 2013.
Avec AFP