Messaline Hamon
Paul Marcille
Un avenir incertain
Un camp en périphérie des services de première nécéssité. © Matis Biller-Goeffers et Pierrot Destrez
dur. Ça fait vingt ans que je travaille ici. C’est un coup de massue", regrette Linda*, hôtesse de caisse. Pour elle, le changement est radical. Transférée dans un autre magasin de Strasbourg, elle va devoir "faire environ 45 minutes de route au lieu de 10 actuellement pour aller travailler. Et je suis loin d'être la seule", explique t-elle exaspérée. "Au moins on garde notre emploi, se console l’un des employés, excepté quelques-uns ayant accepté une retraite anticipée."