Le Bas-Rhin est le quatorzième département français touché par le virus de Schmallenberg. Bruno Lemaire, ministre de l'Agriculture, était jeudi 9 février à Brumath, au nord de Strasbourg. Il assure que tout est mis en place pour maîtriser cette nouvelle maladie qui touche les élevages ovins, caprins et bovins.
Aisne, Aube, Bas-Rhin, Calvados, Haute-Marne, Meurte-et-Moselle, Meuse, Moselle, Nord, Oise, Pas-de-Calais, Seine-Maritime, Somme et Vosges sont les 14 départements français touchés par le virus. (Crédit : CUEJ)
50 élevages ovins sont maintenant touchés par le virus de Schmallenberg en France. Le premier cas est apparu en novembre dans la ville de Schmallenberg, au nord de l'Allemagne. Puis l'épidémie s'est déplacée vers l'est touchant les Pays Bas et la Belgique. Elle est arrivée en France en janvier. Pour l'instant, les autorités sanitaires ne connaissent pas bien le virus mais pensent qu'il se transmet par piqûres d'insectes (moustiques, tiques). Il se manifeste chez les bovins, les moutons et les chèvres par de la fièvre, des malformations à la naissance et une baisse de la production de lait.
Bruno Lemaire, présent en Alsace ce jeudi, se veut rassurant. Il assure que la direction générale de l'alimentation (DGAL) surveille la situation et qu'un vaccin est à l'étude.
L'Union Européenne n'a pris aucune mesure de restriction estimant qu'il n'y a pas d'urgence sanitaire. En revanche, depuis le mardi 31 janvier, la Russie impose un embargo sur les animaux provenant d'Allemagne, des Pays-Bas, de Belgique et de France. Le ministre regrette cette décision.
L'agence européenne de sécurité alimentaire assure que le virus n'est pas transmissible à l'homme.
Catherine Deunf et Adèle Paquelier