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05/02/25
18:45

Budget 2025 : revivez les moments forts du rejet de la motion de censure

L'Assemblée nationale a rejeté la motion de censure déposée par LFI. Seuls 128 députés ont voté pour, moins que la majorité, fixée à 289 voix, requise pour faire tomber le gouvernement.

La première motion de censure déposée par La France insoumise a été rejetée par l'Assemblée nationale, ce mercredi 5 février. © Parti Socialiste

Les points essentiels : 

  • La motion de censure déposée par La France Insoumise, concernant le budget de l'État, a été rejetée, avec seulement 128 voix pour, loin des 289 requises. Le texte est adopté par l'Assemblée nationale, et sera soumis au Sénat demain. 
  • Les députés socialistes et du Rassemblement national n'ont en majorité pas voter pour la censure, comme cela avait été annoncé. 
  • En début de soirée, l'Assemblée nationale examinera une seconde motion de censure, déposée suite au déclechement de l'article 49.3, portant sur le premier volet du budget de la Sécurité sociale.

18h45 : C'est la fin de ce live. Merci à toutes et à tous de l'avoir suivi. Vous pouvez retrouver tous les reportages de nos journalistes sur cuej.info

18h30 : Retrouvez ici notre article qui revient sur le rejet de la motion de censure

18h10 : La première motion de censure est rejetée

La présidente de l'Assemblée nationale annonce le rejet de la motion de censure par les députés. Elle a recueilli 128 voix sur les 289 nécessaires pour son adoption. Le budget est donc adopté par l'Assemblée nationale. La deuxième motion de censure, sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, est à son tour discutée dans l'hémicycle.

17h45 : Le scrutin est ouvert

La séance est suspendue et le scrutin est désormains ouvert pour une durée de vingt minutes. Les députés souhaitant voter en faveur de la censure du gouvernement doivent scanner un code-barre pour exprimer leur voix. Il faut atteindre les 289 voix pour que la motion soit adoptée. 

17h37 : Le premier ministre François Bayrou défend désormais son budget à la tribune

"Ce budget est une étape d'urgence", estime François Bayrou qui reconnait également un "budget imparfait" mais qui "ne sera pas le même l'année prochaine".

17h19 : Le Rassemblement national ne votera pas la censure, confirme le député Yoann Gillet

Avant-dernier orateur, Yoann Gillet, député Rassemblement national du Gard, dénonce le "budget injuste et austère" d'un gouvernement qui "préfère financer l'inutile plutôt que l'essentiel". Il fustige également "le manque de cohérence" du NFP, divisé sur le vote de la motion de censure. 

17h11: "Nous avons su faire des compromis essentiels pour le pays" s'exclame Jean-René Cazeneuve, député Ensemble

"Ce budget est le budget pour faire redémarer notre pays (...). Un pays sans budget, est un pays affaibli", affirme à la tribune le député Ensemble pour la République du Gers, Jean-René Cazeneuve. Il salue également "la décision du parti socialiste" de ne pas censurer le gouvernement.

17h04 : "La chute du gouvernement Barnier ne vous a pas servi de leçon", avertit le député GDR Stéphane Peu

Le député commmuniste Stéphane Peu, pour qui le budget "est mauvais pour les Français, plus mauvais" que celui de Michel Barnier", confirme que, puisqu'il n'y a "ni changement de méthode, ni changement de cap", le groupe gauche démocrate et républicaine votera la censure.

16h54 : Le déroulé du vote est à suivre sur la chaîne Youtube de LCP

Les groupes parlementaires s'enchainent à la tribune. Le vote devrait avoir lieu aux alentours de 18h40. Suivez les discours sur Youtube : 

16h46 : "Aucun des membres du groupe Liot ne votera la censure" déclare Charles de Courson

Le député Liot de la Marne, Charles de Courson, commence sa prise de parole en rappelant qu"aucun des membres du groupe Liot ne votera la censure". Il invite à mener des "réformes structurelles", au-delà de l'adoption du budget.

16h41 : "La France décroche" juge Paul Christophe, président du groupe Horizons

"La France qui s'abîme, voilà le bilan de ceux qui ont voté" la première motion de censure en décembre, déclare Paul Christophe, député Modem du Nord, qui ajoute que "la France décroche". Il conclut son intervention en appelant à ne pas voter la censure.

16h33 : Les groupes parlementaires continuent de se succèder à la tribune pour annoncer leur position sur le vote de la motion de censure

16h28 : Marc Fesneau, président du groupe Modem, salue "le choix du groupe socialiste"

Marc Fesneau, président du groupe Modem et ancien ministre de l'Agriculture, sous les gouvernements Borne puis Attal, salue à la tribune "le choix du groupe socialiste, d'éviter la politique du pire et d'être du camp des bâtisseurs. Je sais ce que c'est de s'affranchir, on y gagne toujours sur le long terme." Les députés socialistes ont décidé, lundi 3 février, de ne pas voter la motion de censure de LFI. Marc Fesneau appelle à être "à la hauteur du moment" et à ne pas voter la censure.

16h16 : "Notre groupe votera majoritairement la censure" déclare la députée écologiste Christine Arrighi

Fustigeant un budget "mauvais pour les plus précaires, le climat, la recherche, les transports décarbonés, l'aide publique au développement, la rénovation thermique des bâtiments, les entrepreneurs", Christine Arrighi, députée écologiste de Haute-Garonne, rappelle que le groupe Ecologiste et social "votera majoritairement cette censure, sans plaisir, sans aucune satisfaction, mais en responsabilité".

16h04 : Les Républicains "ne voteront pas la censure" affirme le député Philippe Juvin

"Le budget voté n'est pas le budget des Républicains, en réalité il n'est le budget de personne puisque c'est un budget de compromis", explique le député des Hauts-de-Seine, Philippe Juvin, rappelant que le parti les Républicains ne votera pas la partie "parce que la France a besoin d'un budget, la France a besoin de stabilité". 

La présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet a ouvert la séance consacrée à l'examen des motions de censure. © Bertrand Guay

15h54 : "Un budget de moindre souffrance que celui de Michel Barnier" considère le député socialiste Emmanuel Grégoire

Devant un hémicycle clairsemé, le député socialiste de Paris, Emmanuel Grégoire, a rappelé que "les socialistes ont fait le choix de ne pas voter cette motion dans l’intérêt supérieur de notre pays" précisant que "ces avancées ne font pas de ce budget un budget juste, mais ces acquis permettent de faire de ce budget un budget de moindre souffrance que celui de Michel Barnier". "Nous sommes en désaccord avec ce budget et nous continuerons de le combattre", a-t-il conclu.

15h45 : "Le seul vote responsable" est celui de la motion de censure, estime la député LFI Aurélie Trouvé

La députée de la France insoumise, Aurélie Trouvé, prend la parole en premier pour défendre la motion de censure déposée par son groupe. Pour elle, ce budget n'offre de la stabilité "que pour les milliardaires", a-t-elle tancé à la tribune. "Vous serez responsable du budget le plus austéritaire du XXIe siècle», a-t-elle lancé au premier ministre.

15h30 : Les débats sur la première motion de censure insoumise débutent

L'examen de la première motion de censure, déposée par La France insoumise contre le 49.3 de François Bayrou pour faire adopter sans vote le projet de budget de l'Etat pour 2025, débute. En fin d'après-midi, les députés examineront la deuxième motion de censure, en réponse au 49.3 déclenché sur le projet de budget de la Sécurité sociale. Les voix des députés socialistes et du RN devraient manquer pour atteindre les 289 suffrages nécessaires à l'adoption de la motion.

14h52 : Le groupe Liot ne votera pas la censure

"Par sens des responsabilités", le groupe Liot, composé de 23 députés, ne votera pas la censure du gouvernement Bayrou, annonce-t-il dans un communiqué. Le groupe souhaite "éviter un blocage" et "garantir un budget pour la France".

14h00 : Les questions au gouvernement s'ouvrent à l'Assemblée nationale

Avant l’ouverture des débats sur les motions de censure, qui se tiendront à partir de 15h30, les questions au gouvernement débutent à l’Assemblée nationale. Vous pouvez les suivre en direct sur LCP ou grâce à ce live qui vous résumera les moments forts.

13h43 : Michel Barnier a préféré "prendre le risque d'être impopulaire pour ne pas être irresponsable"

Devant la commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur le dérapage budgétaire en 2023 et 2024, l'ancien premier ministre Michel Barnier a expliqué avoir pris "le risque d'être impopulaire" pour redresser des finances publiques à la trajectoire "extrêmement dangereuse" à son arrivée à Matignon. "Je note que le budget présenté par mon gouvernement est aujourd'hui largement repris par le nouveau gouvernement", explique celui dont le gouvernement a été censuré, le 4 décembre 2024.

12h35 : Le patron de la CPME regrette un budget "imparfait"

Le président de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME), Amir Reza-Tofighi, a regretté, sur RMC, un budget "imparfait" qui "met l’accent sur les hausses d’impôts, les hausses de taxes et pas sur la baisse de la dépense". Il a toutefois ajouté qu'il "préfèr[ait] un budget que pas de budget", redoutant que l’absence d’une loi de finance "provoque une instabilité", voire une "incertitude économique, et donc une crise économique".

Sophie Primas, porte-parole du gouvernement Bayrou. © UMP Photos

12h16 : "Ce budget n'est pas une fin en soi, c'est un commencement", estime la porte-parole du gouvernement, Sophie Primas

"Si les censures ne sont pas votées, nous devrions avoir un budget adopté mi-février et promulgué d'ici à la fin du mois de février", a déclaré la porte-parole du gouvernement, Sophie Primas, à l'issu du Conseil des ministres. "La fin du débat sur le budget permettra au gouvernement de poursuivre son action. (...) Ce budget ce n'est pas une fin en soi, c'est un commencement", a-t-elle poursuivi.

11h11 : Jean-Luc Mélenchon "n'est pas propriétaire du NFP" rappelle le député socialiste Boris Vallaud

"Je dois dire qu’il n’appartient pas à Jean-Luc Mélenchon de délivrer des brevets aux uns et aux autres. Il n’est pas propriétaire du Nouveau Front populaire et nous n’avons pas changé d’alliance", a réagi le chef de file des députés socialistes, aux déclarations de Jean-Luc Mélenchon estimant que le Nouveau Front populaire était "réduit d’un parti" après que le PS a annoncé ne pas voter la censure.

10h57 : Le vice-président du RN Sébastien Chenu veut de la "stabilité" jusqu'à la prochaine "possibilité" de dissolution

Sébastien Chenu a laissé entendre que son parti, le Rassemblement national, ne voterait pas la motion de censure insoumise, appelant de ses voeux une "stabilité" gouvernementale jusqu'à une éventuelle dissolution de l'Assemblée nationale à partir de l'été prochain. "On a besoin d'un budget (...) on a besoin de cette stabilité", a souligné l'élu du Nord, invité de BFMTV/RMC, qui considère que le texte "n'est pas à la hauteur".

10h15 : Le député LFI Eric Coquerel appelle les députés socialistes "à ne pas écouter les consignes de leur parti"

"Ceux qui ne votent pas la censure trahissent leurs engagements" vis-à-vis du Nouveau Front populaire, estime le président de la commission des finances et député LFI de Seine-Saint-Denis, visant directement les députés socialises dont la consigne de groupe est de ne pas voter la censure du gouvernement, au nom de "l'intérêt général". Eric Coquerel "espère encore" que la censure passe.

10h02 : Bonjour et bienvenue dans ce direct du mercredi 5 février consacré à l'examen des deux motions de censure du gouvernement Bayrou déposées par la France insoumise.

Live animé par Paul Ripert et Ismérie Vergne

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